Le forum de Davos débutera dans deux semaines… Klaus Schwab, son patron, est une sorte de pape de l'économie. Si, si ! Ce jugement n'est pas fondé sur l'estime que m'inspirerait la dite économie, située sur l'échelle scientifique quelque part entre l'astrologie et la cordonnerie, mais sur le personnage.
Chaque fois qu'un portrait de cet homme est publié, on le voit saisi dans une pose apostolique, mains expressives, regard missionnaire. Vous me direz que Sarkozy aussi, a le geste expressif à l'italienne. Oui, mais rien de papal dans son cas, simplement de la redondance et l'appétit du croque-mitaine dans la prunelle. Quoi qu'il en soit, là n'est pas la question, elle se trouve dans l'économie, ou plutôt juste à coté…
M. Schwab, qui vient d'accorder une interview au Temps, dit des choses intéressantes: «L'excès de dette des propriétaires de biens immobilier et des consommateurs a été reporté sur les banques, qui l'ont transféré aux gouvernements, qui sont en train de le reporter sur les contribuables»… Bien sûr, nous savions cela déjà, mais sorti de la bouche du patron de Davos, c'est plus savoureux, non ? Surtout, M. Schwab admet que «cela produit une crise sociale», et voit «venir une révolte de la jeunesse, une sorte de nouveau «Mai 68»» Bon, le reste est à lire sur Le Temps, mais M. Schwab ne dit pas à quelle date il situe la révolte. S'il a vraiment le flair d'un économiste, alors Zine Sarkozy peut dormir tranquille : ce sera pour le siècle prochain, au plus court.
P-S: merci à Dedalus de signaler un billet de Zette qui m'avait échappé mercredi, mais celui d'aujourd'hui est bien aussi ! Anticor sera partie-civile dans l'affaire Karachi… Enfin, je vous invite à lire le dernier texte de Xavier Fisselier : Mn (XXIV).
Chaque fois qu'un portrait de cet homme est publié, on le voit saisi dans une pose apostolique, mains expressives, regard missionnaire. Vous me direz que Sarkozy aussi, a le geste expressif à l'italienne. Oui, mais rien de papal dans son cas, simplement de la redondance et l'appétit du croque-mitaine dans la prunelle. Quoi qu'il en soit, là n'est pas la question, elle se trouve dans l'économie, ou plutôt juste à coté…
M. Schwab, qui vient d'accorder une interview au Temps, dit des choses intéressantes: «L'excès de dette des propriétaires de biens immobilier et des consommateurs a été reporté sur les banques, qui l'ont transféré aux gouvernements, qui sont en train de le reporter sur les contribuables»… Bien sûr, nous savions cela déjà, mais sorti de la bouche du patron de Davos, c'est plus savoureux, non ? Surtout, M. Schwab admet que «cela produit une crise sociale», et voit «venir une révolte de la jeunesse, une sorte de nouveau «Mai 68»» Bon, le reste est à lire sur Le Temps, mais M. Schwab ne dit pas à quelle date il situe la révolte. S'il a vraiment le flair d'un économiste, alors Zine Sarkozy peut dormir tranquille : ce sera pour le siècle prochain, au plus court.
P-S: merci à Dedalus de signaler un billet de Zette qui m'avait échappé mercredi, mais celui d'aujourd'hui est bien aussi ! Anticor sera partie-civile dans l'affaire Karachi… Enfin, je vous invite à lire le dernier texte de Xavier Fisselier : Mn (XXIV).
Ah moi aussi, il m'avait échappé ce billet de Zette !
RépondreSupprimer:)
la messe est dite : ils vont pouvoir continuer comme si de rien n'était, et en cas de "rébellion" des jeunes (ou des vieux, ou de tout le monde)>>on appliquera le "Benali style"
RépondreSupprimerMai 68... presque 7 ans...
RépondreSupprimerMai 2011... presque 50 ans!
Je ne le vivrais pas de la même manière si ça devait arriver!
Zut, ici aussi je suis à la bourre !
RépondreSupprimerGildan,
heureusement, Dedalus veillait …
Nicolas,
va en paix !
Toff,
le "Ben Ali style" a ses limites, comme on voit, en revanche, la révolte style Ben Ali est prometteuse.
Epamin,
j'allais sur mes 22 ans,
en Mai 2011… bientôt 65 ans…
Je crains d'être dans l'impossibilité de le vivre de la même manière si ça devait arriver…
Et en plus les banques à qui on a refilé le pognons gagnent des myriades d'euros en dévaluant les notes qu'elles attribuent aux pays. Ce système est formidable !
RépondreSupprimer:-))
[L'avantage de la cordonnerie sur le système ultra capitaliste, c'est que les cordonniers acceptent, par définition, d'y être mal chaussés ! A méditer ! :-) ].
Poireau,
RépondreSupprimerj'avais oublié ce commentaire, ce matin! Je suis un peu distrait et pressé… Merci et à bientôt.