Il doit y avoir un rapport avec les fêtes de fin d'année, en tout cas, voici que ressurgit un thème de billets à la chaîne sur les livres. Au début de l'année j'avais déjà répondu à Gaël sur le même sujet: donner les titres de mes six livres préférés. Aujourd'hui, voici Nicolas et Lomig qui m'invitent à donner une liste de cinq ouvrages. Comme il n'est pas précisé qu'il s'agit de livres particulièrement aimés, je pourrais citer ceux que je déconseille à mes lecteurs, pour changer un peu…
—Locus solus, de Raymond Roussel, par exemple, qu'on m'offrit dans une période de vague à l'âme et qui faillit m'achever. L'ouvrage connut en son temps (1914) un petit succès de scandale que je m'explique mal. J'ai presque oublié son contenu, mais pas l'insondable ennui où je tombai jusqu'à la dernière page, car je n'abandonne jamais une lecture…
Toutefois, ce serait faire preuve de mauvais esprit que de continuer dans cette voie, même si ce choix de cinq livres me paraît trop restrictif, quand j'aime toute une bibliothèque —comme la Madelon aimait son régiment. J'ai donc pris sur les rayons, un peu au hasard, quatre autres livres qui firent mon bonheur à un moment quelconque:
—Le pays où l'on n'arrive jamais, d'André Dhôtel. Un voyage merveilleux au pays d'enfance par un Ardennais, ce qui me permet d'adresser un clin d'œil amical à mes amies et amis virtuels des forêts et banquises au nord de la Loire.
—Rue de la Sardine, de John Steinbeck. Ce Steinbeck là, si vous le lisez, ne vous rendra pas mélancolique! C'est un texte où je retrouve une parenté d'inspiration avec ceux d'Erskine Caldwell, un de mes auteurs de prédilection.
— Histoire de la Révolution française, par Michelet. Quand j'étais gosse, mes parents avaient son Histoire de France, une édition copieuse, en je ne sais plus combien de volumes. Je l'ai lue et, pour certaines parties, relue, comme un roman qui m'enchanta. Aujourd'hui, il m'arrive de consulter encore sa Révolution (dans Bouquins, chez Robert Laffont), en complément du dictionnaire de Mourre dont je ne pourrais pas me passer.
En ces temps d'identité nationale mise à toutes les sauces, j'aime bien les avoir sous la main.
Et justement, puisqu'il est question d'identité nationale, j'ai envie de clore ma liste avec un très bel album pour la jeunesse…
—La fille des batailles, de François Place, écrit et illustré par lui même, chez Casterman. C'est l'histoire d'une fillette recueillie par un couple d'aubergistes après un naufrage, aux environs du XVIIIe, si j'en juge par les superbes images…
Il ne me reste plus qu'à désigner quelques volontaires pour reprendre le flambeau… Ce seront:
Nef, Ferocias, Irene, Zoridae, et Peuples. J'aurais bien tagué Captainbooks, mais il ne lit pas ce blog, et je doute en outre qu'il soit partisan de servir la littérature au compte-gouttes.
—Locus solus, de Raymond Roussel, par exemple, qu'on m'offrit dans une période de vague à l'âme et qui faillit m'achever. L'ouvrage connut en son temps (1914) un petit succès de scandale que je m'explique mal. J'ai presque oublié son contenu, mais pas l'insondable ennui où je tombai jusqu'à la dernière page, car je n'abandonne jamais une lecture…
Toutefois, ce serait faire preuve de mauvais esprit que de continuer dans cette voie, même si ce choix de cinq livres me paraît trop restrictif, quand j'aime toute une bibliothèque —comme la Madelon aimait son régiment. J'ai donc pris sur les rayons, un peu au hasard, quatre autres livres qui firent mon bonheur à un moment quelconque:
—Le pays où l'on n'arrive jamais, d'André Dhôtel. Un voyage merveilleux au pays d'enfance par un Ardennais, ce qui me permet d'adresser un clin d'œil amical à mes amies et amis virtuels des forêts et banquises au nord de la Loire.
