De source bien informée, on nous signale que 1500 voitures, camionnettes, et véhicules divers, seraient partis en fumée la nuit du 14 juillet, détruits dans l'incendie de l'une des plus belles collections de modèles réduits du monde. À cette heure, on ne connaît ni le lieu du sinistre, ni le nom du propriétaire des miniatures détruites par le feu. Il est probable que nous n'en saurons pas davantage avant longtemps, puisque toute information touchant des véhicules brûlés est désormais classifiée secret d'état. Certes, il ne s'agit que de jouets, mais la consigne est stricte, et, sans rire, on a vu des hauts fonctionnaires sanctionnés pour moins que ça, en sarkozie…
Trêve de plaisanterie. Cette entrée en matière visait simplement à railler l'attitude du ministre des basses œuvres de Nicolas Sarkozy, l'ami sûr du président, Brice Hortefeux. Celui-ci a en effet ordonné à tous ses services comme aux préfectures de taire le bilan des deux nuits de fête nationale, quant au nombre de véhicules incendiés. Il est tout à fait extraordinaire que des informations qui ne relèvent pas de la défense nationale soient gardées secrètes.
Quelle peut bien être la raison de cet abus de pouvoir? La réponse est simple: sous prétexte de ne pas valoriser les actes de vandalisme des bandes de voyous, il s'agit de cacher le bilan en hausse de ces déprédations rituelles. Les Français n'ont pas le droit de savoir que Nicolas Sarkozy est en échec perpétuel en matière de sécurité, domaine où il aime à parader pour tenter de faire oublier la nocivité de sa politique.
Ce n'est pourtant pas en mettant à la tête du ministère de l'intérieur son homme de confiance qu'il fera changer les choses…
En vérité, Nicolas Sarkozy est l'insécurité incarnée, l'homme qui n'a cessé de la faire grandir du jour où il a été en mesure d'exercer des responsabilités dans le domaine de l'ordre. Comment oublier son rôle néfaste, alors qu'il était ministre de l'intérieur de Jacques Chirac, dans la montée des rancœurs qui menèrent aux émeutes de l'hiver 2005?
Il n'est question en aucune façon d'excuser les violences gratuites de l'engeance incivilisée de nos banlieues, mais simplement de constater que toute la politique de M. Sarkozy conduit à faire de la société une jungle. Jungle dans le travail, l'économie, l'exposition sociale… Jungle dans la rue.
C'est cela qu'il s'agit de dissimuler aussi longtemps que cela sera possible: l'incapacité de la maison Sarkozy a faire vivre les Français dans la sérénité. Quand vous mettez une tête de désordre au sommet de l'état, comment voulez-vous qu'elle inspire le respect?
source image
Trêve de plaisanterie. Cette entrée en matière visait simplement à railler l'attitude du ministre des basses œuvres de Nicolas Sarkozy, l'ami sûr du président, Brice Hortefeux. Celui-ci a en effet ordonné à tous ses services comme aux préfectures de taire le bilan des deux nuits de fête nationale, quant au nombre de véhicules incendiés. Il est tout à fait extraordinaire que des informations qui ne relèvent pas de la défense nationale soient gardées secrètes.
Quelle peut bien être la raison de cet abus de pouvoir? La réponse est simple: sous prétexte de ne pas valoriser les actes de vandalisme des bandes de voyous, il s'agit de cacher le bilan en hausse de ces déprédations rituelles. Les Français n'ont pas le droit de savoir que Nicolas Sarkozy est en échec perpétuel en matière de sécurité, domaine où il aime à parader pour tenter de faire oublier la nocivité de sa politique.
Ce n'est pourtant pas en mettant à la tête du ministère de l'intérieur son homme de confiance qu'il fera changer les choses…
En vérité, Nicolas Sarkozy est l'insécurité incarnée, l'homme qui n'a cessé de la faire grandir du jour où il a été en mesure d'exercer des responsabilités dans le domaine de l'ordre. Comment oublier son rôle néfaste, alors qu'il était ministre de l'intérieur de Jacques Chirac, dans la montée des rancœurs qui menèrent aux émeutes de l'hiver 2005?
Il n'est question en aucune façon d'excuser les violences gratuites de l'engeance incivilisée de nos banlieues, mais simplement de constater que toute la politique de M. Sarkozy conduit à faire de la société une jungle. Jungle dans le travail, l'économie, l'exposition sociale… Jungle dans la rue.
C'est cela qu'il s'agit de dissimuler aussi longtemps que cela sera possible: l'incapacité de la maison Sarkozy a faire vivre les Français dans la sérénité. Quand vous mettez une tête de désordre au sommet de l'état, comment voulez-vous qu'elle inspire le respect?
source image
C'est étonnant, un moniseur aussi scrupuleux que Brice Hortefeux. Il doit être fatigué, distrait...
RépondreSupprimerY fallait pas l'inviter ! Moi, je dis !
