J'ai écouté la dernière chronique de Didier Porte, pour le Fou du roi. Le public de Bordeaux, d'où l'émission était diffusée, lui a réservé un triomphe. Ses chroniques étaient inégales, mais c'est un peu la loi du genre: il est difficile d'être bon quotidiennement. En tout cas, je ne me suis jamais senti dérangé par les charges qu'il menait contre les personnages politiques en vue.
Dès la nomination à France Inter de deux arrivistes, on savait à quoi s'attendre: le ménage de la station serait fait avant que s'amorce la période cruciale de la campagne présidentielle. Le vieux faux jeton Jean-Luc Hees, et le demi-vieux, demi-patron de presse, demi-artiste, jésuite complet, Philippe Val, arrivaient pour faire la besogne du maître avec toute la rouerie dont ils sont capables. Au fil des saillies assassines de S. Guillon et D. Porte, ils ont peu à peu préparé les esprits à l'éviction des deux humoristes, pour finalement passer à l'acte avant l'été. C'est toujours sur l'été et le bienheureux je-m'en-foutisme des Français en vacances que comptent les politiques et leurs suppôts pour faire passer les basses manœuvres.
Il s'agissait donc de nettoyer l'antenne avant la rentrée et de faire en sorte qu'à la fin force reste au propriétaire des ondes publiques, Nicolas Sarkozy. Parce c'est bien de cela qu'il s'agit: M. Sarkozy ayant fait main basse sur les médias du service public et servi habilement la soupe à MM. Hees et Val, ces derniers se devaient de manifester la reconnaissance du ventre. Qu'ils soient perdus d'honneur —pour le peu qu'un Philippe Val imaginait peut-être conserver—, ne les empêchera pas de dormir. Les gens de cet acabit ne voient que le pouvoir reçu, quelques mois ou quelques années à jouir de son exercice, et misent sur le temps qui change la boue en poussière pour retrouver la complaisance de leurs pairs. Espérons qu'ils se trompent et que leur servilité d'aujourd'hui leur vaudra une vieillesse amère.
Une des leçons de cette affaire, c'est que M. Sarkozy se permet tout, mais ne supporte pas d'être brocardé comme il le mérite. Il peut insulter («Casse-toi, pauvre con»), mais on ne peut lui rendre la monnaie de sa pièce, sans être immédiatement interpellé par une police qui ressemble parfois à une police politique, et condamné en justice. La loi nous dit que le présidenticule est président et qu'il aurait droit à ce titre à des égards que de moins en moins de gens sont disposés à lui témoigner. La loi est ingrate: pourquoi devons-nous rester silencieux face à un homme qui ne nous inspire aucun respect et dont le fantôme de légitimité ne repose plus que sur la complicité du personnel politique?
Image détournée de "L'ordre règne à Varsovie"
Dès la nomination à France Inter de deux arrivistes, on savait à quoi s'attendre: le ménage de la station serait fait avant que s'amorce la période cruciale de la campagne présidentielle. Le vieux faux jeton Jean-Luc Hees, et le demi-vieux, demi-patron de presse, demi-artiste, jésuite complet, Philippe Val, arrivaient pour faire la besogne du maître avec toute la rouerie dont ils sont capables. Au fil des saillies assassines de S. Guillon et D. Porte, ils ont peu à peu préparé les esprits à l'éviction des deux humoristes, pour finalement passer à l'acte avant l'été. C'est toujours sur l'été et le bienheureux je-m'en-foutisme des Français en vacances que comptent les politiques et leurs suppôts pour faire passer les basses manœuvres.
Il s'agissait donc de nettoyer l'antenne avant la rentrée et de faire en sorte qu'à la fin force reste au propriétaire des ondes publiques, Nicolas Sarkozy. Parce c'est bien de cela qu'il s'agit: M. Sarkozy ayant fait main basse sur les médias du service public et servi habilement la soupe à MM. Hees et Val, ces derniers se devaient de manifester la reconnaissance du ventre. Qu'ils soient perdus d'honneur —pour le peu qu'un Philippe Val imaginait peut-être conserver—, ne les empêchera pas de dormir. Les gens de cet acabit ne voient que le pouvoir reçu, quelques mois ou quelques années à jouir de son exercice, et misent sur le temps qui change la boue en poussière pour retrouver la complaisance de leurs pairs. Espérons qu'ils se trompent et que leur servilité d'aujourd'hui leur vaudra une vieillesse amère.
