Vendredi prochain sera un jour à marquer d'une pierre noire dans les annales de la république. Je ne sais pas où il faudra chercher celles-ci, et comment on s'y prend pour y caser un caillou métaphorique, mais à défaut, on pourrait déposer un bloc de charbon à l'Assemblée nationale. C'est en effet Vendredi que nous saurons si N. Sarkozy aura osé jusqu'au bout céder à ses pulsions despotiques, et installer son fils à la présidence de l'Epad. Quand bien même reculerait-il, ravalant sa rage, devant l'indignation soulevée par ce projet, et la fausse candidature de son fils serait-elle écartée au dernier moment, le mal serait fait. Aux yeux des Français comme aux yeux du monde, c'est une scène de république bananière qui se sera déroulée. Médiapart, qui consacre un article aux diverses manœuvres ayant entouré la promotion-éclair du rejeton Sarkozy, parle de centaines de journalistes accrédités pour suivre l'événement, sans compter les manifestations citoyennes organisées en signe de protestation.
Quand l'autocrate et ses porte-voix essaient de faire avaler à l'opinion publique que Jean Sarkozy est un élu comme les autres, et à ce titre légitime dans sa prétention à prendre la tête d'un établissement public, ils nous prennent pour des crétins. La carrière du jeune-homme, depuis le début, est le résultat des interventions du père, en coulisses. À chaque étape, le président Sarkozy a veillé à écarter un gêneur ou dissuader des candidatures contraires venant de son propre camp, dans un département que l'on pourrait presque qualifier de propriété privée de la droite. Un département qu'il veut garder étroitement sous son contrôle, afin d'empêcher la mise en lumière de diverses affaires peu reluisantes…
Vendredi donc, quoi qu'il arrive, la France de Sarkozy sera une fois de plus la risée du monde. Sous la Cinquième république, on a vu une fois un président désavoué par le peuple démissionner… Ah! oui, mince: c'était de Gaulle! Aucune chance que M. Sarkozy se mette en situation de risquer une censure populaire avant la fin de son mandat, il est d'une espèce qui s'incruste.
Quand l'autocrate et ses porte-voix essaient de faire avaler à l'opinion publique que Jean Sarkozy est un élu comme les autres, et à ce titre légitime dans sa prétention à prendre la tête d'un établissement public, ils nous prennent pour des crétins. La carrière du jeune-homme, depuis le début, est le résultat des interventions du père, en coulisses. À chaque étape, le président Sarkozy a veillé à écarter un gêneur ou dissuader des candidatures contraires venant de son propre camp, dans un département que l'on pourrait presque qualifier de propriété privée de la droite. Un département qu'il veut garder étroitement sous son contrôle, afin d'empêcher la mise en lumière de diverses affaires peu reluisantes…
Vendredi donc, quoi qu'il arrive, la France de Sarkozy sera une fois de plus la risée du monde. Sous la Cinquième république, on a vu une fois un président désavoué par le peuple démissionner… Ah! oui, mince: c'était de Gaulle! Aucune chance que M. Sarkozy se mette en situation de risquer une censure populaire avant la fin de son mandat, il est d'une espèce qui s'incruste.
Pas besoin d attendre vendredi, JS a décidé de renoncer, le voilà sorti grandi de cette politico-politicienne affaire. Point barre.
RépondreSupprimerTu es mauvaise langue. Jean Sarkozy a clairement dit qu'il n'en avait pas parlé avec le Président de la République. Il en a seulement parlé avec son père. C'est tout à fait différent.
RépondreSupprimer:p
L'opérette étant le genre le plus déprimant et Nanterre ayant des notes si funèbres que je fuis ...Et ce Prince Jean est le clone de la pire espèce: discours faux, appris par coeur, maintes fois répétés. On sent la machine, le clan,les conseillers...Il sort par la fenêtre, il reviendra deux fois par la grande porte. C'est plus fort qu'eux!
RépondreSupprimerCorto,
RépondreSupprimerbonne nouvelle, mais le mal est fait, et qu'il ait été obligé de renoncer n'ôte rien à l'impudence et à l'indignité de cette famille.
Ferocias,
tout est dans la nuance, en effet. Ça m'apprendra à peser plus soigneusement les situations.
Hermes,
je le trouve aussi affligeant que sont père… Espérons que tu te trompes et qu'il va disparaître peu à peu du paysage politique.
Bon sang, il faut expliquer à BA comment faire un lien et vers la première page d'un article !
RépondreSupprimer:-))
A propos de cette affaire Epad, reculons d'un pas et constatons que malgré les sommes en jeu et même avec le retrait du fiston, on n'a rien gagné en terme de démocratie !
:-))
BA,
RépondreSupprimermerci pour les lecteurs (en fait je reçois un mail du Temps avec les titres principaux)…
M. Poireau,
chaque fois que j'ai essayé d'indiquer le bout de code pour faire un lien en commentaire, ça ne marche pas.
Sur l'Epad, rien de réellement changé en effet, puisque le président sera bel et bien choisi à l'Élysée, de toute façon. En terme de démocratie, par contre, on aura réveillé la faculté d'indignation des Français, ce n'est pas rien.
BA, allez donc voir à cette adresse, la formule pour transformer vos adresses en liens. Vous la notez quelque part et la reproduisez à la demande (moi, je copie-colle)…
Le Coucou : c'est pas faux ! Mettre en colère une partie de la droite, il joue avec le feu ce Sarkozy ! :-))
RépondreSupprimerM. Poireau,
RépondreSupprimeret qu'une partie de l'électorat de droite se détache de lui, c'est essentiel pour l'avenir!