J'ai l'impression que la nouvelle bataille des 35 heures fait toujours rage, au moins dans la presse… Ce n'est pas un sujet pour moi —trop technique—, même si je ne suis pas sans opinion sur l'affaire. Devrait-on se plier aux désirs du patronat que nous vivrions encore comme au Moyen Âge, au boulot du chant du coq au crépuscule. Et encore ! Grâce à la fée électricité, rien n'empêcherait Mme Parisot de militer pour la journée de travail de l'aurore à minuit. Le débat se limiterait alors à la durée légale du sommeil…
À propos de la fée électricité : à mon avis, elle s'appelle ERDF, car c'est en son nom que deux vaillants génies ont débarqué à la maison ce matin. Sous la pluie, ils ont changé le câble endommagé par la tempête de novembre 2008 (photo). Ma gratitude s'envole vers eux, vers l'agent qui est venu examiner le problème l'autre jour, et vers celui, inconnu, qui a réveillé la fée sur un ultime coup de fil désespéré… Il ne reste plus qu'à recevoir la pièce grillée de la pompe à chaleur installée chez nous par Nature et énergie Sud, pour baigner dans une tiède félicitée.
Un sujet qui m'amuse davantage est cette histoire de plagiat de PPDA, au détriment de Peter Griffin. Des scandales de ce genre, il en survient régulièrement dans la petite république des lettres —pour autant que l'on puisse reconnaître à PPDA la citoyenneté dans celle-ci. Le plus souvent, ils s'éteignent dans la discrétion d'arrangements entre éditeurs. Ici, le bonhomme est profondément antipathique, non seulement parce qu'il a été un présentateur de télé dévoué à la droite, mais aussi parce qu'il collectionne les affaires crapoteuses —de la fausse interview de Fidel Castro à sa condamnation en marge de l'affaire Botton.
Pour sa défense, comme on peut le lire à peu près partout, il parle d'une version de travail de son livre publiée par erreur… J'ai du mal à me représenter ce que peut-être la version de travail d'un ouvrage où l'on s'exerce à dire la même chose qu'un autre auteur en changeant quelques mots, de-ci de-là. Quoi qu'il en soit, ce qui semble étonnant dans sa défense et celle des Édition Arthaud, c'est qu'un livre ait pu être imprimé sans que l'auteur ait donné son «bon à tirer».
Le coup de grâce a été porté par l'Express qui publie la photo d'une dédicace de PPDA figurant sur un livre offert à un ami journaliste… Je ne sais pas où vont les morts, mais si Hemingway et Griffin sont quelque part ensemble, ils doivent bien se marrer.
P-S rejoignez Martine au théâtre de Montreuil… Vivement la fête de la cuisine !
À propos de la fée électricité : à mon avis, elle s'appelle ERDF, car c'est en son nom que deux vaillants génies ont débarqué à la maison ce matin. Sous la pluie, ils ont changé le câble endommagé par la tempête de novembre 2008 (photo). Ma gratitude s'envole vers eux, vers l'agent qui est venu examiner le problème l'autre jour, et vers celui, inconnu, qui a réveillé la fée sur un ultime coup de fil désespéré… Il ne reste plus qu'à recevoir la pièce grillée de la pompe à chaleur installée chez nous par Nature et énergie Sud, pour baigner dans une tiède félicitée.
Un sujet qui m'amuse davantage est cette histoire de plagiat de PPDA, au détriment de Peter Griffin. Des scandales de ce genre, il en survient régulièrement dans la petite république des lettres —pour autant que l'on puisse reconnaître à PPDA la citoyenneté dans celle-ci. Le plus souvent, ils s'éteignent dans la discrétion d'arrangements entre éditeurs. Ici, le bonhomme est profondément antipathique, non seulement parce qu'il a été un présentateur de télé dévoué à la droite, mais aussi parce qu'il collectionne les affaires crapoteuses —de la fausse interview de Fidel Castro à sa condamnation en marge de l'affaire Botton.