Une des leçons de cette affaire, c'est que M. Sarkozy se permet tout, mais ne supporte pas d'être brocardé comme il le mérite. Il peut insulter («Casse-toi, pauvre con»), mais on ne peut lui rendre la monnaie de sa pièce, sans être immédiatement interpellé par une police qui ressemble parfois à une police politique, et condamné en justice. La loi nous dit que le présidenticule est président et qu'il aurait droit à ce titre à des égards que de moins en moins de gens sont disposés à lui témoigner. La loi est ingrate: pourquoi devons-nous rester silencieux face à un homme qui ne nous inspire aucun respect et dont le fantôme de légitimité ne repose plus que sur la complicité du personnel politique?
Image détournée de "L'ordre règne à Varsovie"
Très bien rien à dire vraiment très bien ! Du coup je l'ai retweeté à mes petits abonnés et merci à Jegoun de l'avoir tweeté ;) J'ai lu quelques billets au sujet de ces licenciements qui ne m'ont pas plus et des gens que je suis sur twitter. Du coup en mauvais râleur je n'ai plus envie de les suivre mais je ne crois pas que c'est cela le vrai dialogue alors je ne fais rien, petit tweetterien que je suis
RépondreSupprimerDarcy, merci du commentaire et d'avoir retweeté le billet. Chacun réagit comme il le peut, ce n'est pas forcément facile de dénoncer… Et quand à être petits tweetteriens, nous sommes deux :-))
RépondreSupprimerje n'écoutais pas guillon, je n'aimais pas. je trouvais que la vanne pour la vanne ne me correspondait pas. Et il était seul.
RépondreSupprimerdidier porte équilibrait l'équipe du fou du roi.
et j'aimais son style décapant, politique mais il fallait le pratiquer pour saisir sa mauvaise foi.. rigolote!
les deux se sachant condamnés se sont libéré.. pas forcément pour une réussite comique...
la conclusion de françois morel de ce matin est exemplaire - solidarité avec ses deux camarades, analyse triste mais réaliste sans faux-fuyant... peut-être un de ces meilleurs textes.
l'avenir se traduit par des gens inféodés à Sarkozy!
pas grave qu'il n'y aît plus d'humour sur france-inter, c'est surtout qu'ailleurs les espaces publics d'expression sont aussi legiférés par une seule règle : que va-t-on en penser à l'Elysée ?
pour terminer, ce qui est contradictoire, la satire, la caricature, la vanne n'existent plus que sur les chaines privées : canal+, comedie,..
tant que ça paye, ils continuent
quand sarkozy comprendra que sa méthode, ses pressions sont contre-productifs, il lâchera un peu l'affaire comme disent les jeunes
enfin je rêve mais c'est bon de rêver..
@unouveaucompte
Unouveaucompte, je n'écoutais pas régulièrement Guillon —selon mes occupations du matin—, plus souvent Porte, parce que je vais en général au village à l'heure de sa chronique… Selon les jours, j'ai bien aimé l'un ou l'autre, l'un et l'autre, ou simplement accordé peu d'attention.
RépondreSupprimerJe crois qu'il est difficile pour un humoriste, d'emporter l'adhésion en permanence. Desproges y réussissait, mais il ne me semble pas avoir été soumis à la même pression quotidienne que ces deux là.
La solidarité hors de FI, sans doute, mais dans la maison même, j'ai le sentiment qu'elle restera feutrée !
Le licenciement de Didier Porte est un peu exagéré quand on voit qu'un type a été condamné aujourd'hui à 35 H de travaux d'intérêts généraux pour avoir insulté notre Très Cher Prez !
RépondreSupprimerEn plus, 35 Heures, c'est une injure à la Sarkozie cette condamnation ;)
salut je suis nouveau sur ce blog et bravo pour le billet rien à redire, je viendrais plus souvent!
