Et si l'on goûtait un peu au succédané de démocratie que M. Sarkosy a feint d'octroyer à son bon peuple, persuadé que celui-ci ne parviendrait jamais à s'en servir ? Je veux parler du référendum d'initiative prétendument populaire, que les conditions d'emploi rendent à peu près inutilisable. Déjà, avoir osé parler d'initiative populaire est une arnaque, car le nom qui convient est : référendum d'initiative parlementaire. N'oublions jamais que nous vivons dans un régime confiscatoire usurpant le nom de démocratie. Ceci rappelé, 184 parlementaires peuvent prendre l'initiative de proposer un référendum sur une question particulière, lorsqu'ils sont soutenus par 4 millions de français. Une paille. Et il faut encore obtenir l'accord des deux chambres du parlement… Cela s'appelle se moquer du peuple. Néanmoins, avec l'affaire de la privatisation rampante de La Poste, les français tiennent peut-être une occasion de moucher le président Sarkosy. En effet, s'il est un domaine où la grande majorité des gens est attachée à son service public, c'est bien celui de la Poste. L'espoir existe donc de voir les français se mobiliser en masse. Dans un village comme celui où j'habite, Claviers, le bureau de poste qui a déjà réduit ses horaires d'ouverture pourrait bien disparaître un jour ou l'autre. Avec une poste privatisée, cela ne fera pas un pli. J'ai déjà dit quelques mots à ce sujet dans un précédent billet. Donc, il est parfaitement envisageable de réunir le nombre de signatures nécessaire au déclenchement d'une démarche référendaire… Chaque signature sera comptée, alors ne dites pas que les pétitions ne servent à rien, que vous avez quelque chose de plus important à faire avant. Si vous tenez à votre service public, c'est le moment de le manifester, signez la pétition !
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