La dernière charlatanerie du sarkozy de la république, Nicolas Sarkozy, faisant mine d'innover en matière de sobriété et d'éthique gouvernementale, suscite beaucoup de commentaires. Les critiques les plus aimables relèvent que presque toutes les recommandations de l'Élysée ont déjà été formulées depuis plusieurs années, sans produire d'effet. Beaucoup observent que la première mesure significative aurait dû être l'abandon des 170% d'augmentation que s'est fait attribuer M. Sarkozy dès sa prise de fonctions. Et puisque l'on parle de coupe dans les dépenses somptuaires, la revente immédiate de l'Airbus commandé par le président s'imposait. L'appareil, plus les aménagements de ce petit Versailles volant, représentent 176 millions d'euros inutilement gaspillés. Pire: pour répondre efficacement aux besoins supposés de transport d'un chef d'état, l'acquisition de cet appareil appellera nécessairement tôt ou tard l'achat d'un second avion, afin de prévenir les périodes d'indisponibilité du premier.
Depuis qu'il a cessé de faire illusion aux Français et chaque fois qu'une nouvelle affaire éclate, Nicolas Sarkozy pratique l'enfumage de l'opinion. L'affaire du Karachigate dans laquelle il est mis en cause, les indignités de ses ministres s'ajoutant les unes aux autres, sont autant d'explications à ses coups médiatiques clinquants. L'annonce sur la réduction du train de vie de l'état en fait donc partie.
Ce n'est pas pour rien si elle survient en plein scandale Woerth… Il aura néanmoins fort à faire, même avec l'aide de François Fillon, pour sauver le ministre du travail de la démission forcée. Mediapart rend public aujourd'hui de nouveaux enregistrements où l'on entend Patrice de Maistre, gestionnaire de Mme Bettencourt, dire à propos d'Eric Woerth : «et en plus c'est lui qui s'occupe de vos impôts, donc je trouve que c'était pas idiot»… Puis ceci encore, à propos de l'engagement de Mme Woerth: «(…) quand je l'ai fait, son mari était ministre des Finances, il m'a demandé de le faire (…)»
Si le gouvernement au complet ne tombe pas, c'est vraiment qu'il y a quelque chose de pourri dans la République: sa tête.
Tous ces remous, aux dernières nouvelles, se concentraient surtout autour du train de vie de l'état. M. Sarkozy aura au moins réussi son coup auprès des médias et du personnel politique… L'inquiétude qui se fait jour à l'Assemblée quant aux implications que cela pourrait avoir pour les parlementaires produit des effets qui ne manquent pas de sel. Ainsi Bernard Accoyer, président de l'Assemblée, commentant le numéro d'esbroufe élyséen, lâchait notamment: «les indemnités de fonction d'élus et de membres de l'exécutif sont en France comparables à ce qu'elles sont dans les pays démocratiques. Il y a exigence à ce que ces indemnités mettent les élus à l'abri de toute forme de pression extérieure»…
La conclusion est au choix: soit M. Accoyer prend les Français pour des cons, soit il y a urgence à multiplier par 100 les indemnités des élus.
P-S Romain lance un concours de blagues: le gagnant emporte un abonnement d'un an à «Arrêt sur Images»… Tout sur la manière d'être heureux comme cochon en Bretagne? C'est par là…
Depuis qu'il a cessé de faire illusion aux Français et chaque fois qu'une nouvelle affaire éclate, Nicolas Sarkozy pratique l'enfumage de l'opinion. L'affaire du Karachigate dans laquelle il est mis en cause, les indignités de ses ministres s'ajoutant les unes aux autres, sont autant d'explications à ses coups médiatiques clinquants. L'annonce sur la réduction du train de vie de l'état en fait donc partie.
