Mercredi prochain, le 12 août, les Conventions de Genève auront 60 ans. Les dernières, en fait: quatre textes ratifiés alors par 59 états, à la suite d'une conférence réunie à l'initiative de la Suisse. La toute première Convention, née de la volonté acharnée d'Henry Dunant, fondateur de la Croix Rouge, date, quant à elle de 1864. Quatorze pays européens seulement l'avaient signée. Il a existé quatre traités, corrigés par trois protocoles additionnels en 1977 et 2005.
Comme on sait, les Conventions de Genève, qui se préoccupaient à l'origine essentiellement du sort des blessés de guerre, visent aujourd'hui à protéger aussi les civils et tentent de glisser un zeste d'humanité dans les conflits. On comprend qu'il faille autant de traités et d'addenda pour tenter d'améliorer sans cesse une matière aussi ingrate…
Sans cesse bafoués sur le terrain de combat, ils n'en marquent pas moins un des premiers pas, sinon le premier, dans l'émergence d'un droit international. Aujourd'hui, qui plus est, l'existence de la Cour pénale internationale fait échec à l'impuissance des peuples, et vient en renfort de ces textes fragiles, nos seuls remparts contre la barbarie pure.
Il faut simplement regretter l'éternelle duplicité des gens de pouvoir qui, tout en adhérant à un progrès de civilisation, tel que la création de cette CPI, s'ingénient à entraver son fonctionnement. Ainsi les crimes de guerre ne peuvent-ils être poursuivis devant la cour internationale, et sanctionnés, qu'en cas de carence de la justice du pays impliqué… Néanmoins, toutes imparfaites qu'elles soient les Conventions de Genève sont à ranger au côté de la Déclaration des droits de l'homme, elle aussi bien mal respectée, comme de précieux étalons d'un humanisme universel qui reste à fonder.
Sources: Le Temps
La Tribune de Genève
image: original des Conventions de Genève
P-S. je me demande combien de clavésiens ignorent que le village de Claviers s'enorgueillit d'avoir comme curé le père Obama, ce qui était mon cas ce matin encore. Jusqu'à ce que je découvre, via Nicolas, ce billet de l'ami Rimbus —à ne pas confondre avec cet autre texte du même Rimbus, quoique… Bien sûr, le curé ne se prénomme pas Barak, mais Santiago, et Claviers doit partager le brave homme avec trois autres villages du canton, néanmoins, ça le fait —comme on dit à Paris! Paris qui n'a qu'un banal Vingt-Trois à mettre à l'affiche de ses messes. Je me demande s'il officie avec sa casquette Obama (d'origine)? En tout cas, je crois que la saison touristique clavésienne va prendre un nouvel essor…
Comme on sait, les Conventions de Genève, qui se préoccupaient à l'origine essentiellement du sort des blessés de guerre, visent aujourd'hui à protéger aussi les civils et tentent de glisser un zeste d'humanité dans les conflits. On comprend qu'il faille autant de traités et d'addenda pour tenter d'améliorer sans cesse une matière aussi ingrate…
Sans cesse bafoués sur le terrain de combat, ils n'en marquent pas moins un des premiers pas, sinon le premier, dans l'émergence d'un droit international. Aujourd'hui, qui plus est, l'existence de la Cour pénale internationale fait échec à l'impuissance des peuples, et vient en renfort de ces textes fragiles, nos seuls remparts contre la barbarie pure.
Il faut simplement regretter l'éternelle duplicité des gens de pouvoir qui, tout en adhérant à un progrès de civilisation, tel que la création de cette CPI, s'ingénient à entraver son fonctionnement. Ainsi les crimes de guerre ne peuvent-ils être poursuivis devant la cour internationale, et sanctionnés, qu'en cas de carence de la justice du pays impliqué… Néanmoins, toutes imparfaites qu'elles soient les Conventions de Genève sont à ranger au côté de la Déclaration des droits de l'homme, elle aussi bien mal respectée, comme de précieux étalons d'un humanisme universel qui reste à fonder.
