D'une source bien informée sur les coulisses du congrès de Reims, et qui souhaite rester anonyme, j'ai obtenu l'enregistrement des ultimes négociations entre les candidats à la direction du PS. J'en livre ici la transcription à mes lecteurs, en exclusivité. Ils jugeront ainsi sur pièces du climat d'incommunicabilité où en étaient arrivés les prétendants socialistes au moment de la rupture.
La voix de Bertrand : —Dears saloupiol, bermangana segoule tolo ci quala ego bigou : Moi.
Voix de Martine : — Talzborgu atzou segonase tou tou bigo, molo toyes Moi!
Voix de Benoît : — Tchou tchou! arbando culi colo, bahou segoleuse? Hi, root, ko si : Moi.
Voix de Segolène : —Li beurktrand te martinicide, it benoitar, pozina tzi galou? To to! Moi.
Les voix de Bertrand, Martine, et Benoît (en chœur): —Segognasse, segoleuse, segobude ! Gniarf, gniarf ! Moi, moi, moi!
L'enregistrement permet ici d'entendre un claquement de porte, consécutif au départ de Ségolène. Un brouhaha étouffé s'ensuivit, Bertrand jeta une invective, puis quitta la salle de réunion à son tour. Les deux leaders socialistes restants prononcèrent alors, à tour de rôle, le serment que voici :
Pour l'amour de la Démocratie et pour le salut commun du peuple de gauche et le mien, à partir de ce jour, autant que les militants m'en donnent le pouvoir, je ne soutiendrai pas ma copine Martine (mon copain Benoît) de mon aide en toute chose, comme on devrait justement soutenir son allié(e), mais je ne prendrai jamais aucun arrangement avec Ségolène qui soit au détriment de ma dite copine Martine (mon dit copain Benoît).
Le lecteur aura, bien entendu, tout de suite remarqué que cet engagement solennel n'est pas sans rappeler le serment de Strasbourg, qui unit, en 842, deux des petits-fils de Charlemagne contre leur frère Lothaire. Mon informateur m'a expliqué qu'un manuel d'Histoire de France traînait dans la pièce, mais il n'a voulu me révéler à quel protagoniste revenait l'initiative de cet engagement.
Bref, nous en sommes là, et ce sera donc aux militants que reviendra l'honneur de décider qui les mènera à la bataille contre la droite. Finalement, à mes yeux du moins, c'est une bonne chose. C'est de la démocratie.
Par paresse, j'ai copié chez Antoine les adresses des leftblogs qui ont suivi le congrès de l'intérieur: Marc, Maxime, Ronald, Donatien, Dedalus, Valério, Romain, Vogelsong
La voix de Bertrand : —Dears saloupiol, bermangana segoule tolo ci quala ego bigou : Moi.
Voix de Martine : — Talzborgu atzou segonase tou tou bigo, molo toyes Moi!
Voix de Benoît : — Tchou tchou! arbando culi colo, bahou segoleuse? Hi, root, ko si : Moi.
Voix de Segolène : —Li beurktrand te martinicide, it benoitar, pozina tzi galou? To to! Moi.
Les voix de Bertrand, Martine, et Benoît (en chœur): —Segognasse, segoleuse, segobude ! Gniarf, gniarf ! Moi, moi, moi!
L'enregistrement permet ici d'entendre un claquement de porte, consécutif au départ de Ségolène. Un brouhaha étouffé s'ensuivit, Bertrand jeta une invective, puis quitta la salle de réunion à son tour. Les deux leaders socialistes restants prononcèrent alors, à tour de rôle, le serment que voici :
Pour l'amour de la Démocratie et pour le salut commun du peuple de gauche et le mien, à partir de ce jour, autant que les militants m'en donnent le pouvoir, je ne soutiendrai pas ma copine Martine (mon copain Benoît) de mon aide en toute chose, comme on devrait justement soutenir son allié(e), mais je ne prendrai jamais aucun arrangement avec Ségolène qui soit au détriment de ma dite copine Martine (mon dit copain Benoît).
Le lecteur aura, bien entendu, tout de suite remarqué que cet engagement solennel n'est pas sans rappeler le serment de Strasbourg, qui unit, en 842, deux des petits-fils de Charlemagne contre leur frère Lothaire. Mon informateur m'a expliqué qu'un manuel d'Histoire de France traînait dans la pièce, mais il n'a voulu me révéler à quel protagoniste revenait l'initiative de cet engagement.
Bref, nous en sommes là, et ce sera donc aux militants que reviendra l'honneur de décider qui les mènera à la bataille contre la droite. Finalement, à mes yeux du moins, c'est une bonne chose. C'est de la démocratie.
Par paresse, j'ai copié chez Antoine les adresses des leftblogs qui ont suivi le congrès de l'intérieur: Marc, Maxime, Ronald, Donatien, Dedalus, Valério, Romain, Vogelsong
4 commentaires:
N'empêche que les milita,nts du PS vont maintenant savoir ce qu'est un tour de Reims.
Au fait, pourrais-tu faire en sorte qu'on n'ait pas besoin de s'identifier complètement à chaque visite ?
Genre "Se souvenir de mes informations personnelles"...
Ah, les vaches! Maintenant que tu le dis : je ne suis que sympathisant, mais le tour le Reims m'a collé une sciatique!
Pour l'identification, je vais me renseigner,je ne sais pas si cela existe sur blogspot… Quelle idée aussi de choisir un pseudo aussi long, et avec des tirets! ;-)
A partir du moment ou Le-gout-des-autres ouvre son compte blogger, avant de laisser un commentaire, il n'a pas besoin d'écrire son pseudo puisqu'il s'affiche automatiquement dans la case du commentaire...
J'ignore si l'on m'a bien comprise, je ne suis pas très douée pour les explications théoriques.
Cette lectrice assidue vous souhaite une bonne soirée.
C'est très clair Bérénice, merci et bonne soirée aussi. Le-gout-des-autres (quel boulot!) ouvre donc un compte blogger… en attendant que le gadget qui permet de retenir les informations personnelles fasse son apparition par ici. :-)
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