RépondreSupprimerEt paf ! ça, c'est envoyé.
RépondreSupprimerIl est le président de l'incurie, de l'amateurisme et de l'à peu près...
sa fonction lui échappe totalement car il ne peut pas même l'appréhender.
Un amateur, oui, car le seul feu qui l'anime est loin d'être sacré, il est le feu de l'arrivisme, feu de paille s'il en est.
Eric,
RépondreSupprimertu as raison, il suffit de le regarder pour constater qu'il rayonne de vertu. Peut-être est-il mal conseillé?
Jean,
nous le disons tous avec toi (en espérant parler du même)!
Poison-social,
il est aussi un illusionniste de première: personne ne semble sauter au plafond en le voyant du jour au lendemain prôner en quelque sorte "l'état providence", alors qu'il a été élu en nous promettant le libéralisme sauvage. Le temps de sortir de la crise et se faire réélire, évidemment…
Tous les rôles sont bons à jouer pour ce transformiste.
RépondreSupprimerSi le chiffre est exact ou même proche j'ai une nauséabonde qui m'irrite les naseaux!
RépondreSupprimerodeur "j'ai oublié!
RépondreSupprimerJ'écoutaios justement à ce propos, ce matin, l'exposé d'un sociolgue qui montrait que l'extension de la précarité et les politiques "sécuritaires" conduisant inéluctablement au chômage des jeunes finissait par induire une "délinquance de survie".
RépondreSupprimerIl semblerait que notre nabot coléreux, obnubilé qu'il est par la solution de la matraque, ne se soit pas encore aperçu (ou bien c'est délibéré) que quand on a un boulot, et qui permet d'en vivre dignement, on "délinque" moins que quand on galère jusqu'à 28 ans pour avoir un boulot de m... qui ne paie même pas un loyer misérable.
Le problème, voyez-vous, c'est que si le gouvernement se mettait RÉELLEMENT à combattre la sauvagerie là où elle se trouve, vous seriez les premiers à hurler au fascisme.
RépondreSupprimerEn réalité, je trouve Brice Hortefeux bien en phase avec l'époque : surtout, ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire...
@Didier,
RépondreSupprimerNon, Brice Hortefeux n'est pas en phase avec l'époque! Faut pas exagérer quand même!
Eh bien, moi, je trouve que si ! Vous vous laissez aveugler par de fausses différences...
RépondreSupprimerPoison-social,
RépondreSupprimeril s'adapte provisoirement à la crise, c'est tout.
Macao,
personne n'a aucune idée du chiffre exact. Il doit être en augmentation par rapport aux plus anciens, dans le cas contraire, l'Intérieur s'en serait félicité…
le-gout-des-autres,
je n'ai pas entendu ça, et je ne suis pas sociologue… Je ne sais pas trop que penser de ces violences gratuites, sinon qu'elles me semblent inacceptables. Ne serait-ce que d'un point de vue éducatif, il serait aberrant de les traiter avec complaisance. Et j'avoue avoir du mal à relier vandalisme et "délinquance de survie". Il a toujours existé chez certains jeunes une forme de délinquance associée à la transition vers l'âge adulte, particulièrement dans les milieux défavorisés et chez les jeunes chômeurs, mais elle restait dans des limites qui paraissent aujourd'hui pulvérisées. Mais ceci dit, je suis de ton avis: s'ils avaient un vrai boulot, ils seraient certainement moins révoltés, ou du moins le phénomène serait plus limité.
Didier,
je ne sais pas trop que vous répondre. Il est possible que vous disiez vrai, dans la mesure où la résolution de ce genre de crise sociale, ne relève pas d'une logique guerrière. Il ne suffit pas d'empêcher ces jeunes de nuire (un gouvernement, quel qu'il soit, n'y récolterai qu'une sorte de guérilla urbaine perpétuelle), il faut simultanément leur donner des raisons d'espérer, les encadrer dans un tissu associatif. Ce n'est pas pour rien que ces problèmes étaient marginaux, dans les années 50/60/70: il y avait la vitalité associative, un encadrement de fait, qui a quasiment disparu… avec la mise au rebut des idéologies, en particulier la déroute des communistes qui remplissaient ce rôle à merveille…
Sur le point précis de Brice Hortefeux, il est surtout en phase avec le besoin de N. Sarkozy de préserver sa légende sécuritaire.
Eric,
d'accord avec ta remarque à Didier.
L'époque n'est pas à ne rien voir, ne rien entendre. Elle est à cacher que toute une partie de notre population est laissée à la dérive, ce qui est la mission de B. Hortefeux.
Pourquoi Sarkozy soignerait-il un terreau dont il se nourrit ?
RépondreSupprimer:-))
M. Poireau,
RépondreSupprimerexact, mais les gens finiront peut-être par remarquer qu'il n'est pas doué pour ça en réalité, et que sa personnalité attise les désordres!