Vu le peu de temps dont je disposais ce soir pour rédiger un billet, et l'actualité folichonne de ce jour, j'ai hésité un bref instant à écrire pour rien. La grande affaire aujourd'hui, c'est le budget. Évoquer un budget, que ce soit le mien ou celui de la France, me plonge dans un état d'apathie d'où je tomberais vite en catalepsie. Une autre fois peut-être, quand plus personne n'en parlera, histoire de dire le contraire des autres…
Il y aurait bien aussi la tentative de notre pays d'influencer une députée Suédoise à propos de la loi Hadopi. J'en ai entendu parler pour la première fois lundi dernier, et Rue 89 a repris l'info hier. En Suède, où l'on ne badine pas avec l'indépendance des élus, cette démarche fait très mauvais effet: on y sent comme un parfum de corruption. Le but recherché était semble-t-il d'obtenir l'appui de la députée en question lors de l'examen du «paquet Télécom» par le Parlement européen. Cette dame, très écoutée en matière d'économie numérique, pourrait à cette occasion faire grand mal par ricochet à la loi Hadopi, chère à Nicolas Sarkozy. Autant dire que le risque est très élevé que l'Europe rende Hadopi nulle et non avenue…
Néanmoins, je n'ai ni le désir ni le temps, de réfléchir à la question. Que faire, traiter de Roman Polanski à mon tour? J'ai joué le sujet à pile ou face: pile je soutenais M. Polanski en exigeant que la France boycotte le Gruyère Suisse jusqu'à sa libération, face je recherchais sur internet toutes les condamnations pour viol ou abus de mineures de 13 ans de ces dernières années… Pas le temps, c'est évident, et puis la pièce est tombée en équilibre sur la tranche! Comment me débrouiller avec ça? Je ne vois qu'une solution: demander à Frédéric Mitterrand de se constituer prisonnier à la place de Roman Polanski, et de prier les Suisses de l'extrader aux USA.
Sinon, il y a tout de même une chose dont j'ai envie de dire quelques mots: Olivier Bonnet, journaliste blogueur qui a déjà fait l'objet de l'un de mes billets, est poursuivi par un magistrat pour injures publiques sur son blog. Un procès, un avocat, coûtent cher, et Olivier Bonnet n'a pas les moyens financiers à la hauteur de l'enjeu. Soutenu par un ancien gendarme, Michel Roussel, qui a dû faire face à la même situation, il lance aujourd'hui un appel pour recueillir des dons. C'est à lire sur Plume de presse…
P-S Le-goût-des-autres fait concurrence à PMÂ avec un billet-bistro sympa…
Il y aurait bien aussi la tentative de notre pays d'influencer une députée Suédoise à propos de la loi Hadopi. J'en ai entendu parler pour la première fois lundi dernier, et Rue 89 a repris l'info hier. En Suède, où l'on ne badine pas avec l'indépendance des élus, cette démarche fait très mauvais effet: on y sent comme un parfum de corruption. Le but recherché était semble-t-il d'obtenir l'appui de la députée en question lors de l'examen du «paquet Télécom» par le Parlement européen. Cette dame, très écoutée en matière d'économie numérique, pourrait à cette occasion faire grand mal par ricochet à la loi Hadopi, chère à Nicolas Sarkozy. Autant dire que le risque est très élevé que l'Europe rende Hadopi nulle et non avenue…
Néanmoins, je n'ai ni le désir ni le temps, de réfléchir à la question. Que faire, traiter de Roman Polanski à mon tour? J'ai joué le sujet à pile ou face: pile je soutenais M. Polanski en exigeant que la France boycotte le Gruyère Suisse jusqu'à sa libération, face je recherchais sur internet toutes les condamnations pour viol ou abus de mineures de 13 ans de ces dernières années… Pas le temps, c'est évident, et puis la pièce est tombée en équilibre sur la tranche! Comment me débrouiller avec ça? Je ne vois qu'une solution: demander à Frédéric Mitterrand de se constituer prisonnier à la place de Roman Polanski, et de prier les Suisses de l'extrader aux USA.
Sinon, il y a tout de même une chose dont j'ai envie de dire quelques mots: Olivier Bonnet, journaliste blogueur qui a déjà fait l'objet de l'un de mes billets, est poursuivi par un magistrat pour injures publiques sur son blog. Un procès, un avocat, coûtent cher, et Olivier Bonnet n'a pas les moyens financiers à la hauteur de l'enjeu. Soutenu par un ancien gendarme, Michel Roussel, qui a dû faire face à la même situation, il lance aujourd'hui un appel pour recueillir des dons. C'est à lire sur Plume de presse…
P-S Le-goût-des-autres fait concurrence à PMÂ avec un billet-bistro sympa…