Martine Aubry : « … Nicolas Sarkozy […] c'est un peu M. Madoff qui administre quelques cours de comtabilité.»
Frédéric Lefebvre: «Il est regrettable que Mme Aubry s'abaisse à injurier le président de la République en le comparant notamment à un escroc.»
Moi: c'est Frédéric Lefebvre qui utilise le mot escroc.
Certes, comme à l'accoutumée M. Lefebvre ne fait que son boulot de chien de défense de son chef: il saute sur Martine Aubry, jugeant trop belle l'occasion de la couvrir de bave. Tant pis si, privé de queue comme tout bon chien de combat, il se découvre le cul en même temps. Il n'a pas tort, car pour une fois je trouve qu'il choisit bien son vocabulaire, il faut le reconnaître. Qualifier son maître d'escroc, il fallait oser, mais nos amies les bêtes ont en commun avec les enfants d'être sans malice et d'aboyer les choses comme ils les voient.
Sans doute songeait-il aux mirobolantes promesses du candidat Sarkozy pour se faire élire? Gagner plus, prendre soin de tous, plus de justice, et on en oublie beaucoup… Une fois l'homme élu, on sait que ce fut gagner moins, soigner moins, casser la justice, faire des cadeaux aux riches… Rouler les imbéciles qui l'avaient cru, en bref. C'est en effet bel et bien une escroquerie.
Personnellement, j'évite d'emmener mon chien Toufou au village et encore plus en ville, quoique je l'aime beaucoup. Il est trop paysan, trop gros, trop couillon: il me ferait une crotte énorme sur le trottoir avant que j'aie le temps de réagir. Vous imaginez la scène? S'il y a des témoins, ce n'est pas sur mon clebs que rejaillira l'opprobre, mais bien sur moi. Dans la pensée des gens, voire même leurs paroles, on me traiterait comme une merde!
Mais je m'égare… Que disais-je? Ça n'était guère malin de la part de M. Lefebvre de traiter par ricochet Nicolas Sarkozy d'escroc. Il doit bien se trouver quelques dizaines de Français que cela aura blessé : l'honneur du président de leur république, c'est un peu le leur. Néanmoins, relativisons, car aux yeux de beaucoup d'autres, comme moi, c'est sans importance. Nicolas Sarkozy n'est pas mon président, il n'a aucune légitimité à mes yeux, je le subis parce qu'il a la force du pouvoir, rien de plus.
P-S sur ce même sujet, je voudrais vous inviter à lire un article de Romain Pigenel, moins épidermique et plus approfondi que ce billet, que Nicolas vient de me signaler…
D'autre part, à propos de l'affaire du convoi humanitaire intercepté par Israel, je vous signale deux billets opposés: le premier sur «Avec nos gueules», dont je partage le point de vue, et le second chez Hermes. Les deux valent votre visite !
(Mardi) : ne pas oublier aussi de lire le billet de l'Hérétique !
Frédéric Lefebvre: «Il est regrettable que Mme Aubry s'abaisse à injurier le président de la République en le comparant notamment à un escroc.»
Moi: c'est Frédéric Lefebvre qui utilise le mot escroc.
Certes, comme à l'accoutumée M. Lefebvre ne fait que son boulot de chien de défense de son chef: il saute sur Martine Aubry, jugeant trop belle l'occasion de la couvrir de bave. Tant pis si, privé de queue comme tout bon chien de combat, il se découvre le cul en même temps. Il n'a pas tort, car pour une fois je trouve qu'il choisit bien son vocabulaire, il faut le reconnaître. Qualifier son maître d'escroc, il fallait oser, mais nos amies les bêtes ont en commun avec les enfants d'être sans malice et d'aboyer les choses comme ils les voient.
