Râler dans un coin de blog que trop de choses vont mal chez nous, du village à l'Élysée, prête à sourire. J'en souris le premier, et la dérision incline à se décourager de crier dans un désert virtuel —même si le blog en question a plus de lecteurs que je n'en attendais au départ. Écrire, et pourquoi pas, voilà près de quarante ans que je le fais et que je dis, au fond, les mêmes choses inlassablement sous diverses formes. Agir à ma petite place pour l'avènement d'une véritable démocratie… Comme aurait pu le dire De Gaulle, un président que je n'ai guère aimé dans ma jeunesse, mais qui, en comparaison de ses successeurs force tout le même le respect à posteriori par sa parfaite intégrité, comme il l'aurait dit : la démocratie ? Vaste programme !
Vaste, oui, car nous ne vivons que sous une pâle imitation de la démocratie, tout ou presque reste à faire. Qu'est-ce qui empêche notre pays d'améliorer son système politique ? Il n'y a malheureusement pas à chercher loin les freins au changement : ce sont nos élus, et ce, presque depuis l'avènement de la république. Un élu n'aime vraiment le peuple que le temps de sa campagne électorale, ensuite il s'en méfie et redoute particulièrement d'être soumis à son contrôle une fois installé dans la fraction de pouvoir qu'il a conquise, petite ou grande. Et cependant, nous avons besoin des élus pour donner naissance à cette meilleure démocratie que nous sommes tant à appeler de nos vœux.
Je crois que chacun de nous, comme il le peut, dans un parti politique ou en dehors, doit se faire l'apôtre du message démocratique jusqu'à ce que la voix du peuple français devienne assez puissante pour que, dans les assemblées où notre sort se décide, on n'ose plus l'ignorer.
Et je continuerai à grappiller quelques parcelles de votre intérêt pour que cette voix s'affermisse. Après tout, je me souviens d'une époque, au tout début des années 70, où nous étions fort peu nombreux à nous préoccuper d'environnement. Ma femme et moi avions alors écrit un petit roman d'anticipation où nous rêvions assez naïvement de l'apparition d'un parti écologiste, tout en mettant en scène des radios "pirates"… Quelques années plus tard, les Verts et les radios commerciales indépendantes d'aujourd'hui sont apparus (ont les appelait radios libres, souvenez-vous). Nous n'y étions pas pour grand chose, bien entendu, juste un filet de voix qui a cheminé vers un concert plus vaste…
Vaste, oui, car nous ne vivons que sous une pâle imitation de la démocratie, tout ou presque reste à faire. Qu'est-ce qui empêche notre pays d'améliorer son système politique ? Il n'y a malheureusement pas à chercher loin les freins au changement : ce sont nos élus, et ce, presque depuis l'avènement de la république. Un élu n'aime vraiment le peuple que le temps de sa campagne électorale, ensuite il s'en méfie et redoute particulièrement d'être soumis à son contrôle une fois installé dans la fraction de pouvoir qu'il a conquise, petite ou grande. Et cependant, nous avons besoin des élus pour donner naissance à cette meilleure démocratie que nous sommes tant à appeler de nos vœux.
Je crois que chacun de nous, comme il le peut, dans un parti politique ou en dehors, doit se faire l'apôtre du message démocratique jusqu'à ce que la voix du peuple français devienne assez puissante pour que, dans les assemblées où notre sort se décide, on n'ose plus l'ignorer.
Et je continuerai à grappiller quelques parcelles de votre intérêt pour que cette voix s'affermisse. Après tout, je me souviens d'une époque, au tout début des années 70, où nous étions fort peu nombreux à nous préoccuper d'environnement. Ma femme et moi avions alors écrit un petit roman d'anticipation où nous rêvions assez naïvement de l'apparition d'un parti écologiste, tout en mettant en scène des radios "pirates"… Quelques années plus tard, les Verts et les radios commerciales indépendantes d'aujourd'hui sont apparus (ont les appelait radios libres, souvenez-vous). Nous n'y étions pas pour grand chose, bien entendu, juste un filet de voix qui a cheminé vers un concert plus vaste…
Pour être capable de construire son avenir et mener à bien ses projets
RépondreSupprimerIl est nécessaire parfois d’oublier certains événements
Dans un coin de notre mémoire.( votre billet mai 68 )
Mais le passé peut revivre à travers un souvenir bon ou mauvais et refaire surface bien des années plus tard, (l’oubli est parfois aussi important que la mémoire .Y Navarre.)
Je vous trouve bien nostalgique ce soir cher monsieur Fraysse !
Mes amitiés à vous et votre épouse Cordialement.
Clavésienne.