Elle s'appelle Lucile, elle a 15 ans, elle est diabétique. Elle a écrit à Libération qui publie son mail de révolte contre la réforme du gouvernement envisageant de réduire les remboursements du traitement des affections de longue durée. Allez lire son témoignage, et faites ce que vous pouvez pour elle et les milliers de malades concernés.
Faites du foin, gueulez sur vos blogs, et pour le moins, n'hésitez plus à vomir Sarkozy et la bande de déprédateurs qui appliquent sa politique. Le simple fait qu'il termine tranquillement son mandat après avoir ravagé notre protection sociale, imposé de fait une médecine à deux vitesses, est un scandale. Nous l'avons laissé se repaître de la république avec sa tribu de privilégiés, oubliant combien il avait fallu de luttes sanglantes, et finalement la renaissance du pays à genoux au lendemain de la guerre pour que naisse une sécurité sociale pour tous. Nous sommes tombés bien bas pour n'avoir pas su défendre notre bien avec davantage de détermination.
Le cas de Lucile est représentatif de tous les gens gravement malades qui ont de plus en plus de difficulté à se soigner. Une personne atteinte par une maladie de longue durée doit non seulement recevoir des soins strictement en rapport avec son affection, mais d'autres aussi qui découlent de celle-ci. En outre, fragilisée, cette personne est beaucoup plus exposée que le reste de la population aux problèmes de santé ordinaires : les exclure de la prise en charge comme cela a déjà été fait est une ignominie.
Puisque je parle santé, restons encore un instant dans le domaine de l'insécurité sociale sous le talon de Sarkozy. Savez-vous à combien vous reviendrait une douzaine de jours passés à l'hôpital, en forfaits journaliers et autres franchises ? 1500 euros. Pour diminuer cette somme prenez une mutuelle ; si vous n'en avez pas souscrivez une assurance et si vous ne pouvez pas, eh bien, crevez !
P-S : M. Poireau nous a concocté un billet cochon… Yann est sous surveillance de ses lectrices… Il y a déjà longtemps que je cache mon paquet de Gauloise dans un étui confectionné à la maison : si ce n'est pas votre cas, le patron se trouve chez Gaël…
Faites du foin, gueulez sur vos blogs, et pour le moins, n'hésitez plus à vomir Sarkozy et la bande de déprédateurs qui appliquent sa politique. Le simple fait qu'il termine tranquillement son mandat après avoir ravagé notre protection sociale, imposé de fait une médecine à deux vitesses, est un scandale. Nous l'avons laissé se repaître de la république avec sa tribu de privilégiés, oubliant combien il avait fallu de luttes sanglantes, et finalement la renaissance du pays à genoux au lendemain de la guerre pour que naisse une sécurité sociale pour tous. Nous sommes tombés bien bas pour n'avoir pas su défendre notre bien avec davantage de détermination.
Le cas de Lucile est représentatif de tous les gens gravement malades qui ont de plus en plus de difficulté à se soigner. Une personne atteinte par une maladie de longue durée doit non seulement recevoir des soins strictement en rapport avec son affection, mais d'autres aussi qui découlent de celle-ci. En outre, fragilisée, cette personne est beaucoup plus exposée que le reste de la population aux problèmes de santé ordinaires : les exclure de la prise en charge comme cela a déjà été fait est une ignominie.
Puisque je parle santé, restons encore un instant dans le domaine de l'insécurité sociale sous le talon de Sarkozy. Savez-vous à combien vous reviendrait une douzaine de jours passés à l'hôpital, en forfaits journaliers et autres franchises ? 1500 euros. Pour diminuer cette somme prenez une mutuelle ; si vous n'en avez pas souscrivez une assurance et si vous ne pouvez pas, eh bien, crevez !
P-S : M. Poireau nous a concocté un billet cochon… Yann est sous surveillance de ses lectrices… Il y a déjà longtemps que je cache mon paquet de Gauloise dans un étui confectionné à la maison : si ce n'est pas votre cas, le patron se trouve chez Gaël…
Le texte est très beau et tout ça mais il faudrait étudier sa véracité et son influence médicale. A ma connaissance, le droite a un projet : moduler le "100%" en fonction du revenu. J'en avais fait un billet "au comptoir" mais je m'en étais pris plein la gueule. Toujours est-il que je vois difficilement pourquoi un type ayant eu un triple pontage coronarien et gagnant 3000 euros par mois se ferait rembourser de l'aspirine à 100% alors qu'un type gagnant le SMIC n'y aurait pas droit....
RépondreSupprimerC'est un sujet que je connais mal mais je joue volontairement le "troll de droite" quand je vois mon vieux Jacques à 100% pour une ALD.
En fait, je me demande juste pourquoi tout le monde n'est pas pris à 100% !
En connaissance de cause puisque travaillant dans ce milieu, je t'assure, Nicolas, que ce que dit le Coucou n'est que la face cachée de l'iceberg. Il y a bien pire au coeur de la Sécurité Sociale. Si elle n'est pas encore privatisée, son fonctionnement ressemble de plus en plus à une entreprise privée, les directives les plus aberrantes parviennent aux agents, parfois même bien après l'officialisation gouvernementale...
RépondreSupprimerTrès bon billet !
Je ne faisais que l'avocat du diable !
