lundi 1 août 2011

Jean-Louis Fraysse est mort le 27 juillet 2011. Nous l'avons enterré le 1er août aux côtés de sa femme.

Avec la mort de Jean-Louis, c'est également la fin du Coucou que Jean-Louis avait créé en mars 2008 sous le coup d'une indignation politique.

Jean-Louis se disait enrichi par le dialogue mené sur le Coucou et chérissait son blog à plus d'un titre, celui, entre autres, des liens d'amitié qu'il y développait.

A tous, donc, merci.

dimanche 24 juillet 2011

Accident au rébus !

Oubli tragique dans les résultats du rébus ! Nicolas qui m'avait envoyé la bonne réponse par mail (il ne peut pas commenter en sa qualité d'administrateur du blog), Nicolas donc, a échappé à mon attention sur la ligne d'arrivée, occupé qu'il était à fournir un échantillon d'urine pour le contrôle anti-dopage.

Sur le podium, on se marche sur les pieds



Mon discours de congratulation aux heureux lauréats du 113ème rébus sera succinct, il y a des jours comme ça. D'autant plus qu'il me reste une jolie série de gagnants à mettre en lien…

Une chose m'étonne tout de même ce soir : je ne vois pas en quoi l'énigme d'aujourd'hui était plus facile que celle de la semaine dernière, ou celles d'autres dimanches pareillement placés sous le signe de la simplicité ? Pourtant, le nombre de bonnes réponses bat vraisemblablement le record depuis le début de ce jeu. 

Bref, j'adresse toutes mes félicitations à MM. et Mmes :

Rébus du dimanche n°113


Trouvez dans ce rébus le prénom et le nom d'une personnalité politique d'un quelconque pays, qui peut être notre contemporaine ou appartenir à l'Histoire de n'importe quelle époque.

Publication des gagnants aux environs de 20h30 —les commentaires seront modérés en attendant.

vendredi 22 juillet 2011

Nicolas Sarkozy au centre du ciel européen

C'est le genre d'information qui m'aurait amusé, il y a un certain temps, malgré le côté répétitif de l'affaire. Aujourd'hui, je regarde ça comme un rab de fayots après le dessert, l'appétit s'est envolé. Les quatre volontés de Nicolas Sarkozy sont devenues lassantes. Au point où il en est, il faudrait qu'il pète à la table des réceptions officielles et se mouche dans la nappe pour nous surprendre encore un peu.

Enfin bon, voyons la chose comme elle se présente : à l'heure où je fais ce billet, les cerveaux de l'Elysée n'ont pas encore fourni d'explication à l'utilisation d'un troisième avion lors du déplacement de Nicolas Sarkozy et de sa délégation à Bruxelles —250 kilomètres.

Je devine de l'incompréhension dans vos yeux. Vous vous demandez d'où sort ce troisième avion, alors qu'il n'a même pas été question du deuxième, n'est-ce pas ? Vous éclairer va me permettre d'anticiper du même coup sur la question suivante, qui vous préoccupe peut-être déjà : le troisième est ainsi désigné parce que deux autres appareils faisaient partie du raid eurobelge de l'escadrille présidentielle. Disons-le tout de suite, les derniers évoqués forment une paire indissociable, puisqu'il s'agit de l'A330 Air Nicolas One et de son aéronef de secours, un modeste Falcon TX ne pouvant transporter que 16 passagers, contre 60 pour l'avion du maître.

Le président devait en effet pouvoir compter sur un avion de dépannage, au cas où sa salle du trône volante aurait été contrainte à un atterrissage forcé dans la plaine picarde. Résumons : Nicolas Sarkozy s'est rendu à Bruxelles avec trois avions : 20 000 euros l'heure pour le gros, 7 700 euros pour chacun des deux Falcon TX, d'après lemonde.fr, soit 70 800 euros aller et retour si je ne me trompe pas.

M. Sarkozy ne prend plus le train depuis qu'il est président «pour des raisons de sécurité et de nuisances pour les autres passagers».  N'allez pas imaginer qu'il sent des pieds (présomption d'innocence oblige), il s'agit du «dispositif de sécurité lourd qui accompagne ses déplacements».

Cela ne nous dit pas pourquoi il ne pouvait pas se rendre à Bruxelles dans un petit avion taxi payé de sa poche, puisqu'il avait choisi le transport aérien pour convenances personnelles, tandis que sa suite aurait pris le train. Et bien entendu, cela ne nous dit pas non plus pourquoi les 60 quidams casés dans l'Air Nicolas One ne suffisaient pas à le conseiller au cours du sommet des chefs d'États, au point que la présence de 16 de plus ait été jugée indispensable —en supposant que le deuxième Falcon TX ait voyagé à vide, bien entendu.