Sans doute songeait-il aux mirobolantes promesses du candidat Sarkozy pour se faire élire? Gagner plus, prendre soin de tous, plus de justice, et on en oublie beaucoup… Une fois l'homme élu, on sait que ce fut gagner moins, soigner moins, casser la justice, faire des cadeaux aux riches… Rouler les imbéciles qui l'avaient cru, en bref. C'est en effet bel et bien une escroquerie.
Personnellement, j'évite d'emmener mon chien Toufou au village et encore plus en ville, quoique je l'aime beaucoup. Il est trop paysan, trop gros, trop couillon: il me ferait une crotte énorme sur le trottoir avant que j'aie le temps de réagir. Vous imaginez la scène? S'il y a des témoins, ce n'est pas sur mon clebs que rejaillira l'opprobre, mais bien sur moi. Dans la pensée des gens, voire même leurs paroles, on me traiterait comme une merde!
Mais je m'égare… Que disais-je? Ça n'était guère malin de la part de M. Lefebvre de traiter par ricochet Nicolas Sarkozy d'escroc. Il doit bien se trouver quelques dizaines de Français que cela aura blessé : l'honneur du président de leur république, c'est un peu le leur. Néanmoins, relativisons, car aux yeux de beaucoup d'autres, comme moi, c'est sans importance. Nicolas Sarkozy n'est pas mon président, il n'a aucune légitimité à mes yeux, je le subis parce qu'il a la force du pouvoir, rien de plus.
P-S sur ce même sujet, je voudrais vous inviter à lire un article de Romain Pigenel, moins épidermique et plus approfondi que ce billet, que Nicolas vient de me signaler…
D'autre part, à propos de l'affaire du convoi humanitaire intercepté par Israel, je vous signale deux billets opposés: le premier sur «Avec nos gueules», dont je partage le point de vue, et le second chez Hermes. Les deux valent votre visite !
(Mardi) : ne pas oublier aussi de lire le billet de l'Hérétique !
Pour que ça fasse un buzz, et qu'on oublie tout le reste, il faut sortir un gr(and)os mot.
RépondreSupprimerBientôt ça sera "Foot" !
;^)
Tiens, Gildan! Je reviens de chez toi… Eh oui! Martine glisse un petit mot potentiellement féroce, et l'équipe Sarkozy le fait mousser, le gonfle…
RépondreSupprimerJ'espère quand même qu'on n'en viendra pas à "foot", ce serait terrible (surtout pour moi) !
@u coucou
RépondreSupprimer"Le foot, le foot, le foot;
la France est foutue !"
(ce n'est pas de moi! Mais de G.Bedos, et c'est un vieux sketch:^))
Gildan, un grand footballeur, Bedos! S'ils avaient tous son talent, j'irais au stade.
RépondreSupprimerTrès drôle, merci d'avoir si bien évoqué F. Lefèbvre.
RépondreSupprimerSur l'attaque israelo-palestinienne, le billet de l'Hérétique (dans le genre pas-pro-palestinien) est aussi intéressant (je n'ai pas dit convaincant). Hermès m'a encore moins convaincu, je lui ai répondu...
Ah ben si t'arrive à avoir une position sur le bordel à Gaza, bravo !
RépondreSupprimerThierry, merci… je vais lire l'Hérétique et ta réponse à Hermes…
RépondreSupprimerNicolas, je trouve en tout cas les réserves de Manuel sur l'opération médiatique humanitaire, fondées.
Je ne sais pas. On ne va pas le commenter ici. Je suis en effet d'accord avec le début de son billet, avec la fin, j'ai plus de mal.
RépondreSupprimerSalut mon coucou tu l'aimes pas ce "Lefevre" un croc contre lui comme je te comprends esse-croc?
RépondreSupprimerPutain c'est du ping-pong politique!
Douce journée avant les journées foot!
Nicolas, je ne sais plus de quoi nous parlions ce matin, tout va bien! :-)
RépondreSupprimerMacao, mais si je l'aime bien: avec tous les billets que je lui dois, ce serait de l'ingratitude!