Ne plus suivre que distraitement l'actualité du PS, parce que le séisme de cette mauvaise élection avait moins d'importance que la colère des éléments naturels à ma porte, m'a épargné les affres des passions partisanes. Aujourd'hui seulement, comme on découvre au petit jour l'étendue des dommages, je m'aperçois que le parti socialiste est dévasté. L'image donnée par sa direction actuelle achève de réduire en poussière le peu de crédit que l'on pouvait lui accorder, les militants sont déchirés, le pays médusé. J'ai entendu qu'un sondage faisait mettre par l'opinion publique son grain de sel sur la plaie ouverte. Les gens donneraient tort à Ségolène Royal… Qui a bien pu avoir l'idée de consulter l'opinion publique à propos d'une situation aussi embrouillée? Conformiste à vomir, l'opinion publique est une dépouille dont ces scientifiques du dimanche que sont les sondeurs tirent à peu près ce qu'ils veulent. Un cadavre de la démocratie. Demain un autre institut, pour autre média, lui arrachera peut-être l'avis contraire. Et le PS ne sera pas plus avancé.
Si je comprends bien, mis à part les aubryens frénétiques et les ségolénistes ulcérés, une bonne partie des militants —et des sympathisants— souhaiterait sortir de cet embrouillamini par le haut, en recomposant l'appareil dirigeant avec de nouvelles têtes. Ce serait sans doute le moment où s'imposerait une révolution interne, mais le petit peuple socialiste révolté est éparpillé à travers la France, et dans la Bastille à prendre, rue de Solférino, sont retranchés des gens résolus à défendre leur influence et leurs intérêts personnels. Seuls, ils tiennent pour le moment l'exorbitant pouvoir de peser le juste et l'injuste. Je n'aimerais pas être à leur place et avoir à valider un résultat électoral entaché d'irrégularités.
Si je comprends bien, mis à part les aubryens frénétiques et les ségolénistes ulcérés, une bonne partie des militants —et des sympathisants— souhaiterait sortir de cet embrouillamini par le haut, en recomposant l'appareil dirigeant avec de nouvelles têtes. Ce serait sans doute le moment où s'imposerait une révolution interne, mais le petit peuple socialiste révolté est éparpillé à travers la France, et dans la Bastille à prendre, rue de Solférino, sont retranchés des gens résolus à défendre leur influence et leurs intérêts personnels. Seuls, ils tiennent pour le moment l'exorbitant pouvoir de peser le juste et l'injuste. Je n'aimerais pas être à leur place et avoir à valider un résultat électoral entaché d'irrégularités.
Pour un parti de gauche, porteur en principe des valeurs de justice, de fraternité, l'expression de la volonté des militants me paraît plus qu'ailleurs encore appeler le respect. Une élection en son sein, comme la femme de César, doit être insoupçonnable. Un doute, une malversation, seraient inexcusables ; des doutes, des malversations, réduiraient à néant le sens d'un scrutin. Plus que jamais, il me semble que se fait sentir le besoin d'un renouvellement complet du PS et que ses
règles soient réformées assez profondément pour que demain, de nouveaux blocages ne puissent apparaître.
PS. Nicolas donne le résultat! Gaël nous parle des SDF du bois de Vincenne. Sur la situation au PS j'ai lu deux bons billets de La Pire Racaille, et celui de M. Poireau vaut le déplacement, comme d'habitude.
règles soient réformées assez profondément pour que demain, de nouveaux blocages ne puissent apparaître.
PS. Nicolas donne le résultat! Gaël nous parle des SDF du bois de Vincenne. Sur la situation au PS j'ai lu deux bons billets de La Pire Racaille, et celui de M. Poireau vaut le déplacement, comme d'habitude.
he ben voilà... le CN a décidé de donner les clés du Parti à Martine Aubry...
RépondreSupprimersas sympathisant(e)s ont l'air contents, espérons que cela soit un nouveau commencement pour ce parti
moi je dois avouer que je ne comprend toujours pas cette volonté de présidentialiser cette élection
Poireau est universel !
RépondreSupprimerGaël,
La volonté vient d'où ?
Tiens ! Je vais répondre à Gaël plus précisément. "Elle" avait mis sa candidature au Frigidaire. Il suffisait qu'"elle" présente Peillon ou Dray et l'affaire était dans le sac... "Elle" a tout foiré et foutu le PS dans l'opposition pour 342 ans.
RépondreSupprimeron est d'accord... euh je ne suis ni royaliste ni aubryiste, je tiens à le signaler
RépondreSupprimerOui Gaël, le CN a décidé, toujours dans l'opacité et sans unanimité, que Martine Aubry est l'élue des militants… C'est fait, donc, et il semble bien que Ségolène Royal reconnaît ce choix. Donc il ne reste plus qu'à espérer que les passions retombent.
RépondreSupprimerNicolas, c'est juste, Poireau a l'art d'élargir le débat. Pour la candidature de Ségolène au "Frigidaire", peut-être as-tu raison, et il faudra alors la rendre responsable des 342 ans d'échec qui attendent le PS avec Martine Aubry. Elle est fichue de rester 342 ans Première Secrétaire.
Cette bagarre de cheftaines (et je ne n'en dis pas plus parce que quand je suis énervée j'ai un vocabulaire de charretière) a fait qu'il n'y a plus d'opposition en france, que la droite pendant ce temps là fait ce qu'elle veut peinardement. On marche sur la tête. Espèrons qu'elles, ils et tutti quanti tournent la page, retroussent ses manches et se mettent immédiatement au boulot!
RépondreSupprimerEt j'espère aussi que vous serez nombreux à voter pour les prud'hommales parce qu'avec les plans en tout genre qu'on nous prépare, là aussi, va y avoir du boulot!
Et c'est Martine Aubry qui a téléphoné à Royal pour dire : "si tu te présentes, je n'y vais pas, tandis que Peillon, je le dégomme". Sacrément rusée, la Martine, du début jusqu'à la fin.
RépondreSupprimer(Et merci!)
RépondreSupprimerOmelette… Oui, j'ai lu ça aussi quelque part. Bienvenue, et bravo pour tes billets!
RépondreSupprimerMartine, rien à ajouter à votre commentaire, il est temps que tout le monde se ressaisisse!
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