Ce n'est pas pour rien si elle survient en plein scandale Woerth… Il aura néanmoins fort à faire, même avec l'aide de François Fillon, pour sauver le ministre du travail de la démission forcée. Mediapart rend public aujourd'hui de nouveaux enregistrements où l'on entend Patrice de Maistre, gestionnaire de Mme Bettencourt, dire à propos d'Eric Woerth : «et en plus c'est lui qui s'occupe de vos impôts, donc je trouve que c'était pas idiot»… Puis ceci encore, à propos de l'engagement de Mme Woerth: «(…) quand je l'ai fait, son mari était ministre des Finances, il m'a demandé de le faire (…)»
Si le gouvernement au complet ne tombe pas, c'est vraiment qu'il y a quelque chose de pourri dans la République: sa tête.
Tous ces remous, aux dernières nouvelles, se concentraient surtout autour du train de vie de l'état. M. Sarkozy aura au moins réussi son coup auprès des médias et du personnel politique… L'inquiétude qui se fait jour à l'Assemblée quant aux implications que cela pourrait avoir pour les parlementaires produit des effets qui ne manquent pas de sel. Ainsi Bernard Accoyer, président de l'Assemblée, commentant le numéro d'esbroufe élyséen, lâchait notamment: «les indemnités de fonction d'élus et de membres de l'exécutif sont en France comparables à ce qu'elles sont dans les pays démocratiques. Il y a exigence à ce que ces indemnités mettent les élus à l'abri de toute forme de pression extérieure»…
La conclusion est au choix: soit M. Accoyer prend les Français pour des cons, soit il y a urgence à multiplier par 100 les indemnités des élus.
P-S Romain lance un concours de blagues: le gagnant emporte un abonnement d'un an à «Arrêt sur Images»… Tout sur la manière d'être heureux comme cochon en Bretagne? C'est par là…
gruik ! gruik ! tu devrais nous rejoindre, lolobobo, yann, nicolas, marie, moi et tous les autres, on serait copains comme cochons :-)
RépondreSupprimerIsabelle, sympa l'idée, mais je suis du genre sanglier… Pas très convivial ! :-)
RépondreSupprimerTiens ! Je n'avais entendu Accoyer ! Il est gonflé...
RépondreSupprimerMais c'est sympa par ici ! Je reviendrai !
RépondreSupprimerLa Lésion d'Honneur
Faudrait surtout que M Accoyer nous dise exactement quel est le prix de la probité pour un élu.
RépondreSupprimerOn verra par la suite s'il faudrait organiser une journée de collecte nationale pour ces nouveaux pauvres.
Bonjour,
RépondreSupprimerQuel est le prix de la probité d'un élu ?
Eric Woerth ne saurait répondre à cette question philosophique. Il vaut mieux la poser à l'homme pour lequel il a monté cette escroquerie digne de Bernard Madoff.
Le système Sarkozy, et non Woerth, s'écroule après 3 ans d'enfumage. Le pire est à venir, car ils n'ont pas tiré leurs dernières balles.
A2N
coucou le coucou!
RépondreSupprimerSympa et accrocheur le titre, actuellement ça m'inspire plutôt "il faut sauver le soldat Woerth", sur tous les écrans et en stéréoscopie, chaque jour apporte son lot de cartouches tirées à bout portant, mais il s'en fout, il a le gouvernement avec lui!! Jusqu'à quand le soldat Woerth tiendra-t-il avant de s'écrouler, en emportant avec lui le peu de crédit qu'il reste à ce gouvernement? La fin est proche, les veneurs se rapprochent pour servir...
Nicolas, il est même impayable, Accoyer!
RépondreSupprimerLa Lésion… bienvenue !
Captainhaka, comme c'est joliment formulé! Bravo!
A2N, je comprends votre indignation et la partage, mais votre commentaire est à la limite de l'admissible, dans la mesure où il n'y a pas d'escroquerie dans cette affaire (s'approprier le bien d'autrui par des moyens illicites). Il y a simplement un mélange des genres indigne d'un ministre, et un gros soupçon de favoritisme indu en faveur de Mme Bettencourt.
Toff, bonsoir! Tiendra, tiendra pas? Ce n'est pas nous qui pouvons en décider, je crois… Mais si la campagne d'indignation se prolonge, il tombera.