Par les temps qui courent, il vaut mieux avoir de la chance. Je ne sais pas si vous êtes bien dotés de ce côté, moi non. Remarquez, la déveine est une notion très relative : en ce moment par exemple, il est préférable d'être SDF à Paris qu'au Japon. Vu sous cet angle, un coin de trottoir parisien devrait suffire au bonheur. Vous me direz que ce qui se passe là-bas, qualifié d'apocalypse par le commissaire européen à l'Énergie, n'incite pas à partager ce genre d'humour. Vous aurez raison, et d'ailleurs je ne me fais même pas sourire : le malheur des Japonais me remplit d'effroi et de compassion comme tout le monde.
Néanmoins, j'étais d'humeur ce soir à me prouver que j'ai de la chance, la méthode Coué ayant nombre de miracles à son actif. Cette disposition d'esprit était en définitive la bonne, car je viens de constater que je n'ai pas eu envie d'aller en Amérique Centrale, ces temps derniers. J'aurais pu, notez bien: quand on n'a pas de veine, on peut céder à ce genre de lubie, lourde de conséquences. Tenez, en pareil cas, j'aurais choisi d'aller au Mexique via le Costa-Rica. Et j'aurais forcément pris ce Boeing d'Aeromexico dont les deux pilotes étaient bourrés.
Vous imaginez ? Avec moi dans l'avion, ils auraient décollé à tous les coups, adieu la blogosphère ! Tandis qu'étant resté chez moi, le destin contrarié a permis au reste de l'équipage de remarquer l'ivresse des automédons du ciel, puis de les persuader de rentrer à l'auberge. Mon absence à bord était par conséquent une aubaine pour les passagers et le petit personnel navigant qui l'ignoreront toujours, à moins d'atterrir par extraordinaire sur ce blog. On a rarement la possibilité de jeter un œil sur toutes les cartes du destin, mais puisque la faculté m'en est donnée ce soir, me voilà tout remué de constater que la roue tourne enfin : dans cette histoire, moi aussi j'ai eu la baraka !
Néanmoins, j'étais d'humeur ce soir à me prouver que j'ai de la chance, la méthode Coué ayant nombre de miracles à son actif. Cette disposition d'esprit était en définitive la bonne, car je viens de constater que je n'ai pas eu envie d'aller en Amérique Centrale, ces temps derniers. J'aurais pu, notez bien: quand on n'a pas de veine, on peut céder à ce genre de lubie, lourde de conséquences. Tenez, en pareil cas, j'aurais choisi d'aller au Mexique via le Costa-Rica. Et j'aurais forcément pris ce Boeing d'Aeromexico dont les deux pilotes étaient bourrés.
Vous imaginez ? Avec moi dans l'avion, ils auraient décollé à tous les coups, adieu la blogosphère ! Tandis qu'étant resté chez moi, le destin contrarié a permis au reste de l'équipage de remarquer l'ivresse des automédons du ciel, puis de les persuader de rentrer à l'auberge. Mon absence à bord était par conséquent une aubaine pour les passagers et le petit personnel navigant qui l'ignoreront toujours, à moins d'atterrir par extraordinaire sur ce blog. On a rarement la possibilité de jeter un œil sur toutes les cartes du destin, mais puisque la faculté m'en est donnée ce soir, me voilà tout remué de constater que la roue tourne enfin : dans cette histoire, moi aussi j'ai eu la baraka !
Moi qui ne bois jamais, j'ai du mal à comprendre ce billet.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ton titre!
RépondreSupprimerNicolas,
RépondreSupprimerc'est pareil pour moi qui suis réellement sobre. Remarque : ce n'était peut-être pas le cas hier soir, je ne me souviens plus…
Epamin',
tout le mérite en revient à Nicolas qui m'a vigoureusement incité à "soigner" davantage mes titres.
Coucou,
RépondreSupprimerPrière de ne pas laisser le guidon de l'auto à pédales à notre futur candidat à la présidentielle dès lors qu'il sort d'une réunion-meeting à la comète, sinon on a une chance sur deux de finir dans les étoiles.
Mike,
RépondreSupprimermince, je n'y avais pas pensé ! Il va falloir prendre des mesures.