À Draguignan, le cortège de manifestants du 1er Mai 2009 m'avait paru en retrait des journées de mobilisation de mars et janvier, qui avaient rassemblé jusqu'à 4000 personnes.
Cette année, ce n'était pas la foule non plus, pour défiler dans notre sous-préfecture le jour de la Fête du travail. Je n'ai pas encore trouvé d'évaluation du nombre de participants, mais j'imagine que ce nombre était faible.
Dans l'arrière-pays, les «déjeuna», méchouis, et autres repas collectifs organisés ce jour là par les divers Cercles Républicains, ou Cercles de la Fraternité, constituent une sérieuse concurrence aux défilés. Sympathiques et très fréquentées, surtout quand la météo est favorable, les agapes provençales font le plein.
Comme l'an passé, peut-être ne faut-il pas chercher plus loin la faiblesse de la mobilisation à Draguignan, mais la désunion syndicale a dû aussi jouer un rôle non négligeable: pas de bannière de FO dans les rangs, cette année, par exemple. Aux côtés de la CGT et de nombreux militants d'autres organisations que je ne vais pas essayer d'énumérer, certain d'en oublier involontairement, on relevait une forte représentation de la LDH locale, dans laquelle se trouvait ma consœur Céleste. Nous avons fait une mini République des Blogs varois en marchant…
Cette année, ce n'était pas la foule non plus, pour défiler dans notre sous-préfecture le jour de la Fête du travail. Je n'ai pas encore trouvé d'évaluation du nombre de participants, mais j'imagine que ce nombre était faible.
Dans l'arrière-pays, les «déjeuna», méchouis, et autres repas collectifs organisés ce jour là par les divers Cercles Républicains, ou Cercles de la Fraternité, constituent une sérieuse concurrence aux défilés. Sympathiques et très fréquentées, surtout quand la météo est favorable, les agapes provençales font le plein.
Comme l'an passé, peut-être ne faut-il pas chercher plus loin la faiblesse de la mobilisation à Draguignan, mais la désunion syndicale a dû aussi jouer un rôle non négligeable: pas de bannière de FO dans les rangs, cette année, par exemple. Aux côtés de la CGT et de nombreux militants d'autres organisations que je ne vais pas essayer d'énumérer, certain d'en oublier involontairement, on relevait une forte représentation de la LDH locale, dans laquelle se trouvait ma consœur Céleste. Nous avons fait une mini République des Blogs varois en marchant…
Le matin à Madrid, le soir à Lorgues... Et zut! J'ai raté cette République là!
RépondreSupprimer...et ce fut un plaisir :-)
RépondreSupprimerDommage pour le voyageur!
Hermes, quel dommage! La prochaine sera la bonne!
RépondreSupprimerCeleste, oui, un plaisir en effet. Je te dois des excuses, d'autre part: j'étais pressé et distrait en faisant le billet, du coup j'ai oublié de faire un lien vers ton blog! Quand je me suis souvenu de ça, j'étais parti faire des courses… Je corrige maintenant… Bonne soirée!
PS: les photos sont floues :(
Et, à Paris, il y a quelques minutes, je viens de voir un défilé de la CNT, drapeaux rouge et noir, chants révolutionnaires, le toutim. Rien d'étonnant à ça, sauf que... c'était entre la rue de Courcelles et l'avenue de Villiers. Pour les non Parisiens, je précise que c'est un quartier où les voitures garées le long des trottoirs sont plus souvent des Bentley que des Logan. Il me semble avoir entendu quelques volets se fermer quand le cortège a scandé : "De l'ar-gent, y en a ! dans les poches du pa-tro-nat !" Marrant.
RépondreSupprimerMonsieur Martine, je vois très bien le coin, la Plaine Monceau… Je l'ai un peu fréquenté dans ma jeunesse. J'imagine l'effroi d'une partie des gens du quartier!
RépondreSupprimerOh! Des PHOTOS chez Le Coucou ! Prises par Le Coucou !
RépondreSupprimer;^)
Gildan, ce ne sont pas les premières, il y en a eu d'autres, jeune homme, dont plusieurs n'étaient pas floues. Non, mais! ;-) Bonne soirée!
RépondreSupprimerVous pensez vraiment que les défilés du 1er mai ont encore ce pouvoir d'effrayer le bourgeois ? Et si c'était juste le bruit et les braillements, qui poussaient les gens à fermer les fenêtres ?
RépondreSupprimerEt puis, des bentley le long de l'avenue de Villiers, franchement...
Didier, passez-nous les bentley (caricaturales, d'accord), nous vous passerons votre foi dans le flegme du bourgeois moyen…
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