Hier, la mobilisation a donc été un succès. Aujourd'hui, l'entêtement de Sarkozy a été confirmé. Ensuite ? Ensuite rien, ou l'inconnu.
Les appareils des principaux syndicats comme celui du PS sont manifestement dans leurs petits souliers. Il suffit d'écouter attentivement les déclarations des premiers ou de relever le manque d'agressivité du PS envers Sarkozy, pour comprendre qu'ils ne souhaitent pas vraiment affronter durement ce dernier.
Pour les syndicats et à des degrés divers, la réforme est d'autant plus inacceptable en l'état que la base les pousse aux fesses. Mais dans une atmosphère pourrie par la crise et le sarkozisme, ils redoutent les débordements émeutiers que pourrait entraîner un véritable durcissement.
Le PS a une hantise: 2012 qu'il lui faudra atteindre avec la faveur de l'opinion publique sans devenir l'otage des partis à sa gauche. Ce doit être chez les socialistes une sorte de syndrome de Mai 68 : après la fête de la grève générale, les Français avaient reconduit la droite au pouvoir par gratitude d'avoir retrouvé de l'essence pour faire rouler leurs bagnoles.
Du côté des socialistes, cela ressemble à un casse-tête, d'autant plus que s'il faut en croire je ne sais plus lequel de leurs anciens ministres, l'adoption de la réforme des retraites risque d'être sans retour possible en arrière. Parce qu'à la mise en application de la loi succéderont des mesures budgétaires dont les répercutions brideront les possibilités d'action d'une nouvelle majorité éventuelle. Gare aux promesses intenables !
Et la retraite à 62 ans risque de s'installer durablement dans notre société, malgré son injustice criante pour tous ceux qui ont commencé à travailler tôt dans leur vie. Ce qui va se passer désormais dépend en fait exclusivement des Français eux-mêmes, et non de Sarkozy, des dirigeants syndicaux, ou du PS…
Les appareils des principaux syndicats comme celui du PS sont manifestement dans leurs petits souliers. Il suffit d'écouter attentivement les déclarations des premiers ou de relever le manque d'agressivité du PS envers Sarkozy, pour comprendre qu'ils ne souhaitent pas vraiment affronter durement ce dernier.
Pour les syndicats et à des degrés divers, la réforme est d'autant plus inacceptable en l'état que la base les pousse aux fesses. Mais dans une atmosphère pourrie par la crise et le sarkozisme, ils redoutent les débordements émeutiers que pourrait entraîner un véritable durcissement.
Le PS a une hantise: 2012 qu'il lui faudra atteindre avec la faveur de l'opinion publique sans devenir l'otage des partis à sa gauche. Ce doit être chez les socialistes une sorte de syndrome de Mai 68 : après la fête de la grève générale, les Français avaient reconduit la droite au pouvoir par gratitude d'avoir retrouvé de l'essence pour faire rouler leurs bagnoles.
Du côté des socialistes, cela ressemble à un casse-tête, d'autant plus que s'il faut en croire je ne sais plus lequel de leurs anciens ministres, l'adoption de la réforme des retraites risque d'être sans retour possible en arrière. Parce qu'à la mise en application de la loi succéderont des mesures budgétaires dont les répercutions brideront les possibilités d'action d'une nouvelle majorité éventuelle. Gare aux promesses intenables !
Et la retraite à 62 ans risque de s'installer durablement dans notre société, malgré son injustice criante pour tous ceux qui ont commencé à travailler tôt dans leur vie. Ce qui va se passer désormais dépend en fait exclusivement des Français eux-mêmes, et non de Sarkozy, des dirigeants syndicaux, ou du PS…
bonjour cher coucou...
RépondreSupprimervous avez raison, rien à ajouter : la mobilisation massive et continue jusqu'au retrait de cette réforme , voilà ce qui les fera plier, uniquement... Mais j'ai bien peur que la collusion PS/Gouvernement/instances nationales des syndicats ne finissent par avoir raison de l'envie d'en découdre de la 'base', dont je suis... et dieu sait que certains d'entre nous on envie d'en découdre!
Synonyme de "Et après !" : SAMEDI !
RépondreSupprimer;^)
Toff, bonsoir ! Pour ma part, je crains un peu que trop de gens soient restés et restent encore en retrait en croyant l'affaire perdue. C'est dommage, parce que ce n'est pas le cas.
RépondreSupprimerGildan,
c'est optimiste, mais c'est la meilleure réponse.
Mais non ! Le retour arrière est toujours possible mais c'est bien la réforme de la fiscalité qu'il faudra faire avant.
RépondreSupprimerEntièrement d'accord, il ne faut pas compter sur les syndicats ou le PS, c'est aux français de se mobiliser.
RépondreSupprimerEt ça n'est pas une question de forte ou moins forte participation, mais plutôt des moyens d'action.
Si on bloque, on gagne, c'est assuré...
Nicolas,
RépondreSupprimeralors tant mieux, mais l'ex-ministre socialiste dont j'ai oublié le nom semblait pessimiste…
Stef,
gagné, à condition que le blocage ne dure pas trop longtemps… Parce que les Français sont aussi versatiles.