Notre pays est un cas, lorsqu'on le compare à la plupart des autres dans certains domaines. Aux yeux des étrangers, la France passe en effet aisément pour excentrique, tant les préoccupations de ses citoyens paraissent s'écarter de la norme internationale. C'est notamment le cas avec la place qu'occupe la culture classique dans notre vie publique.
Un journaliste suédois a pu s'étonner ainsi de la propension de nos élites politiques à afficher leur proximité avec les grands maîtres de notre littérature. Son article s'intéresse plus particulièrement à nos grands élus, d'Edouard Balladur à Georges Pompidou (en oubliant curieusement François Mitterrand, dont l'érudition et la familiarité avec le monde des lettres étaient bien connues).
Carl Rudbeck —c'est le nom du journaliste de Sydsvenskan—, établit de savoureuses comparaisons entre son propre pays et le nôtre, dont il aime manifestement la culture. Il n'est pas étonnant que, penché sur les goûts de nos élites, il ne se soit heurté à la personnalité de Nicolas Sarkozy, lequel, constate-t-il, confirme de manière négative l'importance que nous attachons à nos classiques.
Son texte est sympathique, comme son «penchant certain pour la France, ce pays où l'histoire s'invite dans les débats quotidiens». C'est à lire sur Courrier international.
Un journaliste suédois a pu s'étonner ainsi de la propension de nos élites politiques à afficher leur proximité avec les grands maîtres de notre littérature. Son article s'intéresse plus particulièrement à nos grands élus, d'Edouard Balladur à Georges Pompidou (en oubliant curieusement François Mitterrand, dont l'érudition et la familiarité avec le monde des lettres étaient bien connues).
Carl Rudbeck —c'est le nom du journaliste de Sydsvenskan—, établit de savoureuses comparaisons entre son propre pays et le nôtre, dont il aime manifestement la culture. Il n'est pas étonnant que, penché sur les goûts de nos élites, il ne se soit heurté à la personnalité de Nicolas Sarkozy, lequel, constate-t-il, confirme de manière négative l'importance que nous attachons à nos classiques.
Son texte est sympathique, comme son «penchant certain pour la France, ce pays où l'histoire s'invite dans les débats quotidiens». C'est à lire sur Courrier international.
P-S Intox 2007 et Hypos nous rappellent fort à propos des promesses de Nicolas Sarkozy… Eric se penche avec sa précision coutumière sur la manière d'organiser les contenus du Web… Nicolas est encore au bistro, mais ça n'étonnera personne…
" Bon appétit, Messieurs ! O ministres intègres!
RépondreSupprimer- Conseillers vertueux! Voilà votre façon
- De servir, serviteurs qui pillez la maison. "
Attentat de Karachi : plainte pour corruption contre l'association de Balladur.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5h6MEP4UrJtFet85zeHRqwOORc6rA
Avec la suppression de l'Histoire en Terminale S, on risque de perdre encore un peu plus de cette identité culturelle. Faut pas s'étonner, nos politiques ne lisent pas Marc Lévy.
RépondreSupprimerQu'est-ce qu'il fout encore au bistro, Nicolas ?
RépondreSupprimerAvant, les élus de tout en haut se disaient que côtoyer un ou une auteur réputé les ferait paraitre plus neuronés qu'ils ne l'étaient. Aujourd'hui, il semble que par une sorte d'imagination négative de ce que sont les gens, il leurs faille plutôt cracher sur la culture. C'est le premier pas vers quoi, ce mépris de la pensée ?
RépondreSupprimer[Sarkozy confond souvent la notion de peuple avec ce qu'il appelle "la populace"… :-)) ].
Oups! Oublié tout le monde ici, désolé…
RépondreSupprimerBA, on suit, on suit…
Homer,
cette suppression de l'Histoire est un vrai scandale. Régulièrement, ça reprend les gouvernements, à des niveaux différents de l'éducation…
Nicolas,
on se le demande? Surtout que tu dois y être en ce moment!
M Poireau,
Avec N. Sarkozy, le mépris de la culture devient flagrant, mais il n'est pas du tout dit qu'il ne cèdera pas, à un moment quelconque à la coquetterie de publier "un livre"… Ils le font tous!