Hier c'était le déluge, une rupture de canalisation au ciel, et là-haut, on ne fait pas les choses à moitié… Je me disais en regardant les colonnes de flotte nous dégringoler dessus, que le père Noé avait de l'avance sur nous. Dans le temps, on avait une alerte météo vraiment efficace, la ligne directe avec le maître des intempéries. «Allô Noé? C'est Dieu… Ton coin est en alerte rouge, alors grouille-toi de te construire une arche…» Nous, dans le Var, nous n'avions que Météo-France qui nous annonçait une alerte orange. Orange, pensez! Vous voyez beaucoup de conducteurs s'arrêter à l'orange, en ville?
Il me semblait difficile d'évoquer ça de façon documentaire, les journalistes sont là pour ça. Comment parler du reste, de ce qui ne se laisse pas décrire si facilement? Je ne suis pas allé à Draguignan aujourd'hui, et je n'irai pas me plonger dans le malheur d'autrui sans nécessité avant un moment. Je peux simplement donner un petit témoignage de seconde main: quelqu'un de notre famille s'est rendu à Draguignan ce matin. Un père inquiet qui allait prendre des nouvelles de ses jeunes enfants. Ils habitent avec leur mère au premier étage d'un immeuble… Il les a retrouvés couverts de boue dans un appartement dévasté irrémédiablement. Mais ils étaient vivants, eux.
Ceci dit, aujourd'hui il faisait soleil, il me semble sentir s'évaporer toute l'humidité emmagasinée dans ma cervelle, un brouillard paresseux s'en dégage qui m'empêche de voir le reste du monde. La réforme des retraites est cachée, difficile de parler de ce que l'on ne voit pas. Par contre je pourrais faire un bout de billet sur l'ironie qui sourd des petites calamités de la vie ordinaire : nous n'avons plus d'eau au robinet. Deux canalisations se seraient rompues sous l'effet des pluies, et le réservoir de la commune s'est vidé. Il faut que je parte en quête d'un ou deux packs d'eau… À demain!
Il me semblait difficile d'évoquer ça de façon documentaire, les journalistes sont là pour ça. Comment parler du reste, de ce qui ne se laisse pas décrire si facilement? Je ne suis pas allé à Draguignan aujourd'hui, et je n'irai pas me plonger dans le malheur d'autrui sans nécessité avant un moment. Je peux simplement donner un petit témoignage de seconde main: quelqu'un de notre famille s'est rendu à Draguignan ce matin. Un père inquiet qui allait prendre des nouvelles de ses jeunes enfants. Ils habitent avec leur mère au premier étage d'un immeuble… Il les a retrouvés couverts de boue dans un appartement dévasté irrémédiablement. Mais ils étaient vivants, eux.
Ceci dit, aujourd'hui il faisait soleil, il me semble sentir s'évaporer toute l'humidité emmagasinée dans ma cervelle, un brouillard paresseux s'en dégage qui m'empêche de voir le reste du monde. La réforme des retraites est cachée, difficile de parler de ce que l'on ne voit pas. Par contre je pourrais faire un bout de billet sur l'ironie qui sourd des petites calamités de la vie ordinaire : nous n'avons plus d'eau au robinet. Deux canalisations se seraient rompues sous l'effet des pluies, et le réservoir de la commune s'est vidé. Il faut que je parte en quête d'un ou deux packs d'eau… À demain!
L'ironie du sort sourd ? Ce n'était pas un hareng saur tout de même ?
RépondreSupprimerHeureux de te lire à nouveau. Courage à toi dans ces moments plus que délicats et difficiles.
RépondreSupprimerNous avons, je crois, les mêmes petits soucis... Noé s'en fout. Sarko aussi. Quant à Dieu, il est ailleurs!
RépondreSupprimerune pensée à toi et à tes proches, contente de savoir que tu es entier après ce déluge !
RépondreSupprimerc'était obligatoire que tu fasses ce billet, ton silence d'hier était des plus inquiétants.
RépondreSupprimerBon courage camarade.
Une grande pensée à vous tous et bon courage!!!nanougk
RépondreSupprimerDes packs d'eau ? Tu n'as pas une réserve de bière ?
RépondreSupprimer(bon courage...)
Bon courage !
RépondreSupprimerBon courage, ça semble si improbable que cela arrive, et pourtant...
RépondreSupprimerOuf, le Coucou est perché sur Claviers !
RépondreSupprimerFoz épi Kourag !
Je m'inquiétais pour vous ! Je suis rassurée... si l'on peut dire... de lire vos lignes.
RépondreSupprimerS'il y a moyen d'aider ce Var qui est rarement épargné en ce moment...
Hermes, j'espère que tu commences à sécher! :-)
RépondreSupprimerJean, Meclalex, Isabelle, merci !
Rimbus, ça baigne ! hé, hé! En fait, c'est surtout un coup de fatigue.
Anonyme, merci… (c'est la première fois que je laisse un commentaire anonyme)
Nicolas, se brosser les dents et laver le reste à la bière, c'est du luxe ! Rien que pour remplir un lavabo, il faudrait combien de canettes? Merci!
Homer, Balmeyer, Gildan, merci à vous aussi !
Bérénice, je ne sais pas du tout comment on peut aider de loin, il doit y avoir un truc de la croix rouge, quelque part… Côté inondations, il me semble que vous êtes plus souvent gâtée que nous, dans votre coin… Privilégiée ! (mais merci) ;-)