Hermes parle dans son dernier billet des inondations dans la Dracénie, et souligne que la population aurait pu être alertée plusieurs heures avant que ne soit atteint le seuil critique des précipitations. C'est possible, je ne sais pas trop que penser à ce sujet.
Par contre, s'agissant de la ville de Draguignan elle-même, l'ampleur de la catastrophe ne m'a pas étonné. Il y a près de vingt ans au moins, je souriais en écoutant des vieux du village de Callas qui prophétisaient «un malheur» pour l'avenir. Ils critiquaient l'urbanisation des parties basses de la vaste cuvette où est située la ville, évoquant je ne sais plus quelle inondation mémorable pour eux…
Moins loin dans le temps, des incendies ont détruit la forêt qui couvrait plus ou moins les collines environnantes. Avant la forêt, il y avait eu des oliveraies en terrasses, contenues par des murets bien entretenus… Les oliviers disparus, la forêt a ruiné ces berges retenant la terre. La forêt brûlée, le sol n'était plus guère protégé que par des broussailles ou des arbrisseaux… Des maisons individuelles sont parties à l'assaut des collines, on en a vu pousser sur toutes les hauteurs. Des toitures, des terrasses, des chemins goudronnés: tout cela recueille l'eau sans l'absorber. Un toit et une terrasse donnent naissance à un ruisseau à la place du chemin. Des toits, des chemins, rejoignent la petite route en torrent, celle-ci une plus grande route devenue rivière… Et l'eau dévale vers la ville. Ce n'est certainement pas la seule explication à l'ampleur de la catastrophe, bien sûr, mais il y a de quoi réfléchir.
Par contre, s'agissant de la ville de Draguignan elle-même, l'ampleur de la catastrophe ne m'a pas étonné. Il y a près de vingt ans au moins, je souriais en écoutant des vieux du village de Callas qui prophétisaient «un malheur» pour l'avenir. Ils critiquaient l'urbanisation des parties basses de la vaste cuvette où est située la ville, évoquant je ne sais plus quelle inondation mémorable pour eux…
Moins loin dans le temps, des incendies ont détruit la forêt qui couvrait plus ou moins les collines environnantes. Avant la forêt, il y avait eu des oliveraies en terrasses, contenues par des murets bien entretenus… Les oliviers disparus, la forêt a ruiné ces berges retenant la terre. La forêt brûlée, le sol n'était plus guère protégé que par des broussailles ou des arbrisseaux… Des maisons individuelles sont parties à l'assaut des collines, on en a vu pousser sur toutes les hauteurs. Des toitures, des terrasses, des chemins goudronnés: tout cela recueille l'eau sans l'absorber. Un toit et une terrasse donnent naissance à un ruisseau à la place du chemin. Des toits, des chemins, rejoignent la petite route en torrent, celle-ci une plus grande route devenue rivière… Et l'eau dévale vers la ville. Ce n'est certainement pas la seule explication à l'ampleur de la catastrophe, bien sûr, mais il y a de quoi réfléchir.
J'ai souvent connu, chez moi, les désastres de la nature...
RépondreSupprimerJe pense bien à vous...
je vois que tu rejoins mon avis http://tinyurl.com/35m2q3n sur les causes probables de l'étendue des dégâts...
RépondreSupprimerEt en ce qui concerne trouver de l'eau en bouteille et les canalisations cassées ?
RépondreSupprimer...
Je me souviens dans les années 80, dans la campagne Aixoise, les portes ouvertes de part et d'autre de la pièce, et l'eau qui traversait; la colline, une cascade, le chemin,un torrent. Avec mon frère, on trouvait ça amusant, mes parents moins...
Et maintenant que tu en parles, je crois que quelques années auparavant, le feu avait dévasté les collines...
"mais il y a de quoi réfléchir" Tu crois vraiment qu'on n'a que ça à faire ?
RépondreSupprimerL'urbanisation n'est pas la seule coupable, mais bon, elle fait partie du problème. Dans des régions où la pluie n'est pas souvent eu rendez-vous, le sol ne sait pas boire. On n'a pas ce problème chez nous. De plus, la proximité des montagnes favorise l'effet "cuvette"...
RépondreSupprimerFalcon c'est injuste alors! S'il y a des gens entraînés à la cata, les coups de folie des éléments devraient leur être réservés! ;-)
RépondreSupprimerMerci de tes pensées
Isabelle, j'ai l'impression que tu as fait une mauvaise manip. C'est plutôt http://bit.ly/a8yAz5
que tu aurais dû indiquer… Je viens lire ton article.
Gildan, serais-tu un faux Parisien, vrai Aixois, ou un vrai-faux Aixois faux-vrai Parisien?
Nicolas, réfléchir? Pour l'heure, 8h00, il n'en est pas question. Un café d'abord.
Homer, c'est certain, les causes doivent être multiples, mais les dégâts auraient été moindre avec des sols qui jouent leur rôle tampon naturel…
Je ne suis pas Parisien(ça ne me gêne pas !), je ne suis pas Aixois (mais j'aime bien les calissons). Je suis de Marseille (je sais ce que c'est quand il pleut des cordes)!
RépondreSupprimer(Allez l'OM)
^_^
bon dékà vous allez bien, c'est ce qui m'inquiétait moi surtout
RépondreSupprimerGildan, les méridionaux sont décidément légion dans la blogosphère !
RépondreSupprimerGaël, on va ! Et merci de ton passage.