«L'année 2008 s'achève. Elle a été rude. […] Il y a dans le peuple français quand il est rassemblé assez d'énergie, d'intelligence et de courage pour que nous ayons ensemble confiance dans l'avenir. Nous allons sortir renforcés de cette crise.»
Ainsi débutaient et s'achevaient l'an dernier les vœux de Nicolas Sarkozy. À quelques heures de sa prochaine prestation du même genre, je ne peux m'empêcher d'éprouver une commisération délicieusement hypocrite pour l'auteur du discours à venir.
L'année 2009 s'achève. Elle aura été merdique pour le président… Comment vont-ils s'en tirer, Nicolas Sarkozy et son nègre? Ils auront évidemment trouvé un nouvel angle d'attaque, peut-être sur le thème: la situation était grave, mais nous nous sommes bien battus… C'est à vrai dire la seule curiosité que je ressente à l'égard du bobardage présidentiel.
Pour les nombreux Français, dont je suis, qui subissent son gouvernement avec une impatience grandissante, 2009 se termine en fait plutôt bien. Les derniers jours ont vu en effet Nicolas Sarkozy essuyer deux cuisants échecs personnels, avec la censure de la Taxe carbone par le Conseil Constitutionnel, et celle du fichier Eloi par le Conseil d'État.
Ces rebuffades s'ajoutaient aux difficultés rencontrées avec Hadopi en Juin, le statut de Paris quant au travail du dimanche, en août, et le rejet du redécoupage électoral par le Sénat, en Décembre… Il ne faut pas oublier non plus les déboires diplomatiques, non négligeables.
On peut aussi rajouter à ces douceurs la cote de désamour de l'occupant de l'Élysée, pleine de promesses. Enfin, je vois une autre raison de réjouissance politique à cette Saint Sylvestre: cela fait encore une année de moins au quinquennat. Plus que trois ans à tenir —si tout va bien, mais «il y a dans le peuple français quand il est rassemblé assez d'énergie, d'intelligence et de courage pour que nous ayons ensemble confiance dans l'avenir»…
P-S La dernière livraison du Journal de Didier Goux est par là…
Ainsi débutaient et s'achevaient l'an dernier les vœux de Nicolas Sarkozy. À quelques heures de sa prochaine prestation du même genre, je ne peux m'empêcher d'éprouver une commisération délicieusement hypocrite pour l'auteur du discours à venir.
L'année 2009 s'achève. Elle aura été merdique pour le président… Comment vont-ils s'en tirer, Nicolas Sarkozy et son nègre? Ils auront évidemment trouvé un nouvel angle d'attaque, peut-être sur le thème: la situation était grave, mais nous nous sommes bien battus… C'est à vrai dire la seule curiosité que je ressente à l'égard du bobardage présidentiel.
Pour les nombreux Français, dont je suis, qui subissent son gouvernement avec une impatience grandissante, 2009 se termine en fait plutôt bien. Les derniers jours ont vu en effet Nicolas Sarkozy essuyer deux cuisants échecs personnels, avec la censure de la Taxe carbone par le Conseil Constitutionnel, et celle du fichier Eloi par le Conseil d'État.
Ces rebuffades s'ajoutaient aux difficultés rencontrées avec Hadopi en Juin, le statut de Paris quant au travail du dimanche, en août, et le rejet du redécoupage électoral par le Sénat, en Décembre… Il ne faut pas oublier non plus les déboires diplomatiques, non négligeables.
On peut aussi rajouter à ces douceurs la cote de désamour de l'occupant de l'Élysée, pleine de promesses. Enfin, je vois une autre raison de réjouissance politique à cette Saint Sylvestre: cela fait encore une année de moins au quinquennat. Plus que trois ans à tenir —si tout va bien, mais «il y a dans le peuple français quand il est rassemblé assez d'énergie, d'intelligence et de courage pour que nous ayons ensemble confiance dans l'avenir»…
Bonne année !
P-S La dernière livraison du Journal de Didier Goux est par là…