La France a été fondée pour éblouir le monde et le divertir. Ce qu'elle fait avec régularité, en particulier depuis qu'elle s'est donné Nicolas Sarkozy pour metteur en scène.
Au début, nous nous limitions à l'interprétation de l'épopée révolutionnaire et de ses idéaux. Au fil du temps, la plupart des pays comparables au nôtre s'étant approprié peu ou prou ce répertoire, nous nous sommes tournés vers le comique. Avec un succès inégal…
Ainsi en va-t-il par exemple avec la tragi-comédie de l'Identité nationale qui, si elle fait un four chez nous, soulève l'étonnement de nos voisins. L'acte dit: «charte des droits et devoirs du citoyen», que les jeunes Français seraient tenus de signer à leur majorité fait ainsi l'objet d'un article critique de François Gross, repris par Courrier international.
Si M. Gross appelle à faire preuve d'un peu plus d'imagination dans la mise en scène, il semble néanmoins impressionné par la qualité des interprètes:
«Des individus, des associations que l'on croyait immunisés contre la xénophobie, tiennent soudain d'étranges propos. La crise laisse décidément derrière elle de vilaines traces.»
En fait, son analyse de la pièce est plutôt sévère, et lorsqu'il compare son auteur, Éric Besson, au Père Ubu, ce personnage de Jarry qui symbolise l'ivresse du pouvoir et son absurdité, on applaudit.
M. Besson, lorsqu'il rêve, se prend peut-être pour un héros de tragédie, un traître shakespearien, mais il n'est que le personnage ubuesque d'une mauvaise farce qui ne fait même pas rire à l'étranger. Comme on pourra en juger à la lecture de «Les dangereux délires d'Ubu Besson», sur Courrier International.
Véritable portrait de Monsieur Ubu
Ainsi en va-t-il par exemple avec la tragi-comédie de l'Identité nationale qui, si elle fait un four chez nous, soulève l'étonnement de nos voisins. L'acte dit: «charte des droits et devoirs du citoyen», que les jeunes Français seraient tenus de signer à leur majorité fait ainsi l'objet d'un article critique de François Gross, repris par Courrier international.
Si M. Gross appelle à faire preuve d'un peu plus d'imagination dans la mise en scène, il semble néanmoins impressionné par la qualité des interprètes:
«Des individus, des associations que l'on croyait immunisés contre la xénophobie, tiennent soudain d'étranges propos. La crise laisse décidément derrière elle de vilaines traces.»
En fait, son analyse de la pièce est plutôt sévère, et lorsqu'il compare son auteur, Éric Besson, au Père Ubu, ce personnage de Jarry qui symbolise l'ivresse du pouvoir et son absurdité, on applaudit.
M. Besson, lorsqu'il rêve, se prend peut-être pour un héros de tragédie, un traître shakespearien, mais il n'est que le personnage ubuesque d'une mauvaise farce qui ne fait même pas rire à l'étranger. Comme on pourra en juger à la lecture de «Les dangereux délires d'Ubu Besson», sur Courrier International.
Véritable portrait de Monsieur Ubu
Passer du rôle de Iago à celui de Père Ubu dans la même pièce a de quoi vexer n'importe qui...
RépondreSupprimerle-gout-des-autres,
RépondreSupprimeril doit en être malheureux quand il se réveille le matin… Je n'arrive pas à le plaindre.
C'est vrai que les discours en ce moment, sont pour le moins étonnant. On s'attend chaque matin à ce qu'on nous annonce le port du béret obligatoire pour chaque véritable français.
RépondreSupprimerOn éviterait au moins le badge "camembert Président" ! :-))
[Je ne crois pas que Besson soit triste. Il est à mon avis bien trop calé dans son délire de gloire, une sorte de paon pétomane ! :-)) ].
M. Poireau,
RépondreSupprimerle béret obligatoire dans les lieux publics, voilà une idée de patriote, bravo!