Pour sa défense, comme on peut le lire à peu près partout, il parle d'une version de travail de son livre publiée par erreur… J'ai du mal à me représenter ce que peut-être la version de travail d'un ouvrage où l'on s'exerce à dire la même chose qu'un autre auteur en changeant quelques mots, de-ci de-là. Quoi qu'il en soit, ce qui semble étonnant dans sa défense et celle des Édition Arthaud, c'est qu'un livre ait pu être imprimé sans que l'auteur ait donné son «bon à tirer».
Le coup de grâce a été porté par l'Express qui publie la photo d'une dédicace de PPDA figurant sur un livre offert à un ami journaliste… Je ne sais pas où vont les morts, mais si Hemingway et Griffin sont quelque part ensemble, ils doivent bien se marrer.
P-S rejoignez Martine au théâtre de Montreuil… Vivement la fête de la cuisine !
En Ouzbekh, on me signale que PPDA voudrait dire Petite Prose Dans l'Anus, serait-ce une allusion au profond travail de TF1 dans le domaine de la qualité culturelle ?
RépondreSupprimer« Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau ».Anaxagore de Clazomènes .
RépondreSupprimer2200 ans plus tard : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Antoine Lavoisier.
À lire dans l'introduction des vœux, fort bien souhaités, "Mutatis mutandis" chez TM.
:^)
"nous vivrions encore comme au Moyen Âge, au boulot du chant du coq au crépuscule."
RépondreSupprimerAh, mais il y avait le dimanche et les fêtes religieuses, tout de même. Vous voyez tout en noir! Et puis, considérez un peu la chose du côté des seigneurs...
Mike,
RépondreSupprimerhem… je n'ai plus regardé TF1 depuis… si longtemps que je ne sais rien à son sujet. J'ai tendance à mettre toutes les chaînes dans le même sac de détritus (sauf Arte, mais par ouï dire, désormais)…
Gildan,
bravo ! Quelle jolie pirouette, et merci de m'avoir fait lire Tambour Major (ceci dit, les travaux de Lavoisier, à ma connaissance, ne doivent rien à Clazomènes)…
Suzanne,
c'est vrai, il y avait le dimanche et les fêtes, mais il faut tenir compte de la modernité et du déclin de la religion : le patronat d'aujourd'hui jugerait certainement que Noël et Pâques sont bien suffisants.
@u Coucou
RépondreSupprimer"...Lavoisier,..., ne doit(vent) rien à Clazomènes ..."
Sans nul doute !
Je venais de lire le billet de TM puis le tien; et ça a fait tilt !
:)
Excellent blogueur ce TM !
Le jour où quelqu'un plagiera PPDA on en reparlera.
RépondreSupprimer"Un exemplaire de travail publié par erreur"... A se taper le cul par terre. Le bouquet, c'est que, pensant se défendre, il avoue indirectement qu'il ne relit même pas les épreuves. Tant de conscience professionnelle laisse pantois.
RépondreSupprimerJe confirme PPDA n'a jamais interviewé Fidel, je m'en souviendrais. Non mais.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerSorry, l'émotion d'être diffamé sans doute,
RépondreSupprimerPar contre Sa consoeur affamée, Catherine M. est venue m'interviouver, ce qui nous a permis de partager mon sandwich au paté tout en caressant son chien , ou bien c'est l'inverse,
ah la mémoire :)
Gildan,
RépondreSupprimerc'est ce que j'avais compris : tu as l'esprit vif!
Captainhaka,
ce jour-là, ça chauffera… (mais plagier PPDA, c'est du vice !)
Omnibus,
il a un nègre : pourquoi lirait-il les épreuves ?
Mère Castor,
vous voyez, ce type n'a aucun scrupule ! (je dois dire que l'occasion était trop belle pour ne pas sauter sur Fidel…)
Fidel,
pétard ! Je ne sais pas si nous pensons à la même Catherine M., mais la Mère Castor a dû sérieusement ouvrir l'œil ! Mes compliments.