Les sujets importants d'inquiétude ou de mécontentement ne manquent pas, à commencer par celui des retraites. On pourrait y adjoindre d'autres préoccupations essentielles, telles que le chômage, et pousser son couplet indigné sans la moindre chance d'être entendu dans le concert discordant des théories dominantes. De toute façon, les Français sont sourds: ils serrent les fesses devant ces problèmes, mais on entend mal avec son cul.
Rien ne changera chez nous avant longtemps, alors autant s'agacer les dents sur de gros petits scandales de peu d'importance réelle, mais qui pourrissent lentement notre république. Le refus du pouvoir de laisser toucher au train de vie de ses ministres en est un. Partout en Europe, les politiques de haut rang acceptent de réduire sensiblement leurs avantages pour accompagner les efforts de rigueur exigés de leurs peuples. Chez nous, rien. Ainsi, des amendements du député apparenté PS René Dosière, visant à empêcher les ministres de cumuler les indemnités de leurs mandats locaux avec leur rémunération principale, ont été rejetés par l'Assemblée. Ce n'est pas de bon augure pour voir les ministres accepter de diminuer leur salaire… Et encore moins pour la réduction du budget de l'autocrate élyséen, qui a encore augmenté comme tous les ans…
Les optimistes peu regardants pourront, par contre, pousser un cocorico sur la première audience publique du Conseil constitutionnel. Pour l'occasion, ses membres ont rendu enfin justice aux titulaires étrangers de pensions civiles ou militaires, qui ne touchaient pas la même chose que les Français. C'est un effet heureux de la nouvelle «procédure de question prioritaire de constitutionnalité», ouverte en théorie à tous les justiciables.
En théorie, parce qu'en pratique, avant de pouvoir saisir le Conseil, il faut aux citoyens passer par l'intermédiaire de la Cour de cassation, ou du Conseil d'Etat, qui jugent si la demande est recevable ou non… À comparer avec tous les autres pays européens, un poil plus avancés que nous en démocratie. Par exemple avec l'Allemagne, où n'importe quel citoyen peut déposer un recours lorsqu'il estime que ses droits fondamentaux on été violés… Dans les faits, il y a bien entendu beaucoup plus de réclamations déposées en Allemagne, que finalement acceptées, mais l'accès direct du citoyen n'y est pas un vain mot.
Et si le seul sujet qui vaille, parce qu'il contient l'amélioration de tous les autres, c'était la démocratie? Et si on essayait de l'imposer dans notre république de merde?
Rien ne changera chez nous avant longtemps, alors autant s'agacer les dents sur de gros petits scandales de peu d'importance réelle, mais qui pourrissent lentement notre république. Le refus du pouvoir de laisser toucher au train de vie de ses ministres en est un. Partout en Europe, les politiques de haut rang acceptent de réduire sensiblement leurs avantages pour accompagner les efforts de rigueur exigés de leurs peuples. Chez nous, rien. Ainsi, des amendements du député apparenté PS René Dosière, visant à empêcher les ministres de cumuler les indemnités de leurs mandats locaux avec leur rémunération principale, ont été rejetés par l'Assemblée. Ce n'est pas de bon augure pour voir les ministres accepter de diminuer leur salaire… Et encore moins pour la réduction du budget de l'autocrate élyséen, qui a encore augmenté comme tous les ans…
Les optimistes peu regardants pourront, par contre, pousser un cocorico sur la première audience publique du Conseil constitutionnel. Pour l'occasion, ses membres ont rendu enfin justice aux titulaires étrangers de pensions civiles ou militaires, qui ne touchaient pas la même chose que les Français. C'est un effet heureux de la nouvelle «procédure de question prioritaire de constitutionnalité», ouverte en théorie à tous les justiciables.
En théorie, parce qu'en pratique, avant de pouvoir saisir le Conseil, il faut aux citoyens passer par l'intermédiaire de la Cour de cassation, ou du Conseil d'Etat, qui jugent si la demande est recevable ou non… À comparer avec tous les autres pays européens, un poil plus avancés que nous en démocratie. Par exemple avec l'Allemagne, où n'importe quel citoyen peut déposer un recours lorsqu'il estime que ses droits fondamentaux on été violés… Dans les faits, il y a bien entendu beaucoup plus de réclamations déposées en Allemagne, que finalement acceptées, mais l'accès direct du citoyen n'y est pas un vain mot.
Et si le seul sujet qui vaille, parce qu'il contient l'amélioration de tous les autres, c'était la démocratie? Et si on essayait de l'imposer dans notre république de merde?
Comment ça !?!
RépondreSupprimerM Dosière n'a pas été aidé par les ministres de "gauche" !?!
;^)
En Angleterre c'est la monarchie constitutionnelle, en France c'est la république monarchique, je vous laisse désigner la pire.
RépondreSupprimerGildan les ministres "de gauche" n'y auraient pas suffi, il aurait fallu surtout que les députés de droite (sans guillemets), votent les amendements… ;-)
RépondreSupprimerBDD, je crois que je ne choisirais ni l'une ni l'autre, quoique nous ayons beaucoup de choses à apprendre des Anglais en matière démocratique. Mon idéal, c'est la démocratie, c'est à dire en Europe, la seule Suisse.
Mme Bachelot va démissionner après un tel scandale. Ou fermer sa gueule.
RépondreSupprimerAnarchiste !
RépondreSupprimerNon ?
Le peuple ! Tu n'y penses pas sérieusement ?
:-))
Mtislav, elle ne l'a pas fait? Mince, je croyais…
RépondreSupprimerM. Poireau, heu, si! J'y pense.
Un contretemps de dernière minute. Une affaire de famille à régler. Et elle démissionne.
RépondreSupprimermtislav ah! je m'en doutais!
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