Les associations caritatives s'inquiètent des effets de la crise sur la générosité habituelle des français. On les comprend, d'autant que lassitude et agacement tendent parfois à s'installer dans les esprits, devant la multiplication et la récurrence des sollicitations. J'ai entendu plusieurs fois, tirée de l'oubli, l'ancienne boutade : «c'est au gouvernement de payer pour les malheureux, on fera la quête pour la bombe atomique!». Et c'est vrai que dans une société bien faite, aux ressources néanmoins limitées, l'argent public devrait servir en priorité à la solidarité… Personnellement, je serais d'avis que le train de vie du Président et de son gouvernement dépende de la générosité nationale, exprimée au cours d'une sorte de "civithon"'. Outre que cela dégagerait des sommes appréciables à des fins humanitaires, nous aurions ainsi l'occasion démocratique de traiter nos élus selon notre degré de satisfaction. Ah! le plaisir de glisser un vieux bouton de culotte dans le tronc réservé à M. Sarkozy!
Il s'agit malheureusement, et pour longtemps encore, d'une chimère. Alors qu'aujourd'hui, là, tout de suite, des gens souffrent et meurent, quand les états font mal leur travail —c'est du moins mon opinion. Ces gens attendent notre aide, parce que les difficultés que nous connaissons à cause de la crise sont encore plus dures pour eux.
Lundi 1er décembre sera la journée mondiale de lutte contre le sida.À travers le monde, 33 millions d'être humains sont séropositifs et parmi eux, 30 millions de personnes n'ont pas accès à un traitement. Un scandale!
Nous pouvons tous, ou presque tous, faire un geste, un don à la mesure de nos moyens.C'est pour cela que je reproduis ci-dessous l'appel de l'association AIDES :
(cliquez sur l'article pour l'afficher dans une autre fenêtre)
PS: en complément à mon billet d'hier sur la délinquance juvénile, Tulipe m'a communiqué le lien d'un excellent article du "Monde diplomatique" que je vous propose de lire.
En ce qui concerne l'article sur la jeunesse délinquante, une petite question innocente :
RépondreSupprimeraprès avoir souhaité supprimer les Rased, notre président aurait-il l'intention de vouloir supprimer aussi les éducateurs spécialisés ?
Merci pour cet article Tulipe.
En ce qui concerne le billet du Coucou... j'adhère complètement. J'ai souvent eu ce raisonnement dans la tête sans parvenir à le formuler ainsi... je suis heureuse que vous (tu) l'ayez (aies) fait !
Quant aux dons, je suis donatrice mensuelle pour le Sida (et autres)... tout le monde peut le faire ! Ne serait ce qu'un euro multiplié par X individus... !!
Bérénice, je ne doute pas que M.Sarkozy, qui travaille le dimanche, comme on sait, viendra répondre en personne à ta question d'ici peu…
RépondreSupprimerSur les dons pour le Sida, en théorie, oui, tout le monde pourrait le faire… sauf ceux qui n'ont pas un rond.
Merci d'avoir apprécié le billet "décalé" et de le dire. Ouf! J'ai parfois l'impression de tenir des discours qui m'amusent, moi, mais sont incompréhensibles pour les lecteurs. Je n'aime pas paraphraser les articles des vrais journalistes. Bref, il y a souvent moyen de dire ce que l'on pense et de glisser l'actualité sous un délire apparent.
Oui, il y a les effets de la crise..c'est certain.Personnellement ce qui m'embête le plus , ce sont les multiples scandales qui ont émaillés les diverses organisations caritatives. On ne les compte plus, tant il y en a. Ces gens devraient être poursuivis pour "crime contre l'humanité " et je pèse mes mots. En effet, l'argent détourné ou bloqué pour produire des "intérêts" aurait pu sauver bon nombre de personnes. j'envoie un chèque de temps en temps à "médecins sans frontière", en espérant qu'il servira...;D'autre part, je préfère l'aide "directe" apportée à un malheureux rencontré en rue, sans publicité, sans intermédiaire...
RépondreSupprimerWalk, d'accord, nous avons tous été scandalisés par ces détournements, mais les malades, les miséreux, n'en existent pas moins. Et les porteurs du VIH non traités vivent essentiellement en Afrique: tu n'auras pas facilement l'occasion de leur offrir un traitement de la main à la main…
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