Aujourd'hui, 11 Septembre, il y a sept ans que les attaques terroristes d'Al Quaïda contre les USA ont ébranlé les démocraties, conduisant nos pays à mener une guerre à priori légitime en Afghanistan, ainsi qu'à imposer des mesures intérieures d'auto-défense entravant parfois nos libertés individuelles. L'émotion ayant ouvert la porte à l'arbitraire, l'Amérique de G. Bush a lancé dans la foulée la guerre d'Irak, scélérate celle-ci, car motivée par d'inavouables raisons, sans rapport avec les événements précédents, et les gouvernements démocratiques ont parfois accru leurs pouvoirs au détriment des libertés individuelles —comme c'est encore le cas chez nous avec le fichier Edvige associé à la réorganisation d'une police politique, unique en Europe.
Aujourd'hui, 11 Septembre, c'est aussi le trente-cinquième anniversaire de la mort de Salvador Allende, président socialiste du Chili, renversé par le coup d'état du général Pinochet. Le dictateur Pinochet est mort gâteux dans son lit, répugnant légume, emporté sans gloire. Lorsqu'il avait perpétré son putch, avec l'assistance des américains, contre le gouvernement démocratique d'Allende, je me souviens que nous étions, ma femme et moi, collés à la radio, submergés d'amertume et de rage impuissante. Les putchistes chiliens, se conformant à la tradition de l'Amérique latine de l'époque, avaient offert à Salvador Allende, disait-on, la possibilité de fuir en hélicoptère, vers cet exil drôlatique des caudillo de romans de Garcia Marquez. Ils se trompaient d'homme, Salvador Allende était un démocrate. Il a résisté jusqu'au bout dans le palais présidentiel de La Moneda. L'Histoire dit qu'il s'est suicidé, le 11 Septembre 1973.
Aujourd'hui, 11 Septembre, c'est aussi le trente-cinquième anniversaire de la mort de Salvador Allende, président socialiste du Chili, renversé par le coup d'état du général Pinochet. Le dictateur Pinochet est mort gâteux dans son lit, répugnant légume, emporté sans gloire. Lorsqu'il avait perpétré son putch, avec l'assistance des américains, contre le gouvernement démocratique d'Allende, je me souviens que nous étions, ma femme et moi, collés à la radio, submergés d'amertume et de rage impuissante. Les putchistes chiliens, se conformant à la tradition de l'Amérique latine de l'époque, avaient offert à Salvador Allende, disait-on, la possibilité de fuir en hélicoptère, vers cet exil drôlatique des caudillo de romans de Garcia Marquez. Ils se trompaient d'homme, Salvador Allende était un démocrate. Il a résisté jusqu'au bout dans le palais présidentiel de La Moneda. L'Histoire dit qu'il s'est suicidé, le 11 Septembre 1973.
plusieurs blogs rappellent la mémoire de Salvador Allende :
Antoine B
Daud
Marc Vasseur
Bonsoir Jean-Louis,
RépondreSupprimerJ'avais quatre ans à l'époque. J'imagine néanmoins aisément l'amertume que cette nouvelle a procuré à votre couple.
Cordialement
Merci de ta visite Daud. À la mort d'Allende, en 1973 nous n'avions pas encore 30 ans, et nous espérions l'arrivée de la gauche au pouvoir pour l'année suivante… Ce fut Giscard, de justesse, et la naissance de l'interminable atmosphère de crise économique qui dure toujours, que la gauche reçut en cadeau de bienvenue en 81. Mais la droite était enfin battue, quelle fête!
RépondreSupprimerMerci pour la citation. J'ai le même âge que Daud (d'ailleurs on est copains dans la vraie vie) et je me souviens du coup d'état au Chili comme d'une de mes premières prises de conscience qu'il y avait un monde extérieur à mon papa et à ma maman. Et quel monde...
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