Il ne faudrait plus parler des dernières insanités imaginées par Nicolas Sarkozy pour punir les délinquants naturalisés de fraîche date. Pourquoi ? Parce que s'il faut en croire le sondage (discuté) du Figaro, il y aurait 52 058 785,6 Français qui approuvent — soit 80% de 65 073 482 habitants au 1er janvier 2009. Je me demande où se trouve le sixième d'autochtone qui découle de l'hypothèse sondagière, à quoi il ressemble et s'il est encore plus con que les autres ?
Voilà, j'ai lâché le mot qui froisse les susceptibilités : on ne traite pas des moutons qui souffrent de cette manière, ils ont tant d'excuses pour être nés cons et le rester jusque dans la tombe ! Mais oui, il y a de feus cons plein les cimetières aussi, et depuis le commencement des âges. On ne devrait donc plus dire un mot contre cette barbe à papa sarkozyste qui fondra dans la bouche de la république sans laisser de trace, il vaut mieux critiquer l'intellectuel qui grimpe au cocotier en fustigeant le néo-bonapartisme ambiant.
Ça c'est toujours porteur, de vomir ce con d'intello —parce que forcément, la connerie s'apprécie du lieu où l'on se place, et je ne doute pas d'être aussi le con de quelqu'un. En tout cas, cet intello qui peut être de droite aussi bien que de gauche ou de nulle part, cet intello encombré de notions rébarbatives, est plutôt sévère à l'égard du bonimenteur de l'Élysée. Harassons-le donc de ne pas savoir s'apitoyer sur les affres de 52 058 785,6 Français confrontés quotidiennement à la violence, au viol, à la drogue, aux incendies de voitures, aux caillassages, aux meurtres crapuleux… La France profonde nous en sera reconnaissante et oubliera par la même occasion ce qu'elle doit de rêves à Nicolas Sarkozy, elle votera comme nous, le moment venu.
Parce qu'enfin, défendre de vieux principes de notre droit républicain, c'est en vérité tendre la main à des crapules qui ne se sont posé aucune question sur les principes! Les voyous sont inexcusables, et d'ailleurs, la vraie bonne loi à voter, ce serait celle qui les priverait de toute défense: interdiction aux voyous naturalisés depuis moins de dix ans de prendre un avocat. Lorsqu'on a commis un délit ou un crime dans le pays qui vous a ouvert paternellement ses bras, on n'a plus de droits, point. Si j'étais l'opposition à moi tout seul, je prônerais cela, assuré de m'attirer les bonnes grâces de mes concitoyens. Du reste, avocat c'est un drôle de boulot, lorsqu'on y songe… Faire son beurre en assistant des gens pas francs du collier, ça ne sent pas vraiment le propre. Prendre un avocat, ça connote on ne sait trop quoi de trouble, on se méfie toujours un peu des gens qui ont un avocat. Il faudrait interdire les avocats au pénal, tolérer seulement ceux qui s'occupent des affaires —les bonnes affaires s'entend.
Donc, l'intellectuel, voilà l'ennemi du bon Français, le crypto-sarkozyste qui valorise le présidenticule en feignant de combattre ses idées. L'intellectuel sent le vieux, et même le cureton, tiens, dont il est l'héritier, on l'oublie trop souvent. Oui, vous savez: ces penseurs du Moyen Àge qui imposèrent la Trêve de Dieu aux féodaux, pour que les croquants puissent souffler un moment entre deux tueries… Eh bien, c'étaient des espèces de curetons intellectuels. Au départ, je ne dis pas que c'était une mauvaise chose, mais si vous laissez les intellos jouer avec les idées, petit à petit, d'un siècle à l'autre, ils vous inventent la Révolution, liberté, égalité, fraternité, et puis le droit du sol, la naturalisation, tout ça… Vous n'êtes plus chez vous, bien à l'aise dans les seules valeurs que vous pouvez comprendre: «la famille, la patrie, la religion, la société, le travail, la politesse, la morale*».
Alors croyez-moi, si vous n'aimez pas Sarkozy, ce n'est pas une raison pour en dégoûter les autres. Ils ne comprennent pas.
*discours de Nicolas Sarkozy à Marseille, le 19 avril 2007
P-S, le titre ne veut rien dire, je sais, mais il m'a plu pour ce billet.
P-P-S: suite à la mort de Bruno Cremer, Férocias lance un Challenge Maigret
Ça c'est toujours porteur, de vomir ce con d'intello —parce que forcément, la connerie s'apprécie du lieu où l'on se place, et je ne doute pas d'être aussi le con de quelqu'un. En tout cas, cet intello qui peut être de droite aussi bien que de gauche ou de nulle part, cet intello encombré de notions rébarbatives, est plutôt sévère à l'égard du bonimenteur de l'Élysée. Harassons-le donc de ne pas savoir s'apitoyer sur les affres de 52 058 785,6 Français confrontés quotidiennement à la violence, au viol, à la drogue, aux incendies de voitures, aux caillassages, aux meurtres crapuleux… La France profonde nous en sera reconnaissante et oubliera par la même occasion ce qu'elle doit de rêves à Nicolas Sarkozy, elle votera comme nous, le moment venu.
