Le Bien-Aimé, notre très cher Nicolas 1er était ces jours-ci de passage dans une classe du Lycée Nicolas 1er. Une de ces visites improvisées comme il les aime, qui lui permettent de regarder le peuple dans le blanc des yeux, avec une confiance réciproque. Nous profitons d'ailleurs de l'occasion offerte par cet événement pour démentir catégoriquement une rumeur malveillante. Des terroristes anarchistes font en effet courir le bruit que l'Empereur préférerait désormais les déplacements surprise, par crainte d'être la cible d'un lancer de chaussure ou d'œuf pourri, et aussi afin d'éviter le déploiement de troupe sur son passage, toujours inquiétant. Cela est faux, évidemment, comme le démontrent tous les sondages de mon opinion. J'aime l'Empereur, je suis Franchois, donc tous les Franchois aiment l'Empereur!
Ainsi, le Bien-Aimé, escorté du plus simple appareil de son service: le sapir de la Bonne éducation impériale, le coiffeur, le porte-trône pliant, vingt gardes du corps, le médecin, l'infirmière, et le chihuaha de cette dernière, fit irruption dans une classe.
Le hasard voulut qu'il débarquât pendant un cours d'éducation sexuelle, alors que l'enseignante commentait une diapositive projetée sur un écran. L'image représentait un couple juvénile de ces coléoptères cryptotétrames, mieux connus sous le nom de coccinelles, tendrement chevauché. Une fois apaisée l'émotion suscitée par sa présence, le Bien-Aimé prit place sur son trône de voyage, et pria la professeur de continuer comme s'il n'était pas là. Le visage de la brave femme afficha soudain un teint de coccinellidé, et bredouillante, elle informa le monarque de la nature particulière de la leçon. Nicolas 1er l'invita tout de même à pousuivre, en l'assurant qu'il n'y avait pas offense…
On apprit donc toute la difficulté qu'il peut y avoir, dans le monde animal en général et les coléoptères en particulier, à enfiler un préservatif sur une phallobase parfois compliquée de paramères. Un inconvénient dont le genre humain n'a pas à souffrir les effets réfrigérants.
À la fin du cours s'engagea un intéressant débat à portée philosophique, entre Nicolas 1er et certains lycéens, à propos du sens de la vie.
«La meilleure façon de trouver le plaisir, c'est de mettre de l'effort, observa notamment le Bien-Aimé.
—M'sieur l'empereur, vous croyez que l'effort est plus grand pour l'homme ou pour la femme?»
Sans se laisser démonter par cette question d'une élève impertinente, le monarque répondit:
«C'est pareil, ça dépend comment on se place.
Et il ajouta avec un bon sourire:
—Le plaisir vient de la récompense de voir que l'effort qu'on a engagé porte ses fruits.»
Il se dit bien d'autres choses au cours de cet entretien improvisé, qui nous fit découvrir une nouvelle facette du diamant impérial. Nous terminerons ce modeste compte rendu en détachant simplement de la gemme ce pur éclat, en guise de conclusion:
«Si c'est parce que j'ai du plaisir: j'apprends (…) Il y a une dimension, quand même. Faut comprendre ça… C'est la vie.»
source photoAinsi, le Bien-Aimé, escorté du plus simple appareil de son service: le sapir de la Bonne éducation impériale, le coiffeur, le porte-trône pliant, vingt gardes du corps, le médecin, l'infirmière, et le chihuaha de cette dernière, fit irruption dans une classe.
Le hasard voulut qu'il débarquât pendant un cours d'éducation sexuelle, alors que l'enseignante commentait une diapositive projetée sur un écran. L'image représentait un couple juvénile de ces coléoptères cryptotétrames, mieux connus sous le nom de coccinelles, tendrement chevauché. Une fois apaisée l'émotion suscitée par sa présence, le Bien-Aimé prit place sur son trône de voyage, et pria la professeur de continuer comme s'il n'était pas là. Le visage de la brave femme afficha soudain un teint de coccinellidé, et bredouillante, elle informa le monarque de la nature particulière de la leçon. Nicolas 1er l'invita tout de même à pousuivre, en l'assurant qu'il n'y avait pas offense…
On apprit donc toute la difficulté qu'il peut y avoir, dans le monde animal en général et les coléoptères en particulier, à enfiler un préservatif sur une phallobase parfois compliquée de paramères. Un inconvénient dont le genre humain n'a pas à souffrir les effets réfrigérants.
À la fin du cours s'engagea un intéressant débat à portée philosophique, entre Nicolas 1er et certains lycéens, à propos du sens de la vie.
«La meilleure façon de trouver le plaisir, c'est de mettre de l'effort, observa notamment le Bien-Aimé.
—M'sieur l'empereur, vous croyez que l'effort est plus grand pour l'homme ou pour la femme?»
Sans se laisser démonter par cette question d'une élève impertinente, le monarque répondit:
«C'est pareil, ça dépend comment on se place.
Et il ajouta avec un bon sourire:
—Le plaisir vient de la récompense de voir que l'effort qu'on a engagé porte ses fruits.»
Il se dit bien d'autres choses au cours de cet entretien improvisé, qui nous fit découvrir une nouvelle facette du diamant impérial. Nous terminerons ce modeste compte rendu en détachant simplement de la gemme ce pur éclat, en guise de conclusion:
«Si c'est parce que j'ai du plaisir: j'apprends (…) Il y a une dimension, quand même. Faut comprendre ça… C'est la vie.»
Fiction très librement inspirée d'un blog de Libé et d'une vidéo de lycéeepourtous, sur YouTube, avec la contribution involontaire de M. Sarkozy
Un pur régal!Je suis bon public je sais, mais il faut savoir le dire et c'est un pur régal de te lire!!
RépondreSupprimerSuper ton texte merci à toi p'tit coucou
RépondreSupprimerMaco, France, merci à vous deux…
RépondreSupprimerNotre empereur me laisse admirative ! Osez ainsi se méler à des esprits encore si peu conditionnés... Quel courage !
RépondreSupprimer;-)
Mlle ciguë, il est intrépide, l'Empereur! :-)
RépondreSupprimerBravo !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
RépondreSupprimerLe coup du trône pliant me laisse plié de manière impériale !
J'avais la séquence vidéo et je n'avais pas eu le temps de me lancer dans un article forcèment moqueur [ceux qui ne sont pas d'accord avec cette phrase n'ont pas bien vu la video !]. Le ridicule présidentiel n'a jamais été aussi élevé, pas besoin de sondages !
:-))
Poireau, elle était tellement tentante, cette vidéo…
RépondreSupprimerMerci de l'appréciation, venant de toi, elle a son prix! :-)