La majeure partie de la réunion s'est déroulée sans heurt, jusqu'au moment d'évoquer les questions diverses qui, elles, ne se prêtaient guère au consensus. Les conseillers débattirent d'abord assez longuement du refus opposé par le maire nouveau et sa majorité de mettre une salle de la mairie à la disposition de l'opposition. On apprit que le principal motif de ce refus était le manque de confiance du maire nouveau envers l'opposition. Il semblerait que de cette discussion parfois tendue, soit sorti je ne sais quel accord accepté de tous. Personnellement, je n'ai remarqué qu'une chose, c'est le refus obstiné de tous les conseillers de prendre conscience qu'ils ne représentent pas qu'eux mêmes et je déplore qu'il n'ait jamais été dit qu'en fermant la porte de la mairie à l'opposition (hors des heures de réception du public), c'est une grande partie des Citoyens du village qu'on chasse de chez eux. Car avant d'être le siège d'une équipe occupant provisoirement les lieux, la mairie est la propriété de tous les clavésiens sans exception.
La création d'un pôle de services pour les villageois a été annoncée, à l'essai : pédicure, coiffeur, ostéopathe, devraient s'y succéder au long de la semaine, mais il ne semble pas qu'il y soit prévu encore une consultation de voyante.
Fut abordé ensuite le délicat problème des cloches sonnant les heures durant la nuit. Fallait-il ou non, supprimer la répétition des sonneries, à la demande d'un particulier proche de l'église ? Une gêne évidente pour les personnes de passage qui ne sont pas accoutumées de longue date à ce qu'un clocher voisin leur balance deux fois 12 coups de bronze à minuit… Néanmoins, les villageois s'en étaient assez émus pour qu'une pétition recueille une bonne centaine de signatures contre toute velléité de toucher à une tradition plusieurs fois séculaire. Point de vue estimable. Toutefois, 10% de la population ne font pas une majorité et le conseil aurait été mieux inspiré en décidant de recourir à un vrai référendum auprès de la population.
On passa donc au vote sur le point de savoir si, oui ou non, il serait mis fin pour six ans à la réplique des heures sonnées durant la nuit. Quelques instants de brouhaha un peu confus, puis le maire nouveau décida d'en finir :
« Bon, pour les cloches…, qui est contre ? »
Des bras se lèvent, le maire commence à compter.
« Un, deux, trois…
—Attendez ! demande quelqu'un. On vote pour contre quoi ?
— Contre les cloches…, alors on est pour.
— Si c'est contre, alors c'est non.
— Pour les cloches contre la réplique !
— Contre la réplique, on arrête les cloches.
— Alors c'est le contraire, je suis pour la réplique.
— Pas contre les cloches.
— On va y arriver ! Il s'agit de savoir si on est pour l'arrêt des cloches ou contre.
— Une sonnerie sur deux seulement.
— Ou si on garde tout. »
Bien entendu, je ne peux garantir que ce dialogue soit fidèle à la délibération, mais la musique y est, sinon les paroles.
L'opposition ainsi que certains conseillers majoritaires soucieux de prouver qu'ils tiennent compte du jugement des voisins, votèrent contre le demi-silence du clocher, pour le respect de la tradition. Trois conseillers majoritaires, parmi lesquels ce troisième adjoint que, par ailleurs, je ne porte pas spécialement dans mon cœur, eurent tout de même le cran de voter pour une mesure à l'impopularité incertaine.
Ensuite, monsieur le maire nouveau se livra à un insupportable numéro d'hypocrisie pour tenter de justifier les tracasseries dont il accable l'association du GOC et le salon de thé du village —dont le propriétaire figurait comme candidat non élu sur la liste de l'ancien maire. Tout ce que fait le maire nouveau est pour le bien de ses enfants clavésiens, qu'on se le dise.
La création d'un pôle de services pour les villageois a été annoncée, à l'essai : pédicure, coiffeur, ostéopathe, devraient s'y succéder au long de la semaine, mais il ne semble pas qu'il y soit prévu encore une consultation de voyante.
Fut abordé ensuite le délicat problème des cloches sonnant les heures durant la nuit. Fallait-il ou non, supprimer la répétition des sonneries, à la demande d'un particulier proche de l'église ? Une gêne évidente pour les personnes de passage qui ne sont pas accoutumées de longue date à ce qu'un clocher voisin leur balance deux fois 12 coups de bronze à minuit… Néanmoins, les villageois s'en étaient assez émus pour qu'une pétition recueille une bonne centaine de signatures contre toute velléité de toucher à une tradition plusieurs fois séculaire. Point de vue estimable. Toutefois, 10% de la population ne font pas une majorité et le conseil aurait été mieux inspiré en décidant de recourir à un vrai référendum auprès de la population.