RépondreSupprimer@Nicolas: lorsqu'on est en ALD seuls les médicaments concernant l'affection sont remboursés à 100% ce qui me paraît normal non ?
RépondreSupprimerLes histoires comme celles-ci peuvent sans doute être multipliées par 1000, on finit par se sentir un peu submergé.
RépondreSupprimerMême état d'esprit que Romain/Variae. Affolant, le budget d'un handicapé qui doit utiliser beaucoup de compresses, de sparadrap, non remboursés. Affolant aussi le fric qui s'envole faute de structures adaptées, moins lourdes que l'hôpital, etc. S'il y a des économies à faire, ce n'est pas sur le nombre de postes d'infirmières en réanimation ou sur les bandelettes pour diabétiques. (mais bon sang, on pense qu'ils en font quoi, les diabétiques, de leurs tests d'urine ? ils les dealent en douce à je ne sais pas qui pour se faire du pognon facile sur le dos de la solidarité nationale?)
RépondreSupprimerOn est submergés, mais la jeune fille fait explicitement référence à un projet qui n'existe pas alors que c'est toute la politique qui est à revoir.
RépondreSupprimerLe gouvernement ne va pas se mettre à dos son coeur de cible électorale, les 8 millions de personnes en ALD, pour la plus part des vieux...
C'est toute la politique de déremboursement (et autre) qui est à dénoncer.
J'ai mené l'enquête : il s'agit de bandelettes dont le nombre a été limité pour les diabétiques de type 2, c'est-à-dire ceux qui ne sont pas soignés à l'insuline et qui n'ont pas besoin d'un contrôle quotidien.
RépondreSupprimerSinon, ça aurait fait un barouf du tonnerre avant la sortie de cette "lettre" d'une petite jeune.
(la vraie limitation est en Algérie).
Travailler plus pour gagner plus, pas pour se soigner mieux!
RépondreSupprimer1 Nicolas
RépondreSupprimerun type qui a eu un triple pontage est sans doute astreint à prendre une forme d'aspirine en continu pour fluidifier son sang… Je ne sais pas s'il faut ou non moduler la sécu en fonction des revenus —il y a aussi les allocations familiales, sur le même modèle : j'ai connu (enfin, non : voisiné avec) un bonhomme, l'une des grosses fortunes de France, dont la fille touchait des allocs. Je crois qu'il y avait une logique à cette situation au départ, mais je n'ai pas envie de chercher l'explication.
Tout le monde devrait en effet être à 100%, pourtant ce n'est pas le cas : voudrais-tu pour cette raison que l'on mette à égalité, aux conditions actuelles, des malades occasionnels, qui dépensent relativement peu d'argent, et des grands malades, qui devraient alors débourser, 150, 200, 300, 500 euros ou plus chaque mois ?
Homer,
je me doute que vu de l'intérieur de la machine, c'est encore bien pire ! Et merci.
Prosper,
non, ce n'est pas normal. Ça le serait si les maladies soignées par des médicaments mal remboursés avaient la même fréquence que dans le reste de la population. Mais les personnes relevant de l'ALD, dans la plupart des cas sont plus souvent malades que les autres.
Romain,
c'est justement ce qu'elle explique, de mémoire, elle cite même le nombre de cas. Tu te sens submergé par quoi ? Par la honte d'appartenir à un peuple de lâches qui n'ont pas été capables de renverser par la force, la violence légitime, un régime qui détruit le peu d'humanité de notre saloperie de république ?
Suzanne,
on économise sur quoi ? Moi, j'ai des idées : l'homéopathie, les cures thermales, qui satisfont les amateurs d'horoscope et de tourisme économique ? Je ne crois pas que ma proposition aurait du succès.
2/3 Nicolas, la jeune fille fait référence à un projet qui n'est pas du vent. Il a été évoqué à plusieurs reprises, et son heure viendra.
Elle a quinze ans et ne vote donc pas encore. l'Ald ne concerne pas "pour la plupart des vieux" : regarde un peu par exemple l'éventail des âges dans les cancers du sein. Dénoncer la politique de déremboursement, je veux bien, mais tu dénonces quoi en fait ? Des malades privilégiés ? Partir en guerre contre la révolte de cette fille rime à quoi ? Elle a raison sur toute la ligne.
Férocias,
conservons déjà ce que nous avons pour nous soigner à peu près normalement.
Le Coucou,
RépondreSupprimerJe souhaite juste que les personnes payent en fonction de leurs revenus... et en leur capacité à défendre le système.
Il y a 8 millions de personnes en ALD, pour la plupart "vieux", coeur de cible de NS, ce dernier ne fera rien pour se les mettre à dos.
Nicolas,
RépondreSupprimerpayer en fonction de ses revenus, cela paraît de bon sens, à condition que la sécu soit la règle générale, à l'exclusion des assurances donc. Sinon, on se retrouvera avec une médecine à deux vitesses —nous y sommes presque.
Nicolas Sarkozy est très fort, il ne cesse de nous rendre malade pour ensuite nous couper les remboursements ! C'est lâche !
RépondreSupprimer:-)
[Mais quand tu parles aux gens de virer le gars de l'Elysée, ils te répondent que ça ne peut se faire que par les urnes. Alors ! :-) ].
M. Poireau,
RépondreSupprimeren une phrase tu résumes tout Sarkozy et la protection sociale, bravo.
(on peut aussi virer par les burnes)