Ce soir, j'ai une nouvelle chaîne à me mettre sous la dent. Une bonne, longuement mitonnée par Dedalus, et que Nicolas a déjà fait revenir. Ils ont imaginé le scénario des primaires du PS aboutissant à la désignation d'un candidat officiel des plus crédibles. Leurs démonstrations marchent comme des mouvements d'horlogerie bisontine (oui, du tic-tac un peu toc à la française, pas de l'artisanat suisse : on parle de démocratie, faut quand même pas déconner !), j'en suis impressionné. Ils pourraient bien avoir raison, les bougres, mais je ne vous dirai pas quel nom est sorti de leurs cogitations, puisque je dois produire ici mon propre scénario.
Et là, je retombe illico dans l'ennui que m'inspire la liste des candidats déclarés ou supposés au titre de Miss PS. Quoique décidé à voter sans état d'âme pour l'élu(e) du concours —à moins qu'Éva Joly ne triomphe aux primaires vertes, ce qui changerait tout—, apprécier leurs mensurations républicaines, soupeser les chances de chacun(e), prédire quelle tête recevra la couronne, me semble vain. De toute façon, ce sera justement une couronne, si tout se passe bien, un blanc-seing pour régner, ce dont la plupart des français ont marre.
Il se trouve que les chances des leaders socialistes en lice sont inversement proportionnelles à leurs charmes démocratiques, hélas. Ségolène Royal aurait bien fait l'affaire de notre peuple, pour peu qu'elle s'engageât à rabougrir la présidence aux strictes limites constitutionnelles. Soit la réduire à un rôle d'arbitrage, ce qui aurait eu comme avantage supplémentaire de rendre sans objet les polémiques sur son envergure présidentielle.
Arnaud Montebourg, semble avoir compris l'urgence de changer de mœurs politiques et de république en même temps : il serait aussi pas mal. Cependant, il ne pourra compter sur les soutiens de Ségolène et paraît encore trop jeune politique pour bénéficier de réseaux éprouvés au sein du PS.
Martine Aubry, c'est du sérieux, du socialisme conventionnel… Si j'ai bien compris, sa fonction de première secrétaire est un handicap pour mener la campagne interne qu'il faudrait en temps voulu. Pourtant, elle aurait sans doute les moyens de mettre tout le monde d'accord et de rafler un titre qu'elle n'ose pas ouvertement convoiter.
Restent, parmi les beautés sérieuses, François Hollande et Dominique Strauss-Kahn, MM. bonnet blanc et blanc bonnet. Au départ, je n'aurais pas misé un rond sur le premier malgré les qualités intellectuelles qu'on lui prête. Voyez mon flair et la finesse de mes analyses : il est aujourd'hui en passe de détrôner DSK dans la ferveur médiatique, reléguant ce dernier dans un rôle d'arlésienne qui pourrait lui devenir fatal.
C'est pourquoi je vous livre mon scénario avec confiance, mais modestie :
nous avons Hollande qui tente une échappée, l'animal a de l'avance, mais les porteurs de bidons de DSK —Cambadelis, Le Guen—, l'ont immédiatement pris en chasse. Ils ne devraient pas tarder à le ramener dans le peloton. C'est à ce moment que Ségolène et Montebourg démarreront à la faveur d'un changement de pneumatiques des équipes adverses. On sait que le choix de la bonne gomme peut devenir déterminant en quelques circonstances, mais pas celles-ci : DSK et Hollande seront lâchés, ça leur apprendra. Martine Aubry, toutefois, demeurée en selle sur son vélo d'appareil à pneus demi-ballon, se lancera écumante de rage à la poursuite de Sego. Vous voyez le tableau : en définitive, tout va se jouer au sprint sur la ligne d'arrivée entre ces trois là. Mon marc de café ayant entre-temps perdu ses vertus, je ne suis pas en mesure de donner le nom du vainqueur, ni le résultat du contrôle antidopage.
Et pour prendre la suite, je tague : Seb Musset, Louise, Homer, Isabelle, Captainhaka, CC, Hermes, Solveig, Romain…
Photos piquées chez Dedalus.
Et là, je retombe illico dans l'ennui que m'inspire la liste des candidats déclarés ou supposés au titre de Miss PS. Quoique décidé à voter sans état d'âme pour l'élu(e) du concours —à moins qu'Éva Joly ne triomphe aux primaires vertes, ce qui changerait tout—, apprécier leurs mensurations républicaines, soupeser les chances de chacun(e), prédire quelle tête recevra la couronne, me semble vain. De toute façon, ce sera justement une couronne, si tout se passe bien, un blanc-seing pour régner, ce dont la plupart des français ont marre.
