Les médias européens sont unanimes pour saluer dans le succès de Barak Obama avec sa réforme de la santé, une victoire historique. Tant de présidents s'y sont cassés les dents avant lui que l'on admire la ténacité dont il fait preuve dans son projet de rendre la société américaine un peu plus juste. Voilà un domaine où les États-Unis se rapprochent de la vieille Europe… Il est paradoxal qu'à la même époque, la France s'écarte de la route pour aller à contre-courant.
Ce que Nicolas Sarkozy est en train de faire petit à petit, c'est livrer notre société, protectrice jusqu'à son arrivée au pouvoir, à la loi du plus fort. On sait que M. Sarkozy est le président de sa famille et de ses amis, parmi lesquels se cachent les ogres de l'assurance. Si on le laisse faire, bientôt il n'existera plus chez nous qu'une Caisse de Malassurance Maladie et d'Insécurité Sociale, pour soigner les plus pauvres au rabais. Les autres devront avoir recours aux assurances privées.
Si on le laisse faire, la retraite par répartition sera vidée de sa substance sans que l'on y prenne garde, et servira à juste maintenir en vie des vieux démunis de tout. Les autres devront miser sur les assurances et les divers systèmes de capitalisation privés qui se préparent dans l'ombre. Il est parfaitement possible, même pas de sauver, mais de conserver l'efficacité de la retraite par répartition. On peut pour cela augmenter les recettes —les cotisations et leur assiette.
Seulement, il est impensable d'y parvenir avec un Nicolas Sarkozy au pouvoir.
Au nombre des amis du président figure Lance Armstrong, qui vient de lui offrir le beau vélo qui illustre ce billet, une photographie dénichée sur Twitpic… Tout un symbole, je trouve. On devrait faire pisser le président dans une urne populaire pour vérifier que sa présence est encore légitime dans la course.
Ce que Nicolas Sarkozy est en train de faire petit à petit, c'est livrer notre société, protectrice jusqu'à son arrivée au pouvoir, à la loi du plus fort. On sait que M. Sarkozy est le président de sa famille et de ses amis, parmi lesquels se cachent les ogres de l'assurance. Si on le laisse faire, bientôt il n'existera plus chez nous qu'une Caisse de Malassurance Maladie et d'Insécurité Sociale, pour soigner les plus pauvres au rabais. Les autres devront avoir recours aux assurances privées.
Si on le laisse faire, la retraite par répartition sera vidée de sa substance sans que l'on y prenne garde, et servira à juste maintenir en vie des vieux démunis de tout. Les autres devront miser sur les assurances et les divers systèmes de capitalisation privés qui se préparent dans l'ombre. Il est parfaitement possible, même pas de sauver, mais de conserver l'efficacité de la retraite par répartition. On peut pour cela augmenter les recettes —les cotisations et leur assiette.
Seulement, il est impensable d'y parvenir avec un Nicolas Sarkozy au pouvoir.
Au nombre des amis du président figure Lance Armstrong, qui vient de lui offrir le beau vélo qui illustre ce billet, une photographie dénichée sur Twitpic… Tout un symbole, je trouve. On devrait faire pisser le président dans une urne populaire pour vérifier que sa présence est encore légitime dans la course.
Et attention ! C'est "Son Vélo", il est signé Nicolas Sarkozy...
RépondreSupprimer;^)
"Voilà un domaine où les États-Unis se rapprochent de la vieille Europe… Il est paradoxal qu'à la même époque, la France s'écarte de la route pour aller à contre-courant."
RépondreSupprimerDes adversaires d'Obama utilisent ce même argument contre la réforme.
Gildan, oui, oui! Il y a une photo où l'on voit la signature…
RépondreSupprimerZap, bien entendu, et certains de ses adversaires voient même cette dérive remonter le temps pour atteindre l'Union Soviétique!
En plus, Hirsch n'est plus au gouvernement, je suis très inquiet ! :-)
RépondreSupprimerJe pense que ce n'est pas tant Sarko que l'UE... qu'il faut blâmer.
Il a perdu les pédales ?
RépondreSupprimerOn le laisse en roue libre?
RépondreSupprimerBon billet. Je te rejoins complétement.
des-pas-perdu, Hirsch est parti notamment parce qu'il ne se sentait plus à l'aise au gouvernement… Il n'est jamais trop tard, disons… L'Europe? Elle a bon dos, l'Europe, tiens!
RépondreSupprimerNicolas, oui, et en plus il a un gros coup de pompe.
Homer, le laisser en roue libre? MMM on pourrait pas le pousser dans le fossé?
Est-ce qu'il va aussi se shooter à l'EPO ou est-ce que c'est déjà fait ?
RépondreSupprimerYann, c'est sans doute fait, mais il faudrait analyser les urines…
RépondreSupprimerIl y a comme exemple de venir en aide à la Grèce parce qu'elle est trop endettée et Sarkozy qui lui-même creuse son propre déificit…
RépondreSupprimerPour les Etats-Unis, j'ai lu cet argument d'opposant : ce n'est pas à l'Etat de s'occuper de ça puisque nous donnons déjà à l'Eglise et qu'elle s'en charge. La même chose dans un pays musulman ferait bondir !
:-))
[J'espère que le vélo est adapté spécifiquement à sa taille ! :-)) ].
M. Poireau, peut-être qu'il tient à aider la Grèce pour qu'on nous aide quand il aura conduit au même point? Côté E.U., c'est vrai qu'ils sont gratinés dans la famille "républicaine"…
RépondreSupprimer(le vélo est sur mesures voyons!)