La politique, c'est ce qui concerne la cité, autrement dit la vie publique.
Quand M. Sarkosy a fait lever les médias à l'aube pour qu'on le voit serrer la pince des travailleurs lève-tôt, il a fait de la politique.
Quand M. Fillon se flattait d'avoir «gagné idéologiquement contre les 35 heures», il faisait de la politique.
Quand nous votons pour élire le président de la république ou nos députés, nous faisons de la politique.
Quand nous votons aux municipales pour choisir notre conseil municipal, nous faisons de la politique.
Quand la majorité municipale empêche l'opposition de se réunir à la mairie, elle fait de la politique.
Tous les actes de nos élus destinés à organiser ou désorganiser la vie de notre communauté sont politiques.
Tous nos espoirs, tous nos mécontentements, relatifs au pays comme à la communauté clavésienne sont politiques.
La politique c'est la vie.
En détournant les yeux de ce qui choque la morale publique, en restant passifs par crainte de s'exposer aux critiques, ou bien parce que l'on estime que les seules choses importantes sont celles qui nous touchent personnellement, nous négligeons à la fois notre devoir et nos droits ; ce faisant nous contribuons à l'affaiblissement de notre liberté, tant individuelle que collective.
Une municipalité apolitique, ça n'existe pas, comme «une fourmi de dix-huit mètres avec un chapeau sur la tête*»… Cela signifie généralement qu'elle rassemble une majorité de conseillers gênés d'afficher leurs opinions de droite. Quand une liste se dit apolitique, elle ment.
Un élu digne de ce nom n'est pas seulement là pour marier des gens, signer des actes d'état civil, débattre de l'entretien des chemins, des cloches qui sonnent trop, etc., mais il est là aussi pour tenir compte de ce que pensent les citoyens de sa commune et réfléchir à l'opportunité de donner un écho à leurs préoccupations.
Que parmi ceux qui sont sensés nous représenter, pas une seule voix ne se soit élevée pour la défense des droits de l'homme dans un débat qui passionne d'innombrables citoyens, est navrant.
Que quelques pincées de villageois, heureux de leurs édiles tricheurs, puissent en toute illusion limiter notre proche avenir à une radieuse montée d'aïoli sur un fond de festivités vidées de sens, est grotesque.
A une municipalité aussi insipide qu'illégitime, on aimerait opposer une volonté citoyenne claire et forte.
*merci à Robert Desnos
Quand M. Sarkosy a fait lever les médias à l'aube pour qu'on le voit serrer la pince des travailleurs lève-tôt, il a fait de la politique.
Quand M. Fillon se flattait d'avoir «gagné idéologiquement contre les 35 heures», il faisait de la politique.
Quand nous votons pour élire le président de la république ou nos députés, nous faisons de la politique.
Quand nous votons aux municipales pour choisir notre conseil municipal, nous faisons de la politique.
Quand la majorité municipale empêche l'opposition de se réunir à la mairie, elle fait de la politique.
Tous les actes de nos élus destinés à organiser ou désorganiser la vie de notre communauté sont politiques.
Tous nos espoirs, tous nos mécontentements, relatifs au pays comme à la communauté clavésienne sont politiques.
La politique c'est la vie.
En détournant les yeux de ce qui choque la morale publique, en restant passifs par crainte de s'exposer aux critiques, ou bien parce que l'on estime que les seules choses importantes sont celles qui nous touchent personnellement, nous négligeons à la fois notre devoir et nos droits ; ce faisant nous contribuons à l'affaiblissement de notre liberté, tant individuelle que collective.
Une municipalité apolitique, ça n'existe pas, comme «une fourmi de dix-huit mètres avec un chapeau sur la tête*»… Cela signifie généralement qu'elle rassemble une majorité de conseillers gênés d'afficher leurs opinions de droite. Quand une liste se dit apolitique, elle ment.
Un élu digne de ce nom n'est pas seulement là pour marier des gens, signer des actes d'état civil, débattre de l'entretien des chemins, des cloches qui sonnent trop, etc., mais il est là aussi pour tenir compte de ce que pensent les citoyens de sa commune et réfléchir à l'opportunité de donner un écho à leurs préoccupations.
Que parmi ceux qui sont sensés nous représenter, pas une seule voix ne se soit élevée pour la défense des droits de l'homme dans un débat qui passionne d'innombrables citoyens, est navrant.
Que quelques pincées de villageois, heureux de leurs édiles tricheurs, puissent en toute illusion limiter notre proche avenir à une radieuse montée d'aïoli sur un fond de festivités vidées de sens, est grotesque.
A une municipalité aussi insipide qu'illégitime, on aimerait opposer une volonté citoyenne claire et forte.
Alors pourquoi ne pas organiser un débat citoyen...
RépondreSupprimerLA POLITIQUE ET LES ELUS
RépondreSupprimerCLAVIERS est un village qui lors des élections à ma connaissance, les candidats n'aurait pas été enrôlés sur les listes électorales sur des critéres de couleur politique.
Néanmoins ils ne doivent pas être dénudés de tout esprit et idées politiques, pourtant ...
Le rôle de l'élu dans son accomplissement, est de fait politique il va représenter sa commune dans des instances qui vont engendrer des conséquences à caractére sociales économiques,sur la vie des citoyens, c'est un geste politique...
Transports, maintien de l'école, de la poste, tout service public etc...
Il peut être à l'initiative et marquer son courage politique en prenant des initiatives audacieuces, rassembler ces concitoyens autour d'un projet de société...
Interpeller des députés, sénateurs pour faire reculer des coups bas anti-sociales, etc...
Voilà la définition d'un élu heureux et accompli...
Bon courage...
Madame ou Monsieur l'anonyme
RépondreSupprimerJ'épouse tout à fait votre vision sur le rôle d'un élu. Il doit anticiper les événements et se fixer des objectifs à moyen ou long terme.
Dans nos villages il ne manque pas de sujets qui doivent nous amener à nous poser des questions et essayer d'y apporter des réponses, au delà, bien évidement d'intérêt personnel.
L'éducation, La citoyenneté, le logement, les transports, l'emploi... voilà des thèmes qui devraient amener les élus à se fixer des objectifs, dans l'intérêt collectif tout en prenant en compte les préoccupations des citoyens.
Oui, même si Claviers est un petit village, les élus doivent prendre toute leur place dans les diverses instances ou ils auront l'occasion de siéger.
Oui, être élu c'est se positionner et en accepter les "retombées"
Oui, être élu c'est aussi s'ouvrir aux autres et éviter d'avoir l'esprit partisan pour y rechercher l'intérêt général .
Oui, être élu c’est se préoccuper des évènements qui nous entourent, car nous ne sommes pas au dessus d’un nuage et ce qui se passe « ailleurs » nous concerne aussi.
Oui, être un élu…. C’est être politique… Même à Claviers
je suis soulagé,
RépondreSupprimerNe pas être une pensée unique sur le rôle de l'élu, démystifier la politique, être au service des citoyens est une cause noble.
La notion des "Droits de l'Homme", aujourd'hui, notamment en France, est plus que délicate : elle est boîteuse ! Elle est boîteuse en pratique, car il est question de droits sans devoirs. Elle est boîteuse philosophiquement car il s'agit de l'Homme avec un H majuscule, archétype désincarné, plus que de l'homme
RépondreSupprimerRaphael ...