RépondreSupprimerBonne nouvelle cependant: Porte vient d'être réembauché par le site Arrêt sur Images.net, 1ère chronique jeudi prochain...C'est la folie sur le forum d'@si, il faut le voir pour le croire le nombre de commentaires de joie pure, en ces temps troublés ça fait du bien! IL faut dire que le parralèle avec la suppression de l'émission il y a 3ans, lors de l'arrivée au pouvoir du nobot et de sa clique, nous avait fait le même effet: on vire les gêneurs, ceux qui voient juste, dans la plus grande injustice! Mais la résistance s'organise, il y a des moyens d'avoir de l'info de qualité, honnête et intègre. Il y a un média qu'ils ne contrôleront pas : le net. Résistons, mes amis, ça en vaut la peine! A bas la chienlit!
Amitiés-toff de aix
Oui... je suis réservé sur la vulgarté de ces clowns médiatiques et leur pseudo provocation.
RépondreSupprimerQuant à ce crétin qui insulte Sarkozy, désolé mais il a été élu, tant pis pour lui: derrière lui c'est aussi un pays et un peuple, qu'on le veuille ou non. Même si le personanage est détestable on respecte les institutions ou bien on fait la révolution.C'est à dire qu'on donne du sens et du futur. Je hais l'insulte et la violence.
Cracher sur Sarkozy est contre productif, il faut montrer l'aspect anti social et anti démocratique de sa politique. Sans parler de sa bétise qui est aveuglante.
je ne suis absolument mais alors absolument pas d'accord avec vous Nouvel Hermes. C'est l'argument premier des censeurs que vous avancez ici. Or, quand il s'agit d'humour, de chronique humoristique, le droit à l'irrévérence est permis. Ou DEVRAIT l'être devrais-je préciser..Que faites vous d'un Coluche, d'un Desproges? Je me souviens de sketches qui seraient absolument censurés au jour d'aujourd'hui(notamment celui de Desproges sur les Juifs, cherchez un peu sur la toile on le trouve vous verrez). Et le fait que ce soit un Président qui soit visé n'y change rien :Coluche l'avait bien compris, lui qui débarquait en plein conseil des ministres et qui s'en "roulait un petit cône" devant un président "choqué et outré"!! Sans parler de la fois où il s'était présenté aux présidentielles, "parce qu'un Guignol de plus ou de moins, ça ne devrait pas les gêner les pourris qui nous gouvernent" (à peu près cité texto). Si ça ça n'est pas de l'insulte, pour moi c'est même pire car c'était une déclaration affirmative, alors que les chroniques de Guillon et Porte étaient des mises en scènes (le "j'encule sarkozy" notamment mettait en scène un De Villepin hystérique). Alors même j'en conviens, si les propos ont pu choquer certains, vous n'aviez qu'à pas les écouter(comme Mr Hees d'ailleurs, c'était votre droit et ça aurait dû s'arrêter là.. Mais ça n'était pas l'avis des 2 millions d'auditeurs quotidiens de ces chroniques. Et tout ceci n'est qu'un prétexte vous le savez bien.
RépondreSupprimerEt la liberté d'expression merde? Voltaire avait dit, tout comme Chomsky : "je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai de toutes mes forces pour que vous puissiez le dire"...
@ toff de aix
RépondreSupprimerLiberté d'expression, d'accord pour les idées! Mais si c'est pour parler de nain, de pot à tabac ou je ne sais quoi, non. Je crains que le laxisme ne soit un prétexte à tou boucler.
Voltaire ou chommsky ne sont pas des clowns médiatiques!
Mais ils défendent la liberté d'expression sous toutes ses formes(y compris celle des pires individus, Chomsky a eu beaucoup de problèmes avec ça vous devez vous en souvenir)
RépondreSupprimerJe persiste et je signe : d'ailleurs toutes ces 'affaires' de censure sont très mal vues à l'étranger, notamment aux USA (le soi-disant modèle de notre petit président, quand ça l'arrange). Ce pays tolère mal qu'on puisse museler qui ou quoi que ce soit au nom d'une certaine vérité que les censeurs détiendraient (et pas ceux qui sont censurés).
Si Guillon ou Porte avaient trop gravement passé les bornes, ils se seraient sanctionnés eux-mêmes(perte d'audience) mais là je le répète c'est un fallacieux prétexte.
