Pages

mercredi 1 avril 2009

Un nouvel outil contre la crise au G20 !

D'après des informations relayées ces dernières heures par les meilleurs titres économiques de la presse internationale tels que le Walk Street Journal, City Hole, L'Echo, L'Attribut de l'économie, Le Temps d'Helvétie, de même que le supplément Bas de laine du Monde de demain, à paraître ce soir, les chefs d'États réunis pour le G20 de Londres vont bénéficier en avant-première d'un extraordinaire instrument d'évaluation économique.
Celui-ci a été mis au point dans le plus grand secret par l'
OELU, organisation des économistes libéraux unis, institution œuvrant sous le haut patronage de l'ONU, à l'issue de plusieurs années de collaboration fructueuse avec la NASA et l'état-major de l'OTAN.
De quoi s'agit-il? Tenez-vous bien: ni plus ni moins que de mettre à la disposition des grands décideurs de la planète, politiques, patrons des multinationales de l'industrie et de la finance, des cartes prévisionnelles de l'évolution économique au cours des 24 heures à venir. Ces cartes, établies d'après des images en provenance d'une constellation de micros satellites lancés avec succès en 2006 —constellation baptisée du nom de code
Ecostat—, seront mises à jour quotidiennement et devraient permettre une appréciation de la crise actuelle d'une finesse incomparable.
Disons le carrément: l'économie est en passe d'entrer avec éclat dans la catégorie enviée des sciences presque exactes, où elle va désormais rivaliser avec la météorologie.
Les journaux ne divulguent guère d'explications sur les moyens techniques mis en œuvre pour visualiser l'atmosphère économique et cartographier son état exact, mais il semblerait que soient mis en jeu des capteurs d'ondes émotionnelles, monétaires, et douloureuses, parmi d'autres mesures.
On imagine sans peine le soulagement à venir des gouvernants de la planète comme de celui des économistes libéraux, qui se voyaient déjà dans l'incapacité de sortir de leur domicile sans courir le risque de récolter un œuf en pleine poire ! Quoi qu'il en soit, il suffira au lecteur de se reporter à la carte ci-dessous pour apprécier la portée véritablement révolutionnaire de cette innovation. Chapeau, messieurs les économistes!




la carte servant de base à l'illustration est un planisphère oblique, projection Bertin , de 1953

6 commentaires:

  1. une nouvelle monnaie risque de naître à cette réunion c'est le Madelin ce grand visionnaire!

    RépondreSupprimer
  2. La mesure du bonheur économique, c'est pas une promesse en chocolat, ça ?
    :-))

    RépondreSupprimer
  3. Macao, pouah! avec un nom pareil qui aura confiance?

    M. Poireau, peut-être, mais on mangera la sonde avec plaisir! :-))

    RépondreSupprimer
  4. L'afrique du sud ne s'en relèvera pas...

    RépondreSupprimer
  5. Homer, au contraire: l'Afrique du Sud rebondira la première. Regarde donc la carte: une analyse fine permet de constater que la crise est partie des environs de Beaufort-West, en lisière du Parc National de Karoo. Ce qui suggère que le virus des subprimes pourrait avoir été contracté par un banquier américain de passage, lequel aurait eu un commerce coupable avec une femelle pachyderme. On voit nettement l'épidémie gagner ensuite l'Amérique, puis l'Europe, etc… Donc, l'Afrique du Sud devrait sortir de la crise avant le reste du monde.

    Allo Nicolas, ici la pluie, aujourd'hui comme hier…

    RépondreSupprimer

Les commentaires ANONYMES ne sont pas acceptés. Merci de prendre au moins un pseudonyme.