Sources: Le Temps
La Tribune de Genève
image: original des Conventions de Genève
P-S. je me demande combien de clavésiens ignorent que le village de Claviers s'enorgueillit d'avoir comme curé le père Obama, ce qui était mon cas ce matin encore. Jusqu'à ce que je découvre, via Nicolas, ce billet de l'ami Rimbus —à ne pas confondre avec cet autre texte du même Rimbus, quoique… Bien sûr, le curé ne se prénomme pas Barak, mais Santiago, et Claviers doit partager le brave homme avec trois autres villages du canton, néanmoins, ça le fait —comme on dit à Paris! Paris qui n'a qu'un banal Vingt-Trois à mettre à l'affiche de ses messes. Je me demande s'il officie avec sa casquette Obama (d'origine)? En tout cas, je crois que la saison touristique clavésienne va prendre un nouvel essor…
Un curé qui s'appelle Santiago, euh... Ca fait un peu mon curé chez les loubards
RépondreSupprimerOlivier,
RépondreSupprimerheu, avec sa casquette en plus, il y a un peu de ça… Mais, yes, he can apprivoiser les clavésiens.
On sait peu de choses sur ces institutions. Elles ouvres pour la paix: c'est déjà ça.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup cette idée d'un prêtre africain portant le patronyme d'un président américain et qui officie en France. Claviers: a melting-pot!
RépondreSupprimerEric, peut-être cet anniversaire sera-t-il l'occasion d'en apprendre davantage sur elles?
RépondreSupprimerEpamin',
oui, c'est réjouissant (abstraction faite de toute arrière pensée religieuse, qui ne me concerne pas).
Claviers comme melting-pot, je crois qu'il y a encore du chemin, mis à part la présence de résidents européens…
Je pourrai faire de nombreux calembours avec le père...... MAIS NON. JE JE VAIS TE PARLER DU PERE BARCELONNE que j'ai rencontré dans un petit village Audois Il y à fort longtemps!
RépondreSupprimerJe suis arrivé à lui demander en fin de repas ce qu'il pensait de la période de l'inquisition?Et sa réponse à fusée "nous ne pouvons être tolérant quand nous détenons la vérité"!
J'ai oublié de prendre mon dessert!
D'accord avec ton article. Je regarde ce qui se passe en ce moment du côté des préparatifs à ce qui deviendra un jour le "gouvernement mondial". On nous y prépare gentiment et ça fait relativement tant on constate que la partie démocratique d'un tel gouvernement n'est pas la première question qui se pose. J'espère qu'alors, les différents traités pourront servir à nous défendre…
RépondreSupprimer:-))
Macao,
RépondreSupprimerqu'espérais-tu, d'un curé qui s'appelle Barcelonne, aussi!
M. Poireau,
tous ces textes sont autant de garde-fou à l'arbitraire. La volonté de leurs concepteurs était de protéger les peuples… Je me demande si un gouvernement mondial verra jamais le jour, quand on voit les difficultés d'un ensemble comme l'Europe à mettre en place un super-état…
Euh... les traités européens ont dès le départ (1957, CEE) été écrits dans le sens néo-libéral, à l'exclusion de toute pensée sociale, écologique, altruiste. Repartir dans le bon sens demandera de la part des peuples de l'Europe une volonté commune et farouche de tout remettre à plat.
RépondreSupprimerJ'ai peur que cela ne soit bien difficile....
Décidément, l'Obamania s'insinue dans les coins les plus reculés de notre beau pays. Avec une communication vertueusement administrée par l'Opus Dei, un tel patronyme devrait booster l'Audimat de la messe du dimanche.
RépondreSupprimerBabelouest,
RépondreSupprimerje ne vois pas trop de quoi tu parles, précisément. Parce que, dès le départ, les motivations des conventions dites de Genève, avaient un but humanitaire, parfaitement altruiste… Ce sont les pinailleries et définitions restrictives des états qui sont entachées d'arrière-pensée, sans pour autant dépouiller totalement la démarche de son espérance pacifiste.
Katchina,
c'est inattendu, en effet… La messe de Claviers en sera-t-elle pour autant plus fréquentée? Je ne pourrai pas vous le dire: je n'y vais jamais…