À l'approche du troisième anniversaire de l'accession au trône Franchois de l'Empereur Nicolas 1er, votre journaliste a recueilli les impressions de l'une des plus proches collaboratrices de Sa Majesté. Qui d'autre, mieux que Mlle Adèle, camériste du couple impérial, aurait pu nous confier les éléments d'un bilan sincère de ce début de règne?
Le journaliste: on peut dire que vous partagez l'intimité de l'Empereur?
Mlle Adèle: ça oui ! C'est moi qui fais le lit tous les matin et la couverture le soir… Je sais tout.
—Comment se porte le Bien Aimé?
—Sur ses pieds, toujours bien droit.
—Mais sa santé?
—Excellente, malgré qu'en ce moment, il flippe un peu. Comme il dit souvent: c'est du gros travail, la charge d'un empire!
—D'où vient cette mélancolie?
—De nulle part, vous alors! Sa Majesté, il est fidèle à Sa Gracieuse Lala, je peux jurer: moi, j'ai jamais vu de Mélancolie dans son lit.
—Je voulais parler de ses soucis, pas de sa vie privée…
—Ah, ça! C'est rapport aux rumeurs, que soi-disant y a des Franchois mécontents.
—En effet, il est question de sondages clandestins qui indiqueraient une légère baisse de popularité de Nicolas 1er. Qu'en pense-t-il?
—Que les Franchois sont des cons. À cause d'eux, il a donné un coup de pied au petit chien de Lala, et cassé exprès une potiche… Ah! et puis, il a traité le bon Saint-Henri et M. Cloclo le Béant de connards incapables… Si vous voulez mon avis, c'est le coup du prince Janou qu'est la cause de tout ça. Il a pas pu le nommer au poste qu'il voulait, à cause des médisances internationales et tout. Alors, il trouve que c'est la faute aux conseillers qui ont pas trouvé le moyen de vendre le truc à l'opinion, comme il dit. Faut dire que c'est un monde, quand même! Ça sert à quoi d'être empereur, si on peut pas faire ce qu'on veut dans son chez-moi? En plus, avec tout le mal qu'il s'est donné pour qu'on soye un pays moderne: la taxe sur les souliers, l'injustice fiscale comme des américains, l'industrialisation de l'hôpital, les parcs à chômeurs, et la prospérité qui revient, grâce au «faire travailler plus pour gagner plus»… C'est pas rien, ces choses! Il les répète tous les jours à Lala en ce moment, alors je les sais par cœur.
—En somme, est-ce un bilan positif, plutôt positif, ou très positif, que vous tirez des deux premières années de règne de notre maître à tous?
—Hyperpositif! Grâce au Bien Aimé, on est devenu un vrai pays de conte de fées: y a des gens qui rappliquent de partout pour nous voir. Vous pouvez l'écrire!
—Mlle Adèle, je vous remercie.
Propos recueillis par Le journaliste.
Muses innocentes: Rue89, Sarkofrance, PMA, Section socialiste de l'île de Ré, Je voulais vous dire…
Truculent billet à savourer...
RépondreSupprimerBien l'bonjour à l'Adèle!
Merci Adèle. Le premier Nicolas a donc un coeur, même s'il bat surtout quand il est seul avec la reine Lala. Là, il ne risque pas de malaise vagal comme pendant les manifestations de joie des couseurs de souliers, et des chaînes de montage de chaises à porteurs. L''empire croule sous les remerciements du bon peuple, au point que le maçon, un nommé Martin, renforce les colonnes du palais.
RépondreSupprimerC'est à cause de la méchanceté des franchois à l'égard du bon Nicolas 1er que le chien se prend une torgnole ! Le peuple est sans cœur, vraiment…
RépondreSupprimer:-))
Très beau bilan !
RépondreSupprimerCe monde de conte de fée serait presque tentant par rapport à la réalité...
RépondreSupprimerEpamin,
RépondreSupprimerje n'y manquerai pas, quelquefois elle fait un saut chez nous, quand ses patrons sont en vacances sur la côte…
Babelouest,
c'est vrai que l'ami Martin n'est pas de trop pour consolider la maison impériale dans le cœur de la nation.
M. Poireau,
l'ingratitude des peuples, surtout le Franchois, est presque proverbiale.
Nicolas,
merci pour lui.
Gwendal,
c'est souvent comme ça, le pays d'enfance nous attire, on a beau vieillir il conserve tous ses charmes et on en oublie ses périls.
Toujours au top mon coucou dans un pur style en pire!Doux rêves!
RépondreSupprimerVous devriez commettre un opuscule sur les contes défaits. Vous feriez un malheur. Cordialement.
RépondreSupprimerEt que pense le coucou de l'identité franchoise?Pas sûr que la camériste soit bien blanche...Elle doit venir du Bénin la demoiselle Adèle!
RépondreSupprimerMacao,
RépondreSupprimermerci, et bonne soirée!
Christophe,
si j'en juge par le nombre de lecteurs de ces contes dépenaillés, le malheur serait surtout pour moi. Merci de votre visite.
Hermes,
l'identité franchoise? Il me faudrait peut-être y songer, mais j'ai déjà joué un peu avec l'identité française, un de ces derniers jours…
Tiens, je n'ai pas fais attention au passeport d'Adèle: confisqué par Lala, sans doute? ;-)
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