Je suis plus pour l'éducation au respect que pour la censure. Le 'pot à tabac' (Martine Aubry pour ne pas la citer) a même défendu Guillon et cette liberté d'expression, pourtant elle y avait eu droit, et pas gentiment! La grandeur d'un homme politique, c'est d'accepter aussi la caricature. On acquiert une véritable stature de Chef d'Etat(ou d'Homme Public) en restant au-dessus de la mélée, pas en se rabaissant au niveau des bouffons et des critiques, si virulents soient-ils.
Mais ça, certains le comprennent(même Chirac l'avait compris, Juppé que je ne porte pas dans mon coeur vient de citer cette fameuse maxime de Voltaire en soutient à Didier Porte qui était à Bordeaux pour sa dernière chronique). La voilà la vraie grandeur! Pas de censure, pour des bas motifs!
Ne tombez pas dans ce panneau, de grâce...
De toute façon je préfère le trop plein au trop peu. Même au mauvais goût. Parce que ces clowns qui ne démont(r)ent rien sont pour moi suspects d'êtyre ces bouffons qui empèchent toute réflexion dans lachasse d'eau si rapide du rire et de la moquerie. Mais ils témoignent -ou cautionnent (?) une démocratie. Je préfère cette vulgarité au baillon.
RépondreSupprimerEt je ne suis pas certain de ne pas me tromper!
Davidov, il faudrait que D. Porte poursuive J-L Hees et P.Val en justice pour licenciement abusif, pour pouvoir comparer avec le gars des 35 h (il est aussi en lien dans mon billet). Mais ce ne sont pas des salariés ordinaires, je suppose qu'ils étaient sous contrat, avec une clause qui permet d'arrêter celui-ci…
RépondreSupprimerToff, merci de votre visite alors, et revenez donc, vous êtes bienvenu! Je crois avoir lu un titre qui annonçait la reprise des activités de D. Porte sur Arrêt sur Images… Mais ce n'est pas un service public, est-ce que l'accès à la chronique sera aussi simple? Bonne soirée!
Hermes, moi je ne suis pas du tout réservé. C'est leur job, et ils le font souvent bien. Pour le crétin, je partage ton avis sur ses capacités intellectuelles. C'est évidemment nul de n'avoir pas autre chose à proférer et de ne pas savoir apprécier le risque… Toutefois, je ne suis absolument et définitivement pas d'accord avec la suite: j'emmerde le peuple qui a élu Sarkozy. Je n'ai aucun respect pour un homme que je ne reconnais pas comme mon président, il ne mérite pas cette fonction. Je subis sa présidence, rien de plus. Je souhaite qu'il soit démissionné avant la fin de son mandat. Nous ne sommes pas en démocratie, alors le couplet du peuple qui s'incarnerait dans le président me laisse totalement froid. Si nous étions en démocratie, il y a déjà un moment que nous aurions pu vérifier qu'il ne dispose plus d'aucune légitimité.
Sur ta seconde réponse à Toff: on ne peut pas être élitiste dans la liberté d'expression. Ce gars qui a aboyé l'insulte, usait de sa liberté d'expression. Si j'étais le président, j'aurais empêché qu'on s'en prenne à lui… Quand à la débauche d'attaques basses qui visent Sarkozy, sa taille, etc, j'y suis personnellement opposé sur ce blog —il y a assez à dire autrement—, et si tu te souviens, il y a eu ici déjà de belles engueulades à ce sujet.
Mais j'ai conscience d'être parfois en contradiction: dans la fiction (voire le quotidien quand une idée trop tentante passe) je me suis permis des piques sur la personne, physique ou privée, ce que je déteste en principe. Nul n'est parfait, mais c'est ainsi et je peux dormir.
Enfin, l'art du clown n'est pas du tout négligeable! Et s'il y a eu Voltaire, il y a eu aussi des gens comme Thevenot de Morande "gazetier cuirassier" qui ne faisait pas dans la dentelle ni même le très moral. C'est la vie politique d'un pays: quand les gens commencent à avoir peur de ce qu'ils disent des puissants, quelque chose est pourri.