On passa donc au vote sur le point de savoir si, oui ou non, il serait mis fin pour six ans à la réplique des heures sonnées durant la nuit. Quelques instants de brouhaha un peu confus, puis le maire nouveau décida d'en finir :
« Bon, pour les cloches…, qui est contre ? »
Des bras se lèvent, le maire commence à compter.
« Un, deux, trois…
—Attendez ! demande quelqu'un. On vote pour contre quoi ?
— Contre les cloches…, alors on est pour.
— Si c'est contre, alors c'est non.
— Pour les cloches contre la réplique !
— Contre la réplique, on arrête les cloches.
— Alors c'est le contraire, je suis pour la réplique.
— Pas contre les cloches.
— On va y arriver ! Il s'agit de savoir si on est pour l'arrêt des cloches ou contre.
— Une sonnerie sur deux seulement.
— Ou si on garde tout. »
Bien entendu, je ne peux garantir que ce dialogue soit fidèle à la délibération, mais la musique y est, sinon les paroles.
L'opposition ainsi que certains conseillers majoritaires soucieux de prouver qu'ils tiennent compte du jugement des voisins, votèrent contre le demi-silence du clocher, pour le respect de la tradition. Trois conseillers majoritaires, parmi lesquels ce troisième adjoint que, par ailleurs, je ne porte pas spécialement dans mon cœur, eurent tout de même le cran de voter pour une mesure à l'impopularité incertaine.
Ensuite, monsieur le maire nouveau se livra à un insupportable numéro d'hypocrisie pour tenter de justifier les tracasseries dont il accable l'association du GOC et le salon de thé du village —dont le propriétaire figurait comme candidat non élu sur la liste de l'ancien maire. Tout ce que fait le maire nouveau est pour le bien de ses enfants clavésiens, qu'on se le dise.
Bonjour Mr JLF
RépondreSupprimerLectrice neutre et occasionnelle de votre site, je me permets aujourd’hui d’intervenir suite à la dernière réunion du Conseil municipal en date du 2 juin et plus particulièrement sur l’intervention de E. Pavia relative aux questions diverses.
Ce jeune homme reprochait à l’équipe en place de respecter la loi, c’est à dire de vérifier l’utilisation et la destination de fonds publiques versés aux associations, de respect la loi concernant les normes des locaux à usage commerciaux sur le seul motif que nous sommes une petite commune, et que l’on peut être moins regardant avec les lois de la République. Ce discours m’a glacé d’effroi, me rappelant certains usages en cours sur la coté Varoise.
A l’heure où les citoyens demandent et réclament de plus en plus de transparence et équité, ce discours m’a paru d’un autre temps. La loi, rappelons –le évite l’arbitraire injuste.
Par ailleurs, je trouve regrettable que ses co-listiers retraités ou fonctionnaires sans soucis pour leur avenir ait envoyé au feu un jeune qui lui devra assurer son avenir à Claviers. Tous écarts de langage peuvent être très destructeur surtout en début de carrière.
J’ose croire et je le souhaite que ce jeune homme ait été mal conseillé et qu’il s’apercevra rapidement que la société ne peut fonctionner qu’avec le respect des lois et que celle-ci s’applique à tous. C’est le prix a payé pour vivre en société.
merci de votre intervention bazile 83. Je suis tout à fait d'accord avec vous. Je ne comprends pas cette intervention au cours du conseil, car me semble t-il, sous l'ancienne mairie, par mesure de sécurité, rien ne se passé. Notre ancien maire pour éviter les problèmes interdisait tous rassemblements. Mais on le sait le français a la mémoire courte et les clavésiens encore plus.Loulou
RépondreSupprimerJ'ai été également choqué par les propos tenus par M. Pavia. Ce jeune homme, enregistré tout au long de son discours par son épouse, semble croire que nous sommes un petit village et qu'il faut fermer les yeux sur les dépenses de la commune, sur les lois à respecter....
RépondreSupprimerQuant à conserver les traditions, c'est tout à fait légitime. Mais pourquoi le coq qui chantait trop tôt et trôp près de la maison d'un conseiller a t'il été tué?????????
