Si j'étais breton, ces jours-ci j'irais me balader dans la forêt de Paimpont, qui, comme aucun blogueur ne l'ignore, est un vestige de l'ancienne Brocéliande. Je m'y mettrais en quête de cette grotte, ou de cet arbre creux pour le moins millénaire, on ne sait, ce lieu en tout cas facile à trouver puisque marqué de neuf cercles, où la fée Viviane emprisonna Merlin l'enchanteur pour l'éternité.
Pourquoi faire? D'abord par humanité, pour délivrer ce brave homme qui doit trouver le temps long depuis l'époque d'Uther Pendragon. Je n'ignore pas qu'un tel geste aurait pour moi de lourdes conséquences, puisqu'il me faudrait ensuite prendre ce vénérable vieillard en charge. Lui obtenir un titre de séjour, le statut de réfugié politique, ce qui devrait pouvoir se faire, en l'ayant tout juste tiré de geôle. Ce serait bien le diable s'il n'obtenait pas la nationalité française à la fin, à moins que messieurs Besson et Sarkozy ne lui demandent de prouver une filiation gauloise impeccable, ou que les Anglais ne veuillent le récupérer…
Bon, il serait toujours temps de voir ça, une fois l'homme ramené dans le monde et qu'il m'aurait rendu le petit service motivant mon intervention en sa faveur. Je ne crois pas qu'il me le refuserait, pour lui ce serait si simple: un claquement de doigts, une formule magique, et hop!
Hop quoi? Dès cet instant, Mouammar Kadhafi, ce lièvre de Mars tombé sur la terre, ne pourrait prononcer une phrase sans cracher trois petits boudins noirs en ponctuation. Oui, oui, je trouve ça plus adapté à son cas que les crapauds. Nul doute que plus d'un lecteur (dans la mesure où il y en aura plus d'un, ce qui n'est jamais gagné), trouvera ce sortilège bien cruel pour un musulman. C'est un fait, et que l'on me comprenne bien: je n'ai rien à reprocher ici aux musulmans, mais au tambour-major Kadhafi, si.
Des années après avoir commandité des attentats contre les pays occidentaux —comme l'explosion d'un Boeing 747 au dessus de Lockerbie, dans laquelle disparut, entre 270 autres, une jeune fille amie de ma fille—, on le croyait rangé des voitures. Il avait fait amende honorable et les chefs d'entreprises à la tête de nos républiques, voulant croire à ses bons sentiments, à son pétrole, à ses dollars, l'avaient réintégré dans leur club.
Comme il arrive avec certains grands nerveux, M. Kadhafi rechuta, hélas, à la suite du traumatisme que fut pour lui le bref emprisonnement de son fils Hannibal à Genève. Il prit deux otages suisse en représailles. Les Suisses répliquèrent en empêchant 180 personnalités libyennes d'entrer sur le territoire européen jusqu'à nouvel ordre.
Et là, Mouammar péta les plombs une fois de plus: il appelle désormais à la guerre sainte de l'islam contre la Suisse, se référant à l'interdiction de construction de minarets que l'on sait. Bien entendu, c'est une plus belle cause à présenter à ses coreligionnaires enflammés, que l'interpellation de son voyou de fils… Et cela vous donne après coup, une drôle de coloration guerrière à l'affaire des minarets: voilà que par le verbe djihadiste du quartier-maître Kadhafi, ces malheureuses constructions vous prennent un air d'invasion venue du désert. Kadhafi est une plaie du monde: s'il vous plaît, qu'on lui fasse cracher des boudins afin que son propre peuple se détourne de lui avec dégoût!
source Merlin et Viviane dans Brocéliande
P-S comme moi sur l'annexe, M. Poireau se risque dans le concours de billets d'amour lancé par See-Mee… Après Dedalus et Gauche de combat, Rimbus fait le point sur la journée du No Sarkozy Day…
Pourquoi faire? D'abord par humanité, pour délivrer ce brave homme qui doit trouver le temps long depuis l'époque d'Uther Pendragon. Je n'ignore pas qu'un tel geste aurait pour moi de lourdes conséquences, puisqu'il me faudrait ensuite prendre ce vénérable vieillard en charge. Lui obtenir un titre de séjour, le statut de réfugié politique, ce qui devrait pouvoir se faire, en l'ayant tout juste tiré de geôle. Ce serait bien le diable s'il n'obtenait pas la nationalité française à la fin, à moins que messieurs Besson et Sarkozy ne lui demandent de prouver une filiation gauloise impeccable, ou que les Anglais ne veuillent le récupérer…
Bon, il serait toujours temps de voir ça, une fois l'homme ramené dans le monde et qu'il m'aurait rendu le petit service motivant mon intervention en sa faveur. Je ne crois pas qu'il me le refuserait, pour lui ce serait si simple: un claquement de doigts, une formule magique, et hop!
Hop quoi? Dès cet instant, Mouammar Kadhafi, ce lièvre de Mars tombé sur la terre, ne pourrait prononcer une phrase sans cracher trois petits boudins noirs en ponctuation. Oui, oui, je trouve ça plus adapté à son cas que les crapauds. Nul doute que plus d'un lecteur (dans la mesure où il y en aura plus d'un, ce qui n'est jamais gagné), trouvera ce sortilège bien cruel pour un musulman. C'est un fait, et que l'on me comprenne bien: je n'ai rien à reprocher ici aux musulmans, mais au tambour-major Kadhafi, si.
