Ce matin, je suis allé au marché du village voisin. Il n'est pas très grand, mais coloré et agréablement animé, dans la tradition des marchés provençaux. En circulant entre les étals me parvenaient des bribes d'une même conversation qui semblait se dérouler simultanément dans tous les coins de la place, comme par miracle. Je n'ai pas tout entendu, les gens parlaient à mi-voix, mais il était question de cul, de fric, d'américains qui ne rigolent pas. Je parierais que les Danois, nombreux dans nos parages, causaient aussi entre eux de l'affaire. Sûr qu'il s'est passé quelque chose dans la tête des gens.
Ce matin encore, mais beaucoup plus tôt, j'ai regardé sur Agoravox la vidéo d'une interview de Tristane Banon, qui date d'octobre 2008. Elle y parle longuement des épreuves qu'elle a traversées après avoir accusé DSK de viol en 2007. On l'a soupçonnée notamment de chercher à se faire de la publicité pour ses livres, soupçon relancé par certains ces derniers jours. Si je n'ai aucun avis sur l'actuelle affaire DSK, il n'en va pas de même pour l'histoire de cette jeune femme. Dans son cas, c'est une présomption de sincérité qui s'impose à moi. Présomption seulement, puisqu'il lui serait difficile de fournir une preuve de ses assertions, si loin des faits. En dehors de la franchise que je lui prête, la simple exposition des manœuvres déployées pour imposer à la presse le silence sur cette affaire, dont Agoravox témoigne avec humilité ( le site ayant lui-même à l'époque appliqué la censure aux propos de la jeune femme), démontre que quelque chose de grave était bien survenu entre elle et le leader politique. Le fait que ce dernier ne l'ait pas poursuivie en diffamation me semble un argument supplémentaire en ce sens.
Et puisque je pense ainsi, je n'ai pas de raison de le taire.
Ce matin encore, mais beaucoup plus tôt, j'ai regardé sur Agoravox la vidéo d'une interview de Tristane Banon, qui date d'octobre 2008. Elle y parle longuement des épreuves qu'elle a traversées après avoir accusé DSK de viol en 2007. On l'a soupçonnée notamment de chercher à se faire de la publicité pour ses livres, soupçon relancé par certains ces derniers jours. Si je n'ai aucun avis sur l'actuelle affaire DSK, il n'en va pas de même pour l'histoire de cette jeune femme. Dans son cas, c'est une présomption de sincérité qui s'impose à moi. Présomption seulement, puisqu'il lui serait difficile de fournir une preuve de ses assertions, si loin des faits. En dehors de la franchise que je lui prête, la simple exposition des manœuvres déployées pour imposer à la presse le silence sur cette affaire, dont Agoravox témoigne avec humilité ( le site ayant lui-même à l'époque appliqué la censure aux propos de la jeune femme), démontre que quelque chose de grave était bien survenu entre elle et le leader politique. Le fait que ce dernier ne l'ait pas poursuivie en diffamation me semble un argument supplémentaire en ce sens.
Et puisque je pense ainsi, je n'ai pas de raison de le taire.
Des Danois en Provence ?
RépondreSupprimerMais que viennent-ils chercher ?
:)
Pourquoi la précision finale ?
RépondreSupprimerGildan,
RépondreSupprimeril y a toute une colonie Danoise, fort sympathique au demeurant, dans le canton. La raison est simple: ils cherchent lumière et chaleur, et un journaliste célèbre chez eux (aujourd'hui décédé) s'était installé ici, attirant ses compatriotes par des chroniques enthousiastes…
Nicolas,
parce que j'ai relevé beaucoup d'attaques contre elle, plus ou moins franches, de la part des politiques et de certains journalistes, ou de la part de nombreux commentaires d'internautes.
Le Coucou,
RépondreSupprimerJe ne crois pas avoir attaqué la jeune femme par écrit mais j'ai fait des remarques acerbes au bistro, tout simplement parce qu'à force de lire des Twits, j'ai cru qu'elle venait de faire cette interview pour profiter de l'événement pour faire de la pub pour son bouquin qu'elle venait de sortir...
Or, je me gourais. On est donc d'accord.
Nicolas,
RépondreSupprimerde mémoire, je n'ai rien lu chez toi d'agressif envers elle, ni d'ailleurs dans les billets des blogs que je fréquente. Par contre, en commentaires : si (mais je ne sais plus où), comme dans certains billets ou articles lus ces jours-ci sur des recommandations de Twitter / Wikio —sans compter des allusions venimeuses à la radio…