Les coqs ne font-ils pas partis de notre vie rurale? comme les cloches, comme les vaches, comme les sangliers, comme les oliviers??
Quant à Mrs Fraysse et Clé des Songes, un petit calmant avant le conseil municipal serait à conseiller.
Une Clavésienne très très satisfaite
Votre couplet sur le respect des lois serait plus convainquant si vous vous félicitiez moins de la situation présente : une malhonnêteté commise pour s'emparer de la mairie ne vous gêne pas, mais qu'un bénévole d'association se fasse rembourser des frais en ayant choisi un modèle de statuts qui ne le prévoyait pas, vous fait hurler d'indignation… Étrange ! JLF
RépondreSupprimerM. JL FRAYSSE, il n'y a que vous pour penser qu'une malhonnêteté a été commise pour s'emparer de la mairie. Vu de votre côté vous voulez vous en convaincre, mais les clavésiens qui ne vous soutiennent pas (et croyez moi il y en a plus que vous ne croyez)sont sastisfait et attendent la suite.Un référendum, pourquoi pas une nouvelle élection. Je ne suis pas certain que le résultat soit celui que vous attendez.Quand on a un dictateur qui veut vous dicter votre conduite, il faut bien que quelques personnes se rebiffent. Et tant mieux si certaine personne le prenne mal. D'ailleurs comme nous le constatons, ça bouge et pas dans votre sens.loulou
RépondreSupprimerA une Clavésienne " très très trés heureuse "
RépondreSupprimerA vous lire, je doute fort de votre joie déguisée.
Que d'amertume et d'agressivité.
Etes vous certaine que vous aussi n'auriez pas besoin de calmant ????
A moins que votre enthousiame ne se complète que dans la médisance et l'infamie.
Quelle tristesse........
Sommes nous certains qu'il s'agit de notre ANCIEN si beau village qu'était Claviers. Quel gachis.
(Votre équipe )car d'après vos paroles vous me paraissez satisfaite du désordre et de la mauvaise ambiance qu'ils font reigner.
De mémoire de Clavésien je n'ai jamais assisté à un spectacle aussi affligeant.
Un des nombreux Clavésiens à qui on a volé nos voix.
Petite mise au point, et rêve utopique.
RépondreSupprimerN'ayant pas une amitié particulière avec le conseiller de la voisinte du cop (de la discorde), si ce n'est quelques bonjours furtifs de courtoisie.
Toutefois, restons prudents quant aux accusations non avérées portées contre les uns et aux autres, et cessons de jeter l'opprobre sur qui que se soit.
Il faut seulement dire que ce fameux cop a tout simplement fait le régal d'un renard gourmand.Tout commenous qui avons partagé le cochon qui n'était pas fameux d'ailleurs.
Toi et moi connaissons le caractère pour le moins excessif de notre amie au demeurant fort sympatique.
Respectons toutefois les contrariétés de certains.
Les voisins d'être agassés par les chants (il parait nocturne) du coq.
Respectons aussi la propriétaire des chambres d'hôtes de subir le tintement des cloches proches.
Comme il faut aussi respecter les agassements de la clé des songes, de ne pas obtenir une quelconque satisfaction.
Réjouissons nous de la réussite de notre nouvelle équipe, tout comme il faut respecter la vexation de l'ancienne.
Construisons plutot une nouvelle confiance afin que notre village retrouve son calme d'antan.
Tout comme toi je reste anonyme, mais tu me reconnaitras .....
Il m'était necessaire de faire cette petite mise point.
Allez, sans rancune!!!!!!
AHURISSANT!!!!!!!!!!!!!!!!!
RépondreSupprimerLa lecture de la lectrice qui a assisté au conseil municipal, a manifesté un certain courroux quant à une reflexion du jeune élu de la liste adverse.
Cependant, lorsque une élue toujours de la liste adverse a posé la question de connaitre la raison du refus de ne pas pouvoir se réunir pour leur réunion avec son équipe dans la salle de mariage de la mairie, lieu qui leur est pourtant du.
N'oublions pas qu'ils ont été élus aussi.
La réponse du nouveau maire qui fut la suivante :
PARCE QUE JE N'AI PAS CONFIANCE !!
Au fait, n'est ce pas à l'oeuvre que l'on connait l'artisan?
ne semble pas l'avoir choquée.
Trés curieux .
Il est vrai que j'ai senti chez elle une assez grande fragilité.
Il est plus facile de regarder la poutre du voisin, alors que la sienne lui bouche la vue.....