PS: côté lectures —«Rabelais et Dürer: mélancolie», chez Orlando de Rudder
— «Tu as choisi ton bouquin de l'été ?» chez Lolobobo
—«Je ne sais pas», chez Christophe


jeudi 21 juillet 2011

Au pot-pourri

Les informations sont aussi bizarres que cet été de réchauffement climatique où plus de la moitié de la France se pèle, mais pas autant que les Chiliens qui pellettent la neige au même moment.

Ainsi, l'affaire DSK continue son train d'enfer, les menaces de plainte en justice et les plaintes effectives pleuvent, se croisent, s'entrecroisent. Mme Diallo voudrait poursuivre DSK à Paris, cependant que Tristane Banon pourrait témoigner à New-York ; Mme Guillemette va s'en prendre à Mme Mansouret ; DSK à Tristane Banon ; François Hollande menace de traîner en justice les journaux malfaisants… Et ce n'est qu'un début : d'ici un an environ, par le jeu des alliances et des querelles de famille, je pense que la moitié de la France poursuivra l'autre moitié, pour ou contre DSK.

On commence à parler de venir au secours de nos amis belges en proposant de rattacher la Wallonnie à la France. Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan et Jean-Pierre Chevènement y seraient favorables… Pour ma part, je crois que ce serait une erreur, c'est prendre le problème à l'envers et faire preuve de paternalisme, voire de colonialisme suranné envers nos estimables voisins. Il serait plus judicieux de demander le rattachement de la France à la Wallonie. Notre pays y gagnerait la possibilité de résoudre l'épineuse question soulevée par Eva Joly : la province France paraderait le 14 juillet militairement, et le 21 du même mois le nouveau peuple wallon défilerait joyeusement de Bruxelles à Paris dans une marche triomphale (car nous garderions Bruxelles, évidemment, tout en laissant le roi aux Flamands).

Jean-François Copé vient épauler Lionnel Luca dans sa proposition de suspendre le droit de grève dans les transports aériens pendant les vacances. Comme il y va légèrement ! De cette façon, en plus des augmentations infligées à la population et des mauvais coups divers qui la visent durant la torpeur de l'été, ceux qui veulent travailler autrement et gagner plus n'auraient qu'à la boucler. Voilà qui fait mauvais effet en sarkozie. Il vaudrait bien mieux interdire au personnel politique de faire ou dire des bêtises en été.



P-S : Mathieu Le Privilégié se penche sur la Désaffection des concours d'enseignement, à lire !

mercredi 20 juillet 2011

Adieu à Claviers Ensemble

Il y avait une adresse en bonne place dans la marge gauche du coucou, juste au dessous de la liste de mes sites et de celui des familles de victimes de Karachi. C'était un lien vers le site de l'opposition clavésienne… Comme vous le constaterez si vous avez la curiosité de cliquer sur le lien suivant : Claviers Ensemble, ce site n'existe plus. Je viens d'en faire la découverte au moment où je m'apprêtais à mettre de l'ordre ici, et notamment à créer un onglet de page «Claviers». 

Je me proposais d'y déplacer l'adresse du site des élus de l'opposition, et d'y adjoindre un bref rappel des raisons qui m'avaient poussé à ouvrir ce blog. C'est que le temps ne s'est pas arrêté depuis les élections municipales de 2008, il s'est passé beaucoup de choses et le conflit de l'époque s'est éteint peu à peu. Je suppose qu'il reste chez certains du ressentiment, mais la vie du village a repris son cours normal. Le moment me semblait venu de tourner la page, sans l'arracher.

Le maire dont l'élection avait semé la discorde est mort —j'ai rendu hommage à cet homme qui a fait preuve à mon égard de courtoisie et de fair play, malgré les billets agressifs à son encontre que je publiais quotidiennement. Certes, compte tenu du petit nombre de clavésiens connectés alors à internet, ce blog ne présentait guère de danger pour lui, mais mon expérience du web m'a montré que tous les maires n'admettent pas aussi bien la contradiction.

Le groupe des élus de l'opposition réuni autour du maire précédent, que j'avais soutenu, s'est peu à peu découragé. Ma femme et moi avions participé à plusieurs de leurs réunions durant la période où, encore combatifs, ils envisageaient des actions qui n'ont pu se concrétiser, en définitive.
Un temps, nous les retrouvions le samedi après le marché, pour prendre l'apéro sur la place de la mairie —une manière de défier dans la bonne humeur la nouvelle majorité. Et puis les choses se sont doucement apaisées…

Ma femme est morte à la fin du mois de janvier, voici 179 jours. Au cimetière, j'ai serré la main du nouveau maire et de son adjoint. Leur présence m'a fait chaud au cœur. Il n'y avait aucun de mes anciens amis —il est vrai que je n'avais songé à prévenir personne, à l'exception de l'un d'eux. Il m'arrive d'en croiser certains, je ne sais pas s'ils me disent encore bonjour de la tête, je n'ose plus les regarder.

Et ce soir, voilà que je m'aperçois que je laissais à la place d'honneur de mon blog l'adresse d'un site disparu sans que l'on se soit donné la peine de m'en avertir. Alors salut, restez ensemble !