Libération fait dans le mauvais esprit: ce journal pose aujourd'hui la question d'une baisse de salaire des ministres français… Après tout, relève-t-il, beaucoup de gouvernements européens ont reconsidéré le niveau de leur train de vie à l'aune de la rigueur qu'ils imposent à leurs populations.
On sait que cette éventualité n'emballe pas nos coûteux "objets politiques". D'une manière générale, dès qu'il est question chez nous de rogner les privilèges du personnel politique, l'accusation de démagogie ne traîne pas. Ça n'a pas manqué, par la bouche de François Baroin qui déclarait il y a quelque temps à ce sujet: «Je me méfie des décisions démagogiques.»
Pendant que l'on y serait, ajoutons que ce serait aussi une œuvre de salubrité publique de trancher copieusement dans le budget présidentiel, lequel nous est une offense permanente, au pays des héritiers de la Révolution.
On nous objectera également que toucher au butin du président et des ministres, c'est retirer une goutte d'eau au déluge de notre déficit. Certes, mais prendre une goutte de justice dans l'océan d'iniquité de notre société, c'est minuscule, mais ça brille comme du diamant.
Parmi ceux qui ne manquent pas d'air, dans le monde politique, il ne faudrait pas oublier nos députés européens. En lisant le blog Le Rocrocodile, j'ai appris aujourd'hui que les honorables parlementaires viennent de s'octroyer 1500 euros d'augmentation au titre de la rémunération de leurs collaborateurs…
Il y aurait aussi beaucoup à dire des régimes de retraite de tout ce monde, en ce moment où se mijote un mauvais coup contre la nôtre, de retraite… Et si le 27 mai, en plus de défendre les retraites et les salaires on les faisait cracher au bassinet?
P-S Martine s'en va d'ici pour la semaine, mais elle sera par là… Je n'ai pas réussi à ramener par ici la perle de Yann sur la proposition de loi du sénateur Masson, mais on la trouvera chez lui… Falconhill a trouvé un scalpel pour disséquer un blog, Nicolas l'a essayé, moi j'hésite… peut-être pour une autopsie? Nefisa ne veut pas finir son petit suisse, on se demande pourquoi?
Pendant que l'on y serait, ajoutons que ce serait aussi une œuvre de salubrité publique de trancher copieusement dans le budget présidentiel, lequel nous est une offense permanente, au pays des héritiers de la Révolution.
On nous objectera également que toucher au butin du président et des ministres, c'est retirer une goutte d'eau au déluge de notre déficit. Certes, mais prendre une goutte de justice dans l'océan d'iniquité de notre société, c'est minuscule, mais ça brille comme du diamant.
Parmi ceux qui ne manquent pas d'air, dans le monde politique, il ne faudrait pas oublier nos députés européens. En lisant le blog Le Rocrocodile, j'ai appris aujourd'hui que les honorables parlementaires viennent de s'octroyer 1500 euros d'augmentation au titre de la rémunération de leurs collaborateurs…
Il y aurait aussi beaucoup à dire des régimes de retraite de tout ce monde, en ce moment où se mijote un mauvais coup contre la nôtre, de retraite… Et si le 27 mai, en plus de défendre les retraites et les salaires on les faisait cracher au bassinet?
P-S Martine s'en va d'ici pour la semaine, mais elle sera par là… Je n'ai pas réussi à ramener par ici la perle de Yann sur la proposition de loi du sénateur Masson, mais on la trouvera chez lui… Falconhill a trouvé un scalpel pour disséquer un blog, Nicolas l'a essayé, moi j'hésite… peut-être pour une autopsie? Nefisa ne veut pas finir son petit suisse, on se demande pourquoi?
C'est officiellement la réponse toute trouvée du politicien qu'est vraiment sur-sérieux ça : "Je me méfie des décisions démagogiques." :)
RépondreSupprimerVive la démagogie !
RépondreSupprimerBalmeyer, tout à fait, comme on dit à la météo. Quand le temps se couvre, il faut sortir la démagogie.
RépondreSupprimerNicolas, et le populisme aussi!