Quand nous aurons terminé de pester ou de ricaner sur le fait que l'addition de la crise financière sera payée par les contribuables qui n'y sont pour rien, il faudra bien regarder les choses en face. C'est à dire que les gouvernements des pays concernés n'avaient pas d'autre choix. Pas d'autre choix pour sauver l'équilibre du monde tel qu'ils le conçoivent et tel que les populations souhaitent s'en accommoder, dans leur majorité. Sauver le capitalisme et ses composantes : politiques autant qu'économiques. On peut supposer qu'une débâcle totale du système bancaire aurait entraîné en très peu de temps l'arrêt de pans entiers de l'activité économique. Une montée vertigineuse du chômage et l'explosion du ressentiment des peuples. Je crois que c'est surtout cela que les chefs d'états participant aux réunions extraordinaires de ces derniers jours avaient à l'esprit. Et comme personne en Europe —à l'exception des minorités révolutionnaires—, ne souhaite l'arrivée du chaos, les intérêts de tous se rejoignent.
On nous fait payer la continuité d'une société familière et la perpétuation d'un système politico-économique aberrant, mais sans alternative crédible. D'une certaine façon nous pouvons être soulagés et remercier Gordon Brown d'avoir inventé la méthode de semi-nationalisation des banques en péril appliquée aujourd'hui. Remarquons en passant que ce remède "miraculeux" ne doit rien à Nicolas Sarkozy : ce dernier peut seulement être rendu responsable de l'état désastreux de notre pays face à la crise.
Il reste que nous sommes, citoyens ordinaires, totalement démunis pour imposer un changement significatif aux maîtres de l'argent et de l'économie. En particulier nous, français, avec notre opposition entravée par les étapes de sa reconstruction. Sinon, peut-être serait-il venu de ses rangs des propositions valables pour nettoyer durablement les écuries du monde des affaires.
P.S. Le blog «Les amis de Fansolo» est ouvert, vous pouvez dès à présent y prendre connaissance de l'appel à la solidarité en faveur d'Antoine Bardet.
On nous fait payer la continuité d'une société familière et la perpétuation d'un système politico-économique aberrant, mais sans alternative crédible. D'une certaine façon nous pouvons être soulagés et remercier Gordon Brown d'avoir inventé la méthode de semi-nationalisation des banques en péril appliquée aujourd'hui. Remarquons en passant que ce remède "miraculeux" ne doit rien à Nicolas Sarkozy : ce dernier peut seulement être rendu responsable de l'état désastreux de notre pays face à la crise.
Il reste que nous sommes, citoyens ordinaires, totalement démunis pour imposer un changement significatif aux maîtres de l'argent et de l'économie. En particulier nous, français, avec notre opposition entravée par les étapes de sa reconstruction. Sinon, peut-être serait-il venu de ses rangs des propositions valables pour nettoyer durablement les écuries du monde des affaires.
P.S. Le blog «Les amis de Fansolo» est ouvert, vous pouvez dès à présent y prendre connaissance de l'appel à la solidarité en faveur d'Antoine Bardet.
nous voilà donc entre le chaos et voter mieux la prochaine fois mais pour qui et ce sera trop tard....
RépondreSupprimerjuste en passant, il n'y a pas que la crise et l'économie qui craquent.
La culture est gravement atteinte (voir l'histoire caractéristique de la MC93 et de la comédie-française)et les états généraux de la presse sont un traquenard de plus!