Facile aussi de conseiller des soins aux autres.
Il est un fait certain.... La nouvelle équipe peut s'enorgueillir d'avoir le soutien de "gent" au savoir médical 'sou'développé. Car Il me semble qu'il y a eu déja un précédent?
Hyppocrate doit encore en être tout bouleversé.
Claviers va t'il devenir une annexe hospitalière?
J'ai l'impression que le rang des anxieux s'agrandit.........
Finalement, n'oublions de dire
Merci à Mr Fraysse de nous permettre de nous exprimer.
Absente quelques jours, je reviens sur le blog et j'en reste incrédule!!!
RépondreSupprimer1) Je voudrais dire à Bazile 83 que les colistiers d'Emmanuel, "retraités ou fonctionnaires sans soucis pour leur avenir", ne l'ont pas envoyé au feu. Il est capable de réfléchir seul et même très bien! C'est lui faire injure que d'imaginer le contraire.
Il fait partie de la commission des commerces et associations et à ce titre avait des choses à dire. J'ajoute que vous considérez que la loi s'applique à tous: c'est exactement ce qu'il a dit, à tous les commerces et à toutes les associations et non à celles dont certains ont des comptes personnels à régler.
2) Je voudrais également dire à "Loulou" que Monsieur Fraysse n'est pas le seul à penser qu'une malhonnêteté a été commise pour s'emparer de la mairie. Nous sommes très nombreux:tous ceux qui ont voté pour la liste Claviers Ensemble, qui ont gagné les élections et dont on a volé les voix. Je vous rappelle que 9 élus contre 6 de la Liste Alternative font une victoire pour la liste de Dominique Antona contre celle de Gérard Pierrugues. Où trouvez-vous Monsieur Buzenet dans ces résultats? Seuls 8 Clavésiens ont voté pour lui comme maire. Cela ne fait pas une légitimité, loin s'en faut! Que de magouilles pour arriver à cet état de fait non conforme au résultat des élections et qui nous a stupéfait le soir de l'élection du maire!!!
Il y a bel et bien eu trahison, quoique vous en pensiez,et ce n'est pas acceptable.
Pour ce qui est de bouger, je ne vois rien pour le moment si ce n'est que le village se vide, que les commerçants se plaignent et qu'il règne une ambiance détestable....
Trop drôle ! M. Fraysse,
RépondreSupprimerVos articles ... sont ce qu'ils sont : utiles et avisés pour certains,stériles et vainement polémistes pour d'autres . Pour moi, je n'ai pas de réelle opinion jusqu'ici, je lis, comme certains, de temps en temps quelques pages. Ce qui me tient à coeur au point de vous écrire c'est la notion d'exemple. L'humour c'est bien. C'est Utile, c'est nécessaire et rire c'est bon.Par contre se moquer des différences ... sous couvert d'(excusez moi) "amuser la galerie" c'est moche ! et c'est pas drôle. exemple: Me Roquemaure boite ? Oui, elle souffre d'un genou, elle a mal. A titre d'exemple, comptez vous vous amuser bientôt aux dépends des gros? des cancéreux? des noirs? des moches? allons, revoyez votre copie, vous pourriez valoir mieux. Bonne journée. Jeannot
M. Jeannot,
RépondreSupprimerVotre commentaire me laisse perplexe, dans aucun billet je ne me suis permis de railler des faiblesses physiques d'un ou d'une adversaire, pratiquant en cela un humour typique des gens d'extrème droite, que je condamne. Je crois au contraire m'être toujours attaché dans toutes mes activités au respect des différences, sur le plan humain. Lorsque je vise ici quelqu'un, il s'agit en principe de ses fonctions publiques, de sa conquête du pouvoir municipal, ou de ses prises de position dans nos différents actuels. La conseillère dont vous parlez n'a jamais fait l'objet de ma part d'attaques envers sa personne : j'ai même refusé la publication de commentaires injurieux la visant. Faite-vous allusion aux propos de «l'anonyme ahurissant» ? S'ils contiennent des insinuations déplacées, j'avoue qu'elles m'ont échappé : je suis loin de connaître en détails les faiblesses ou les mérites privés de chaque conseiller. Et tout cela n'arriverait pas si chacun ici voulait bien prendre la responsabilité de ses écrits en sortant de l'anonymat, car il me semble évident que les mots seraient alors plus judicieusement pesés. JLF
M. Fraysse, puis je vous suggérer de relire votre prose?
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