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mercredi 10 décembre 2008

Une chaîne de l'inculture

Nicolas, observant les règles d'une chaîne bouffonne lancée sur les blogs, m'invite à étaler mon inculture dans les domaines du cinéma, des livres, de la géographie, des mathématiques, et de la cuisine. Je relève sportivement ce défit de l'inculture, pour tenter de faire aussi bien que mes prédécesseurs.

Cinéma: Je n'ai pas aimé Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain, ni la trilogie des Bronzés (d'ailleurs je n'ai vu que le second opus). Je n'ai pas vu les Astérix, ni les jacqouillades des Visiteurs que j'ai abandonnées avant la fin du premier film. Je n'ai pas vu Bienvenue chez les ch'tis et je ne regarde jamais la télévision.
Livres: Je n'ai pas encore réussi à terminer La Recherche…, et j'ai peur de Finnegans Wake, qui fait trembler ma main chaque fois qu'elle le frôle sur un rayon de bibliothèque.
Géographie: Je ne sais pas où se trouve Loudéac, ni Malakansâr et la ville de Drêve (il fallait l'oser, tiens!)
Mathématiques: J'adore la lecture et la description des paradoxes, mais il vaut mieux que ma femme ou ma fille ne soient pas trop éloignées dès que je dois additionner, multiplier, ou diviser deux nombres. Je n'ai jamais retenu la table de multiplication au-delà du 6 (sauf l'air : nana font na).
Cuisine: j'aime à peu près tout, sauf les haricots blancs américains à la tomate, les blattes en salade, et les vins liquoreux.

Voilà qui est dit, et maintenant, pour me conformer aux us et coutumes de la blogosphère en matière de chaîne, je passe la patate chaude à MM Quicoulol, Malbeyer, Homer, et Walkingthedog… À la vôtre!

13 commentaires:

  1. Les vins liquoreux... C'est quand même du vin.

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  2. C'est exact Nicolas, comme dirait tu-sais-qui: sa fé du bien de ce libéré !
    Manuel : ah, c'est du vin aussi? Tu vois, j'ai drôlement bien fait de mettre ça au rayon de mon inculture ! :)

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  3. Moi, sur le fabuleux destin, j'ai eu la chance d'accrocher de suite, et donc, de prendre mon pied...
    Mais il est vrai qu'il fallait tout de même accrocher...
    Se mettre dans la peau du personnage, se laisser porter par cette imagination assez bien filmographiée (oui, cela reste encore mon avis) et faire voyager les nains, ça, c'est pas une bonne chose ?
    Le fabuleux destin, si, c'était pas mal !

    Christophe

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  4. J'ai trouvé bien trop simpliste le destin d'Amélie, en tout cas pas fabuleux du tout et j'ai été déçu que le réalisateur, Jeunet, se fourvoie dans de telles bassesses. Peut-être un besoin d'argent, va savoir...
    :-)))

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  5. Christophe, Monsieur Poireau : j'ai vu "le fabuleux destin" en séance-ciné au village… Le public en délire était transporté de bonheur. Ma femme et moi étions presque gênés de ne rien éprouver, ou si peu. En fait, si je me souviens bien, toutes les situations plaisantes, tous les gags du film, étaient de pâles resucées de bons films plus anciens. Rien de vraiment personnel, sinon l'attendrissement sur le travail des autres… Un ami souvent bien informé m'a dit que Jeunet aurait en fait "racheté" la plupart des gags, mais bon, j'ignore ce qu'il en était réellement. En fait, j'en ai ma claque de ces triomphes du convenu populaire.

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  6. c'est marrant moins aussi jai pas de souci avec les multiplications jusqu'à 6 mais au delà je marque toujours un temps d'arrêt

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  7. Ah c'est vous, l'autre type qui n'a pas vu Bienvenue chez les ch'tis ?

    Sinon, je n'ai pas vu cette grosse dinde d'Amélie non plus, et m'en porte fort bien.

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  8. Didier Goux, je crois comprendre que vous êtes avec moi et ma femme l'une des trois personnes en France à n'avoir pas vu Bienvenue chez les ch'tis?

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  9. Je n'ai pas vu les ch'ti non plus. Vous savez ce qu'ils ont fait, à notre Cantine, au boulot ?? Une grande décoration à thème avec des ch'ti de partout, sur les plafonds, les murs, le sol. Un menu cht'i aussi. Du délire ! Je suis sorti m'acheter un sandwich, pour le coup.

    Quant à Amélie Poulain... là je sais quoi dire si je veux vraiment faire cette chaine de l'inculture : dire que j'ai aimé !

    Mais il y évidemment le fait de "réagir" par rapport aux autres, à la ferveur populaire délirante. J'ai vu le film deux jours après sa sortie, et amateur de Jeunet, j'ai aimé cette fantaisie plus légère.

    La collègue qui m'a recommandé ce film, l'ayant vu à sa sortie, a également "adoré". Six mois plus tard, tandis que Chirac diffusait le film à l'Elysée, elle racontait à tout le monde combien il était gnangnan et idiot.

    J'ai trouvé ce "mimétisme" ridicule, alors depuis j'essaye d'assumer ma première impression !

    (merci pour les tags, je comptais solliciter malbeyer également, c'est bien de l'avoir fait).

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  10. Balmeyer, du coup ch'ti m'explique votre addiction aux frites… Pour Amélie Poulain, ma foi, j'admets aussi que le film est bien fait et non dépourvu de charme. C'est surtout le côté patchwork d'emprunts qui m'a agacé.

    Je suis très curieux de lire ce que malbeyer va enfanter!

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