Bon, vous tirez trop vite, je ne suis plus! Je vous laisse débattre, chers amis… Juste une dernière contribution: je vous rappelle la couverture de Charlie Hebdo au lendemain de l'élection de Giscard d'Estaing: «Tête de nœud président».
RépondreSupprimerEt Giscard n'a jamais poursuivi ou fait poursuivre ce journal, qui, à l'époque n'avait rien à voir avec P. Val.
@coucou: si je peux me permettre:
RépondreSupprimerhttp://corto74.unblog.fr/2010/06/24/porte-et-guillon-ouste-folie-passagere-384/
un avis différent,
cordialement,
@ coucou rien à redire sur vos interventions, merci pour votre avis qui me semble éclairé et juste ("droit dans ses bottes?" je plaisante!)
RépondreSupprimerQuand à Val, il y a longtemps qu'il s'est renié pour succomber aux sirènes du pouvoir et de l'argent. N'est-ce pas lui qui invoquait le droit à la caricature lors de son duo avec Font, où ils avaient dessiné Léotard en train de se faire sodomiser? Bizarre non ça ne vous rappelle pas quelque chose? A l'époque Val le collabo revendiquait cette attitude!
@ Nouvel Hermes : nous sommes d'accord, mieux vaut l'excès, quitte à le dénoncer, que le trop peu.. Autant on a le droit de dire des insanités sous le couvert de l'humour ou du droit à la caricature, autant on peut(et doit) le dénoncer si l'on n'est pas d'accord, si vous estimez qu'ils sont allés trop loin pourquoi pas? Je peux le comprendre. Mais je le répète la censure pure et dure, sous le couvert d'un "moi j'ai raison, et en plus ils sont mauvais"(dixit Hees ce vendu) ça je ne peux l'accepter!
amitiés
Ah, exemplaire, l'échange entre Hermès (avec lequel je suis à peu près d'accord, ce qui m'énerve...) et le dénommé Toff ! Ce dernier parle d'un “droit à l'irrévérence” : c'est magnifique de sottise ! Jer suis irrévérent (de profession) mais j'ai ma carte : pas touche ! Et qui est plus révérent que ces deux clowns ? Qui va davantage dans le sens du courant qu'un Guillon ?
RépondreSupprimerEt quel patron (puisqu'ils sont payés par l'État) accepterait d'être insulté quotidiennement par l'un de ses employés ?
Corto, je viens de lire, merci. C'est un autre point de vue, en effet, et plutôt bien argumenté, même si je ne le partage pas.
RépondreSupprimerDidier, bonsoir ! Je vous laisse avec Toff et Hermes, ne jetez rien à la tête de mes invités, hein!
Tiens, le Goux est là, ça faisait longtemps. Donc vous faites parite des censeurs? Ca ne métonne plus...Allez donc serrer la pince (ou crer les pompes) à Val et Hees si vous vouler, allez les féliciter. Il est vrai que 2 millions d'auditeurs quotidiens et fidèles, ça ne pouvaient être que de dangereux gôchistes sans culture ni talent, juste du mauvais goût hein? Allons allons...Ils ne sont pas payés par l'état mais par LA REDEVANCE, tout comme votre champion(vous savez le type aux Ray ban, à la Rolex et aux 2 jets Falcon 7x flambants neufs, votre héros milliardaire qui fait semblant d'être peuple pour mieux l'enfoncer). Arrêtez de me sortir ce couplet, ça ne prend plus. SI vous censurez, au nom de la morale, dites moi en quoi votre conception de la morale, ou du bon goût, ou de l'irrévérence, serait-elle supérieure à la mienne, ù à celle de MM Guillon et Porte? Sans aucun doute votre blog compte-t-il plus de deux millions d'auditeurs fidèles? Allez je vous laisse, retournez dans votre bac à sable avec vos collègues réactionnaires, entre gens de si bonne compagnie on se comprend. Je ne vais pas m'épuiser à polémiquer avec vous(quoique vous m'ayez honoré à venir ainsi ici me traiter de sot, c'est déjà un immense honneur que vous me fîtes, moi qui n'ai pas la prétention d'être un littérateur à la hauteur de votre immense stature....)
