Martine m'a signalé un article du blog de la Ligue des droits de l'homme de Draguignan, à propos d'une marche silencieuse dans les rues de Lorgues, hier, samedi. Lorgues, c'est une petite ville en principe paisible, guère éloignée de chez moi.
Et pourtant, à plusieurs reprises au cours du mois de février, un jeune artiste installé là-bas a reçu des lettres de menaces. «Les missives, émaillées d’injures homophobes et racistes ainsi que de croix gammées, lui enjoignaient, sous peine de mort, de quitter Lorgues au plus vite.» C'est à lire sur le blog de la LDH locale…
Et pourtant, à plusieurs reprises au cours du mois de février, un jeune artiste installé là-bas a reçu des lettres de menaces. «Les missives, émaillées d’injures homophobes et racistes ainsi que de croix gammées, lui enjoignaient, sous peine de mort, de quitter Lorgues au plus vite.» C'est à lire sur le blog de la LDH locale…
Quelle bouffonnerie, pour une simple affaire de police ! Ressortir les Droits de l'homme pour un ou deux corbeaux tarés, franchement, il y a de quoi exploser de rire...
RépondreSupprimerJe ne sais si les 300 manifestants étaient tous des Lorgnais, par contre c'étaient de vrais gens...
RépondreSupprimerQuel premier billet du blog de cette "LDH locale"!!
Didier, je crois que vivre dans une petite ville en recevant à trois reprises des lettres de menaces et d'injures, peut-être particulièrement éprouvant. Et la xénophobie est une plaie.
RépondreSupprimerGildan, je ne le sais pas non plus, j'ignorais tout de cette affaire…
Mais bien entendu que cela doit être éprouvant, et rester inadmissible ! Mais encore une fois, c'est une simple affaire de police. Et, à mon avis, rien n'a dû faire plus plaisir au taré qui envoie ces menaces que de voir l'importance qu'il était en train de prendre, de contempler ces 300 bisounours descendre piailler dans la rue à cause de lui ET DE LUI SEUL !
RépondreSupprimerDidier, vous avez peut-être raison, mais connaissant la région, il se pourrait que ces messages représentent plusieurs personnes, et reflètent en tout cas ces rumeurs qui courent dans le dos des gens jugés indésirables…
RépondreSupprimerPas eu le temps de m'intéresser aux blogs ces derniers temps... Mais bon en tant que "vrai" lorguais, je me devais d'intervenir.
RépondreSupprimerNon, Didier Goux: ce n'est pas une simple affaire de police. Comme vous, je n'aime pas le politiquement correct et me délecte parfois de mal penser. Mais il y a derrière cette histoire, des saloperies réelles, militaires haineux, une mairie front bas, pour ne pas dire plus et je suis certain que vous seriez ici vous en seriez révulsé. Rien à voir avec des penseurs, des lettrés, juste de grosses brutes qui pètent au lieu de penser.
Donc à cette marche, j'y étais. Il y avait aussi... Céleste. Même si je ne l'ai pas rencontré. De l'enfer on peut se faire une sorte de paradis!
Coucou: Fallait venir!
Hermes: fallait me dire! J'ai découvert cette affaire ce soir, avec le message de Martine.
RépondreSupprimerBonjour le coucou
RépondreSupprimersorry ,j'aurais pu penser à vous informer mais je l'ai su très tard.
D'accord avec Hermès "des grosses brutes qui pètent au lieu de penser" :-) et aussi avec Gildan, ceux qui ont défilé étaient des "vrais gens".
Merci d'avoir relayé le tout nouveau tout chaud blog de la LDH de Draguignan (j'y suis pour quelque chose ;-)
Ce que je trouve étrange, aussi bien dans le billet de Céleste que dans le vôtre, c'est cette espèce de "point aveugle" : on ne voit pas du tout comment les choses ont commencé et pourquoi. Il doit bien y avoir une raison (une très mauvaise, mais une raison tout de même). J'ai déjà du mal à croire au pouvoir cristallisant de ce que vous appelez l'homophobie (ou alors il faudrait qu'elle ait été bien provocante, l'homosexualité de votre ami), mais encore bien plus à un tel déchaînement de violence verbale sous pretéxte que ce garçon aurait peint des roses. Ça ne tient pas debout : désormais dans tout village ayant été beau par le passé prolifèrent ces gâcheurs de toiles auto-proclamés artistes, lesquels ne suscitent aucune hostilité malgré la profonde laideur de ce qu'ils font.
RépondreSupprimerIl y a un deuxième "point aveugle" : quel est le lien entre votre rapin et les deux jeunes femmes auxquelles il est fait allusion ? Là non plus, on ne comprend pas.
Bref, je sens qu'il manque des éléments, dans les récits qui sont faits ici ou là. Et, encore une fois, je ne pense pas du tout que ces éléments puissent servir à excuser les australopithèques anonymes...
@Didier Goux
RépondreSupprimerJe ne sais pas tout de cette vilaine histoire que j'ai prise au vol il y a quelques jours mais en ce qui concerne les deux jeunes femmes j'ai quelques éclaircissements.
La conseillère municipale, UMP, de la majorité élue, s'occupe de la culture et des arts dans la ville et elle a soutenu le peintre.
La municipalité l'a immédiatement lâchée. L'autre jeune femme, employée municipale en contrat précaire a aussi soutenu le jeune peintre (je n'en sais pas plus) et depuis elle craint pour son emploi.
Quand à l'homosexualité de l'intéressé, elle est simplement vécue, tranquillement, dans un pays où elle n'est pas un délit.
Didier,
RépondreSupprimerj'aurais du mal à vous répondre, puisque je n'étais au courant de rien… Céleste me semble apporter quelques éléments, et ce que disait Hermes aussi. Lorgues est une ville où il semble difficile d'exprimer un avis à l'encontre de la conformité établie par certains.
Sur ce, je dois filer en ville… À plus tard.
J'arrive un peu tard après la bataille !
RépondreSupprimerDidier goux se trompe, la haine a besoin de très peu de choses pour se cristalliser en général et en particulier dans les petites villes. Autant s'opposer à la montée de cette haine avec les moyens humains adéquats !
:-))
M.Poireau, exact. Et le fait que dans notre petite région, villes et villages ont un côté "dortoirs de garnison" n'arrange rien.
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