Les premiers jours de Janvier, les vœux éclosent de tous côtés. Je n'ai pas voulu faire au président Sarkozy l'affront d'offrir les miens avant lui, et j'ai donc laissé passer son discours. Bien que ne l'ayant pas écouté, j'ai tout de même une vague idée de sa teneur par la rumeur radiophonique et un survol de la blogosphère. En gros, nous avons de la chance de l'avoir: ce sera dur, mais il se battra jusqu'au dernier français.
Dans les jours qui viennent, si ce n'est déjà commencé, il devrait recevoir les vœux des corps constitués. Nul doute que dans son désir de renouveler les genres et de frapper les esprits, il aura, là aussi, à cœur d'innover par rapport à ses prédécesseurs, comme l'autre soir lorsqu'il a parlé debout à la nation. Déjà, il a fait, dit-on un discours devant un important échantillon de personnes ayant travaillé au lieu de réveillonner. C'était une bonne idée, d'honorer la France qui se lève tard par force.
Le premier corps qui mériterait à présent de lui rendre une visite émue, devrait-être à mon avis celui des banquiers. Je me demande si je ne serais pas tenté de rallumer la télévision pour voir les visages éperdus de ces derniers, ruisselants de larmes, lui présentant une carte de crédit illimité sur un coussin de velours —il est d'usage, semble-t-il, qu'un produit soit offert à cette occasion. Les pompes funèbres, ensuite: un corps de métier trop souvent tenu à l'écart des réceptions officielles, et cependant d'une importance économique non négligeable, surtout en période de crise.
Une difficulté d'ordre protocolaire pourrait se présenter, toutefois, si l'offrande d'un cadeau est indispensable. Il ne serait guère convenable qu'un cercueil en soit l'objet, même luxueusement capitonné et pourvu de poignées d'or… Peut-être un compte de prévoyance-obsèques, présenté dans une simple enveloppe de deuil, ferait-il l'affaire?
Je ne doute pas qu'en réfléchissant quelques minutes, notre président et ses conseillers ne dégotent une bonne vingtaine de corporations injustement oubliées de l'Élysée par le passé.
Quoi qu'il en soit, je me suis écarté par mégarde de mon premier dessein, qui était de souhaiter une bonne année: à mes lecteurs clavésiens, s'il en est encore, et puis à tous les autres bien sûr, sans oublier mes amis des Leftblogs, et d'ailleurs !
source image: La beuglante
PS: Que vous soyez enseignants ou simplement parents d'élèves, ne laissez pas tomber les gens du collège Alain-Fournier, qui luttent contre la fermeture de leur établissement!
Le premier corps qui mériterait à présent de lui rendre une visite émue, devrait-être à mon avis celui des banquiers. Je me demande si je ne serais pas tenté de rallumer la télévision pour voir les visages éperdus de ces derniers, ruisselants de larmes, lui présentant une carte de crédit illimité sur un coussin de velours —il est d'usage, semble-t-il, qu'un produit soit offert à cette occasion. Les pompes funèbres, ensuite: un corps de métier trop souvent tenu à l'écart des réceptions officielles, et cependant d'une importance économique non négligeable, surtout en période de crise.
Une difficulté d'ordre protocolaire pourrait se présenter, toutefois, si l'offrande d'un cadeau est indispensable. Il ne serait guère convenable qu'un cercueil en soit l'objet, même luxueusement capitonné et pourvu de poignées d'or… Peut-être un compte de prévoyance-obsèques, présenté dans une simple enveloppe de deuil, ferait-il l'affaire?
Je ne doute pas qu'en réfléchissant quelques minutes, notre président et ses conseillers ne dégotent une bonne vingtaine de corporations injustement oubliées de l'Élysée par le passé.
Quoi qu'il en soit, je me suis écarté par mégarde de mon premier dessein, qui était de souhaiter une bonne année: à mes lecteurs clavésiens, s'il en est encore, et puis à tous les autres bien sûr, sans oublier mes amis des Leftblogs, et d'ailleurs !
source image: La beuglante
PS: Que vous soyez enseignants ou simplement parents d'élèves, ne laissez pas tomber les gens du collège Alain-Fournier, qui luttent contre la fermeture de leur établissement!
As usual, that's "Bloo, sweat and tears".
RépondreSupprimerBut yours...
Blood, évidemment.
RépondreSupprimerSalut mon coucou beau petit papier avec une belle envolée: Le premier corps qui mériterait à présent de lui rendre une visite émue, devrait-être à mon avis celui des banquiers. Je me demande si je ne serais pas tenté de rallumer la télévision pour voir les visages éperdus de ces derniers, ruisselants de larmes, lui présentant une carte de crédit illimité sur un coussin de velours — superbe!
RépondreSupprimerBonanée.
RépondreSupprimerBonne et heureuse année à toi également.
RépondreSupprimerQue te souhaiter, de l'électricité toute l'année pour toute ta famille
Tu as eu tort, tu as loupé un grand moment de ridicule autosatisfaction... Bonne année à toi !
RépondreSupprimerBonne année de fraternité
RépondreSupprimerBonne année à toi et tous mes ami"e"s Varoises et Varois ...
RépondreSupprimerBises de Mulhouse
Le-gout-des autres, mais n'est pas Churchill qui veut! Enchanté de votre passage.
RépondreSupprimerMacao, merci…
Nicolas, énanob!
Olivier, la même chose! Pour l'électricité, on croise les doigts: le provisoire dure…
b.mode, ou bien j'ai évité une crise d'urticaire…
Eric, bonne année de la part des varois.
Daud, merci de tes voeux! Et toujours plus de succès à ton blog!
RépondreSupprimerBonne année, pets et félicité !
RépondreSupprimerBonne année d'aisance, Homer!
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