RépondreSupprimerJ'ai résumé mes positions plus haut, pas la peine de me traiter de sot,
Il n'y a pas plus idiot que celui qui ne veut retirer ses œillères
Discuter je veux bien, mais avec de vrais arguments, pas avec des cache-misère
Cordialement
Comment nos arrière-arrière-petits-enfants parleront-ils de notre époque? J'imagine...
RépondreSupprimer- régression des mentalités (intolérance, racismes, sectarisme, individualisme...);
- accroissement des inégalités sociales, de la misère;
- privation de libertés chèrement acquises par nos prédécesseurs;
- absence criante et douloureuse d'hommes et de femmes qu'on a envie de suivre les yeux fermés tant leur discours est humain, sincère, honnête et égalitaire;
- période du "Fais comme je dis mais surtout pas comme je fais";
- manipulation diabolique des médias;
- opprobre jeté quotidiennement sur notre Ecole qui finira par donner une Ecole à trois têtes (le retour à l'école d'avant Jules Ferry!): les écoles religieuses de toutes confessions, les écoles privées et ce qui restera de l'école de la République;
-...
Tiens, ça me fait penser à notre société sous l'Ancien régime : ceux qui prient, ceux qui font les lois et ceux qui travaillent...
« La vie est précaire, l'amour est précaire, pourquoi le travail ne serait pas précaire ? » Laurence Parisot ...
RépondreSupprimerArrêtons nous une seconde, et considérons avec gravité le sens de cette citation célèbre.
Je viens vous dire bonjour, je compte suivre votre blog à chacun de vos articles.
RépondreSupprimerJE LIRAI TOUS VOS ARTICLES ET VIENDRAI VOUS JETER DE TEMPS EN TEMPS QUELQUES MOTS.
Je vous invite bien évidement à lire mon blog :
Ce blog vous présente ma vie au fur et à mesure qu'elle avance, mais aussi mes écrits, mes pensées, tout ce que j'ai à dire et que je veux vous faire partager sous forme de vidéos, textes, poésies et autres...
Epamin'
RépondreSupprimerj'aime ton optimisme: tu supposes que nos arrière-arrière-petits-enfants auront renoué avec une société protectrice, le bien-être, et une vie publique supportable…
J'aimerais bien, mais on ne peut pas dire que nous en prenons le chemin!
Heureux de te retrouver ici.
Captainhaka,
c'est une phrase d'une profondeur qui fiche le vertige! Elle n'a pas fini d'être citée… Ceci-dit s'agissant du boulot de chroniqueur à la radio, c'est généralement un contrat précaire, mais que l'on pourrait croire soumis à des questions d'audience, plutôt qu'à des calculs politiciens…
Parlemoi2toi,
bienvenue à votre présentation… Je vous rendrai la politesse, sans doute…
Aucun soucis :)
RépondreSupprimeret avec plaisir.
Re-bonjour,
RépondreSupprimerPour ma part, je suis pour que l'on s'exprime, mais dans le respect et SURTOUT si cela ne porte pas atteinte à quelqu'un.
Ce que je ne supporte pas, c'est lorsque j'entends :
"c'est nul"
"c'est de la merde"
etc...
au lieu de "Je n'aime pas"
En effet, je préfère un bon "je n'aime pas" (si possible avec des arguments, qu'à d'autres choses qui enfoncent gratuitement.
Ce n'est pas parce que l'on aime pas que c'est de la merde... Tout est subjectif en fait.
Si cela se trouve le "je n'aime pas de quelqu'un" a sauvé la vie de celui qui à créé ce dont il est question.
et si cela permet a certains de se sentir mieux, pourquoi pas les laisser dans ce que l'on aime pas ?
Quant à Laurence Parisot, faudrait peut-être lui demander si elle parle pour son travail...
Qui a dit que la vie et/ou l'amour était comme le travail ?
Pas moi... La comparaison me semble hors sujet...
Cordialement.
Parlemo2toi
RépondreSupprimeron ne peut qu'être d'accord avec toi, en théorie. Mais dans les faits, il est bien difficile de coller parfaitement aux principes… Mêler l'amour et le travail, pouah! Mais l'amour dans le travail, et surtout à la place du travail, ma foi pourquoi pas?