Le Benoit XVI Nouveau est arrivé, on va le boire jusqu'à la lie pendant quatre jours. Aussi généreusement distribué que le Château Sarkozy, mais plus concentré. De la télé à la moindre couverture de journal, que ce soit par dévotion ou par inadvertance, chacun aura sa dose.
Ah, le pape! impossible de passer à côté de sa visite sur la blogosphère, en particulier sur Partageons Mon Avis, qui publie un document historique méritant le détour… Et puis, ici ou là, peu ou prou, tout le monde ou presque, y va de son billet. Alors, un Benoit, ça va, trois Benoit, bonjour les dégats, surtout en cocktail avec Sarkozy. Je me contenterai d'ironiser sur le fait que Nicolas Sarkozy reçoit en grande pompe un chef religieux, après avoir refusé, par pusillanimité politique, d'accueillir cette autre grande figure religieuse qu'est le dalaï lama. Rencontrer officiellement le leader tibétain eut ajouté, au simple hommage rendu à un système de pensée pacifiste, un signe fort en faveur des droits de l'homme. Dérouler le tapis rouge au pape, copiner avec lui pour dénaturer notre laïcité essentielle, c'est donner du crédit aux prétentions de l'Église à fourrer son nez dans nos lits, à s'arroger des droits sur la vie de nos femmes et de nos filles…, bref, à se mêler de ce qui ne la regarde pas. En quelque sorte, c'est partager sa tentation de châtrer les droits de l'homme.
Ah, le pape! impossible de passer à côté de sa visite sur la blogosphère, en particulier sur Partageons Mon Avis, qui publie un document historique méritant le détour… Et puis, ici ou là, peu ou prou, tout le monde ou presque, y va de son billet. Alors, un Benoit, ça va, trois Benoit, bonjour les dégats, surtout en cocktail avec Sarkozy. Je me contenterai d'ironiser sur le fait que Nicolas Sarkozy reçoit en grande pompe un chef religieux, après avoir refusé, par pusillanimité politique, d'accueillir cette autre grande figure religieuse qu'est le dalaï lama. Rencontrer officiellement le leader tibétain eut ajouté, au simple hommage rendu à un système de pensée pacifiste, un signe fort en faveur des droits de l'homme. Dérouler le tapis rouge au pape, copiner avec lui pour dénaturer notre laïcité essentielle, c'est donner du crédit aux prétentions de l'Église à fourrer son nez dans nos lits, à s'arroger des droits sur la vie de nos femmes et de nos filles…, bref, à se mêler de ce qui ne la regarde pas. En quelque sorte, c'est partager sa tentation de châtrer les droits de l'homme.
Faut toujours faire des billets quand le pape vient !
RépondreSupprimer