Il se trouve que les chances des leaders socialistes en lice sont inversement proportionnelles à leurs charmes démocratiques, hélas. Ségolène Royal aurait bien fait l'affaire de notre peuple, pour peu qu'elle s'engageât à rabougrir la présidence aux strictes limites constitutionnelles. Soit la réduire à un rôle d'arbitrage, ce qui aurait eu comme avantage supplémentaire de rendre sans objet les polémiques sur son envergure présidentielle.
Arnaud Montebourg, semble avoir compris l'urgence de changer de mœurs politiques et de république en même temps : il serait aussi pas mal. Cependant, il ne pourra compter sur les soutiens de Ségolène et paraît encore trop jeune politique pour bénéficier de réseaux éprouvés au sein du PS.
Martine Aubry, c'est du sérieux, du socialisme conventionnel… Si j'ai bien compris, sa fonction de première secrétaire est un handicap pour mener la campagne interne qu'il faudrait en temps voulu. Pourtant, elle aurait sans doute les moyens de mettre tout le monde d'accord et de rafler un titre qu'elle n'ose pas ouvertement convoiter.
Restent, parmi les beautés sérieuses, François Hollande et Dominique Strauss-Kahn, MM. bonnet blanc et blanc bonnet. Au départ, je n'aurais pas misé un rond sur le premier malgré les qualités intellectuelles qu'on lui prête. Voyez mon flair et la finesse de mes analyses : il est aujourd'hui en passe de détrôner DSK dans la ferveur médiatique, reléguant ce dernier dans un rôle d'arlésienne qui pourrait lui devenir fatal.
C'est pourquoi je vous livre mon scénario avec confiance, mais modestie :
nous avons Hollande qui tente une échappée, l'animal a de l'avance, mais les porteurs de bidons de DSK —Cambadelis, Le Guen—, l'ont immédiatement pris en chasse. Ils ne devraient pas tarder à le ramener dans le peloton. C'est à ce moment que Ségolène et Montebourg démarreront à la faveur d'un changement de pneumatiques des équipes adverses. On sait que le choix de la bonne gomme peut devenir déterminant en quelques circonstances, mais pas celles-ci : DSK et Hollande seront lâchés, ça leur apprendra. Martine Aubry, toutefois, demeurée en selle sur son vélo d'appareil à pneus demi-ballon, se lancera écumante de rage à la poursuite de Sego. Vous voyez le tableau : en définitive, tout va se jouer au sprint sur la ligne d'arrivée entre ces trois là. Mon marc de café ayant entre-temps perdu ses vertus, je ne suis pas en mesure de donner le nom du vainqueur, ni le résultat du contrôle antidopage.
Et pour prendre la suite, je tague : Seb Musset, Louise, Homer, Isabelle, Captainhaka, CC, Hermes, Solveig, Romain…
Photos piquées chez Dedalus.
OK boss! Vais essayer d'y réfléchir! Mais ton analyse est fine... Si j'écris là-dessus, je parierai sur Hollande. Mais, désolé, en ce moment, voyyages... Turquie, il y a 10 jours et dans quelques jours en Egypte: pas trop la tête dans les blogs... Mais je tiens à écrire là-dessus! Bises, cher camarade!
RépondreSupprimerTrès bon voyage, alors ! Nous attendrons pour connaître ton pronostic. Bon, je ferme tout ici, l'orage gronde…
RépondreSupprimerHa mais si les primaires se jouent à la photo finish, façon congrès de Reims la revanche, on n'a pas fini de pleurer, non ?
RépondreSupprimer"tout va se jouer au sprint sur la ligne d'arrivée entre ces trois là" Lesquels trois ? Tu cites quatre personnes dans la phrase...
RépondreSupprimerMon tiercé dans l'ordre sera : Royal, Hollande, Aubry
RépondreSupprimerJe relève le défi, je publie ça demain.
RépondreSupprimerDedalus,
RépondreSupprimerlà, je ne sais pas. Il faudra faire appel à la section PS de Cholet (les petits mouchoirs) ?
Nicolas,
relis : Segolène et Montebourg s'échappent pendant que DSK et Hollande changent de pneus. Martine poursuit les échappés : ils sont donc trois à l'arrivée.
Pat,
ma foi, possible, mais en fait je n'y crois pas trop. Hollande ou DSK sont mieux partis.
Homer,
ok, on attendra avec curiosité.
C'est un problème de chaîne ou de pneumatiques ?
RépondreSupprimerMtislav,
RépondreSupprimerje dirais les deux (mince ! j'avais lu tes problèmes d'écran ce matin, et puis j'ai oublié de repasser chez toi, alors qu'il y a du neuf…)