mardi 8 avril 2008

Feuilleton —7

résumé : épître du meunier à des électeurs roulés dans la farine…

« Une élection n'étant jamais gagnée d'avance, je ne savais évidemment pas qui serait le Maire de Claviers. Le plus grand nombre de suffrages s'étant porté sur mon nom, j'ai été élu Maire. » (1)

(1) Le citoyen Conseiller Municipal qui s'est porté candidat contre son colistier et ancien Maire, n'avait face à lui aucun concurrent issu de la minorité battue aux élections. Rappelons encore, inlassablement, que le rapport des forces théorique était à ce moment là de 9 voix pour la liste de l'ancien Maire (à laquelle appartenait ce monsieur), contre 6 à la liste défaite. Il était donc parfaitement évident dès ce moment que la trahison était consommée. Cet homme allait se faire élire par la liste adverse ! Pourquoi n'avons-nous pas vu venir le coup et crié notre indignation afin d'empêcher cette magouille, ou du moins de la perturber assez pour qu'elle dût se dérouler à huis-clos comme une chose honteuse ?

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