—Rue de la Sardine, de John Steinbeck. Ce Steinbeck là, si vous le lisez, ne vous rendra pas mélancolique! C'est un texte où je retrouve une parenté d'inspiration avec ceux d'Erskine Caldwell, un de mes auteurs de prédilection.
— Histoire de la Révolution française, par Michelet. Quand j'étais gosse, mes parents avaient son Histoire de France, une édition copieuse, en je ne sais plus combien de volumes. Je l'ai lue et, pour certaines parties, relue, comme un roman qui m'enchanta. Aujourd'hui, il m'arrive de consulter encore sa Révolution (dans Bouquins, chez Robert Laffont), en complément du dictionnaire de Mourre dont je ne pourrais pas me passer.
En ces temps d'identité nationale mise à toutes les sauces, j'aime bien les avoir sous la main.
Et justement, puisqu'il est question d'identité nationale, j'ai envie de clore ma liste avec un très bel album pour la jeunesse…
—La fille des batailles, de François Place, écrit et illustré par lui même, chez Casterman. C'est l'histoire d'une fillette recueillie par un couple d'aubergistes après un naufrage, aux environs du XVIIIe, si j'en juge par les superbes images…
Il ne me reste plus qu'à désigner quelques volontaires pour reprendre le flambeau… Ce seront:
Nef, Ferocias, Irene, Zoridae, et Peuples. J'aurais bien tagué Captainbooks, mais il ne lit pas ce blog, et je doute en outre qu'il soit partisan de servir la littérature au compte-gouttes.
Pfiouf (euh onomatopée signifiant exactement ce que désigne le signifié). Pas facile de ne donner que six titres de livres préférés. Un c'est facile et après on arrive vite à 2564 d'un coup.
RépondreSupprimerJe vais m'y essayer.
Pardon "cinq" titres.
RépondreSupprimerTu aimes "la fille des batailles"! Je me disais bien que tu étais "fréquentable" (hihihi!)
RépondreSupprimerOuvrage du même auteur que "Les derniers géants": un plaisir pour les yeux et pour l'esprit...
Mon petit billet sur François Place, ici:
http://epaminondas-lesesperluettesdepamin.blogspot.com/2009/06/faites-place-place.html
salut,
RépondreSupprimermerci d'avoir suivi la chaîne, et surtout merci pour ces conseils de lecture qui m'ont bien l'air excellents ! A bientôt !
zut une coquille, je recommence…
RépondreSupprimerFerocias,
c'est aussi ce que j'ai trouvé chaque fois: on ne sait pas que choisir, surtout que dans une bibliothèque, il n'y a en principe que (allez, un bémol: ou presque) des livres aimés…
Bon courage!
Epamin',
bien sûr, je l'aime, comme d'autres titres de F. Place que j'ai lus sur les salons (nous n'avons pas tout). J'ai lu aussi ton billet :-), et si je partage ton avis sur la littérature pour la jeunesse, pour ma part, je ne la limite pas aux albums. :-)))
Oui, il faut toujours recycler les vieilles chaînes.
RépondreSupprimerJ'ai souvent été sollicité pour des chaines littéraires mais... je lis très peu par manque de temps (à part l'actu et les blogs). Je me sens handicapé :-)
RépondreSupprimerNicolas,
RépondreSupprimertoutes ne sont pas recyclables, il y en a qui se décomposent sur place…
Homer,
heu, je ne sais pas trop que te répondre. Commme je ne pourrais pas passer un jour sans ouvrir un livre, je ne comprends pas ton problème. :-)))
Ah merci de ne pas m'avoir tagué sur le sujet !
RépondreSupprimerC'est difficile de choisir juste 5 livres parmi les centaines d'excellents qui furent de grands plaisirs au moment de leur lecture. En plus, ça dépend des moments, chez moi !
:-)))
M. Poireau,
RépondreSupprimerje ne t'ai pas tagué parce qu'il me semblait que tu l'étais par Nicolas…
Retenir 5 titres, est frustrant, en effet. C'est pour ça que j'ai choisi en partie au hasard. :-))
Ouh là là, ne sais-tu pas que j'ai 25 tags de retard ?
RépondreSupprimerZoridae,
RépondreSupprimerbah! Ce n'est pas bien grave. Moi, il m'arrive de les oublier carrément… :-))