Des années après avoir commandité des attentats contre les pays occidentaux —comme l'explosion d'un Boeing 747 au dessus de Lockerbie, dans laquelle disparut, entre 270 autres, une jeune fille amie de ma fille—, on le croyait rangé des voitures. Il avait fait amende honorable et les chefs d'entreprises à la tête de nos républiques, voulant croire à ses bons sentiments, à son pétrole, à ses dollars, l'avaient réintégré dans leur club.
Comme il arrive avec certains grands nerveux, M. Kadhafi rechuta, hélas, à la suite du traumatisme que fut pour lui le bref emprisonnement de son fils Hannibal à Genève. Il prit deux otages suisse en représailles. Les Suisses répliquèrent en empêchant 180 personnalités libyennes d'entrer sur le territoire européen jusqu'à nouvel ordre.
Et là, Mouammar péta les plombs une fois de plus: il appelle désormais à la guerre sainte de l'islam contre la Suisse, se référant à l'interdiction de construction de minarets que l'on sait. Bien entendu, c'est une plus belle cause à présenter à ses coreligionnaires enflammés, que l'interpellation de son voyou de fils… Et cela vous donne après coup, une drôle de coloration guerrière à l'affaire des minarets: voilà que par le verbe djihadiste du quartier-maître Kadhafi, ces malheureuses constructions vous prennent un air d'invasion venue du désert. Kadhafi est une plaie du monde: s'il vous plaît, qu'on lui fasse cracher des boudins afin que son propre peuple se détourne de lui avec dégoût!
source Merlin et Viviane dans Brocéliande
P-S comme moi sur l'annexe, M. Poireau se risque dans le concours de billets d'amour lancé par See-Mee… Après Dedalus et Gauche de combat, Rimbus fait le point sur la journée du No Sarkozy Day…
"...son propre peuple se détourne de lui..."
RépondreSupprimerJ'ai vu à midi le discours (guerre sainte...) devant son peuple, je pense : il était derrière une vitre blindée...
il a peut être déja un peu peur du peuple..?
Enfin...
...
J'ai répondu à ton tag !
;^)
@ le coucou : je ne te remercie pas de m'avoir fait remémorer le mauvais souvenir de la forêt de Brocéliande... Mon ex-femme avait en effet, il ya quinze ans, préféré écouté le guide. Moi, pragmatique et ayant un excellent sens de l'orientation, n'était pas d'accord avec son chemin.. Résultat : une après midi de perdue... J'aurais dû divorcer avant ! Quelqu'un qui ne veut ps me suivre ne peut pas être la bonne personne, n'est-ce pas ?
RépondreSupprimerIl y a tout de même quelque chose de drôle dans l'appel au jihad de Machin, d'après ce que j'ai entendu, il a accusé la Suisse d'être un pays apostat.
RépondreSupprimerIl me semblait pourtant que c'était un pays banquier, pas un pays musulman...
Gildan,
RépondreSupprimeron ne sait pas grand chose sur les libyens… Mais pour un dictateur, des mesures de sécurité maximales s'imposent toujours.
Gauchedec.,
mince, désolé d'avoir réveillé de mauvais souvenirs!
le-gout-des-autres,
un pays apostat, c'est un pays privé de poste, ignare!
C'est vrai que son fils est un emmerdeur très arrogant et que pour le père, l'affaire des minarets est un piètre... alibi.
RépondreSupprimerje vais plusieurs fois par an sur Paimpont et je vais me mettre à la recherche de cet arbre creux, c'est promis.
RépondreSupprimerC'est du racisme antibretons. J'appelle le MRAP.
RépondreSupprimerEncore un raté des américains alors présidé par un ancien com-boy, on se souvient de l'opération El dorado canyon en 1986... Ils ont oublié qu'un lion blessé était encore plus dangereux... Bon dimanche, le Coucou.
RépondreSupprimerPS : lectrice depuis peu, je venais pour disséquer la méthode rébus du dimanche, car ça paraît toujours évident quand on a la solution, on comprend... C'est la grève aujourd'hui ?!!
Bibi, ça me semble en effet évident… :-))
RépondreSupprimerYann, merci au nom de l'humanité entière!
Nicolas, Ah, zut! Je vais supprimer le billet alors…
Mona, exact, mais on le croyait soigné et définitivement dressé…
Pour le rébus, je suis heureux d'avoir gagné une nouvelle visiteuse… Je suis tombé en panne d'ordinateur en dessinant, hier après-midi… Du retard donc, et une dose de désenchantement qui n'incitait pas à rattraper ce matin le temps perdu.
J'aime bien tes contes!
RépondreSupprimerMince, zut et crotte de bique: c'est la réalité!
Une fois qu'il a terminé son marché de nouveaux produits, de nouvelles voitures etde nouvelles technologies, il reprend sa véritable nature !
RépondreSupprimer:-))
Epamin', merci… Tu ne crois pas aux contes? Moi ça m'arrive.
RépondreSupprimerM.Poireau, c'est tout à fait ça, comment dit-on, déjà? Chassez le naturel, il revient au galop. Un truc de ce genre. ;-)
Un con reste malheureusement très souvent un con, qu'il soit musulman ou quoique ce soit d'autre.
RépondreSupprimerMais les pires cons sont ceux qui voudraient que tout le monde soit dupe de leur cirque, et pour ça, Kadhafi en est un magnifique exemple.
Chassez le naturel, il revient au galop...
Ah ben, tu l'avais déjà dit plus haut (chassez le naturel...), je viens de le voir !
RépondreSupprimer:)
Poison, ravi de te revoir par ici… Oui, je l'avais dit… Kadhafi me fait penser, en plus méchant, au commissaire Charles Dreyfus (je crois) dans "la Panthère rose". Dans chaque film, il débute avec une sérénité appliquée, puis il pète les plombs…
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