Parce qu'enfin, défendre de vieux principes de notre droit républicain, c'est en vérité tendre la main à des crapules qui ne se sont posé aucune question sur les principes! Les voyous sont inexcusables, et d'ailleurs, la vraie bonne loi à voter, ce serait celle qui les priverait de toute défense: interdiction aux voyous naturalisés depuis moins de dix ans de prendre un avocat. Lorsqu'on a commis un délit ou un crime dans le pays qui vous a ouvert paternellement ses bras, on n'a plus de droits, point. Si j'étais l'opposition à moi tout seul, je prônerais cela, assuré de m'attirer les bonnes grâces de mes concitoyens. Du reste, avocat c'est un drôle de boulot, lorsqu'on y songe… Faire son beurre en assistant des gens pas francs du collier, ça ne sent pas vraiment le propre. Prendre un avocat, ça connote on ne sait trop quoi de trouble, on se méfie toujours un peu des gens qui ont un avocat. Il faudrait interdire les avocats au pénal, tolérer seulement ceux qui s'occupent des affaires —les bonnes affaires s'entend.
Donc, l'intellectuel, voilà l'ennemi du bon Français, le crypto-sarkozyste qui valorise le présidenticule en feignant de combattre ses idées. L'intellectuel sent le vieux, et même le cureton, tiens, dont il est l'héritier, on l'oublie trop souvent. Oui, vous savez: ces penseurs du Moyen Àge qui imposèrent la Trêve de Dieu aux féodaux, pour que les croquants puissent souffler un moment entre deux tueries… Eh bien, c'étaient des espèces de curetons intellectuels. Au départ, je ne dis pas que c'était une mauvaise chose, mais si vous laissez les intellos jouer avec les idées, petit à petit, d'un siècle à l'autre, ils vous inventent la Révolution, liberté, égalité, fraternité, et puis le droit du sol, la naturalisation, tout ça… Vous n'êtes plus chez vous, bien à l'aise dans les seules valeurs que vous pouvez comprendre: «la famille, la patrie, la religion, la société, le travail, la politesse, la morale*».
Alors croyez-moi, si vous n'aimez pas Sarkozy, ce n'est pas une raison pour en dégoûter les autres. Ils ne comprennent pas.
*discours de Nicolas Sarkozy à Marseille, le 19 avril 2007
P-S, le titre ne veut rien dire, je sais, mais il m'a plu pour ce billet.
P-P-S: suite à la mort de Bruno Cremer, Férocias lance un Challenge Maigret
Ahahaha...ce cher coucou m'a l'air survolté, on le croirait tombé du nid! Tiens tiens....où est donc passée l'affaire Woerth Bettencourt, au fait?
RépondreSupprimerok ok >>>je sors!
Tiens, un Toff qui se sauve! L'affaire Bettencourt? Ma foi, je ne sais… Quelqu'un a emporté le dossier en vacances, je suppose, et ce n'est pas moi qui vais l'engraisser : techniquement je suis dépassé. Mais on ne devrait pas tarder à en reparler.
RépondreSupprimerBen oui les intellos sont mal vus... Pensez, ils réfléchissent et à l'armée j'ai bien compris: "Réfléchir c'est désobéir"...
RépondreSupprimerUn petit détail tout de même : l'intello à qui on doit le droit du sol, c'est François 1er.
RépondreSupprimerEntre parenthèses, Lies Hebbadj, désigné volontaire d'office comme cobaye de la loi en préparation (celle qui permet de s'asseoir confortablement sur l'article premier de la Constitution), dont je ne pense pas pour autant que ce soit un personnage recommandable, échapperait illico au couperet de cette loi: il est Français depuis plus de 10 ans, sa polygamie n'est pas légalement fondée, et la fraude (pas forcément avérée, sinon vu le nombre de types qui engrossent plusieurs femmes réduites par la suites à l'APU, il y aurait pléthore de coupables de la même fraude...) au prestations sociales n'est pas un motif de déchéance de la nationalité...
RépondreSupprimerAs usual, "Much ado about nothing" comme disait Shakespeare.
On est d'accord... Il n'empêche qu'à la politique de communication de Nicolas Sarkozy, il faut trouver une réponse adaptée...
RépondreSupprimerJ'aime bien ton titre même s'il ne veut rien dire!
RépondreSupprimerFerocias,
RépondreSupprimertraditionnellement, partout où s'impose une discipline, l'intello est tout de même apprécié pour la corvée de chiottes.
ZapPow, il faut le dire vite alors, parce que les premiers balbutiements d'un droit du sol étaient romains, et il n'y avait pas vraiment de Français sous François 1er, seulement des sujets. C'est la Révolution qui a légiféré sur le droit du sol.
le-gout-des-autres,
le cas de ce bonhomme (infect à priori) est en effet exemplaire d'une gesticulation ridicule. Il faudrait réviser la constitution spécialement pour lui…
Nicolas,
j'ai l'impression que tu m'as déjà dit ça… Sur la sécurité, en n'étant pas au pouvoir, ce n'est pas facile de convaincre, pour le PS. Mais à la communication de Sarkozy, il devrait être possible de répondre avec virulence sur les affaires qu'il traîne aux fesses comme un bâton de dynamite.
Epamin' merci, alors!