jeudi 24 avril 2008

Je le dis comme je le pense.

Pour plagier un instant le langage de Sarkosy, je le dis comme je le pense : ce soir je ne regarderai pas notre président faire son numéro à la télé, je me fiche de ce qu'il va dire. Il me suffira d'en écouter un résumé à la radio et d'en lire une analyse dans mon journal, demain. Sarkosy, élu triomphalement dans les règles de notre démocratie (rien à voir avec la pantalonnade clavésienne), est donc aussi mon Président, je dois l'admettre, mais en éprouvant de réelles difficultés pour respecter ce personnage. Pourtant, je ne me sens aucunement concerné par le débat qui agite la société quant à savoir si, oui ou non, Sarkosy a mis à mal la dignité présidentielle. Sa vulgarité de parvenu, son cynisme, et son impudence qui ne datent pas d'hier, ne devraient offenser que les électeurs ayant voté pour lui. Ce qui me révolte en revanche, c'est qu'il en prenne à son aise avec les principes de notre vieux peuple républicain —beaucoup plus encore que ses prédécesseurs, lesquels étaient loin d'être exempts de reproches sur cette question. Voilà un type qui dit Je du matin au soir, qui mélange allègrement les affaires du pays avec celles de ses amis affairistes, qui altère chaque jour davantage notre protection sociale, vide nos caisses au profit des plus riches, et se prépare à détruire notre indépendance nationale sans demander l'autorisation de nos représentants. Quelqu'un l'a déjà fait remarquer ici, je crois : avec Sarkosy au pouvoir quelques années plus tôt, notre armée serait en ce moment en Irak… Croisons les doigts pour que cette guerre insensée s'achève avant la fin de son quinquennat. Et ce soir, faisons-le dégringoler un peu plus dans les sondages en n'écoutant pas son baratin de camelot.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Je pense que les règles de la démocratie ont été respectées pour les deux élections dont vous parlez, mais en ce qui concerne notre président, je pense que la manipulation médiatique est a l’origine de son élection, car si vous vous souvenez, bien avant le début de la campagne électorale, on nous a présenté Ségolène comme une candidate capable d’être une future présidente, et les sondages la donnait largement gagnante. Cela a duré jusqu'à ce que les militants socialistes la choisissent comme candidate, a partir de là, les médias ont commencés à la démolir en la faisant passer pour une imbécile.
A qui appartiennent les medias ?, qui a élu le président ?, le peuple français ou ceux qui influencent les médias, n’a-t-on pas voulu éviter, en mettant un allié pro atlantiste la même situation que face a l’IRAK lors du choix d’un éventuel veto à l’ONU ?, enfin une chose est sure, lors du prochain conflit dirigé par les états unis, nous sommes sur d’y aller.
Rappeler vous la phrase de Kouchner : « Il faut se préparer au pire concernant l’Iran ».

Le coucou a dit…

Je suis presque d'accord avec vous, sauf sur un point : si vous mettez Claviers dans le sac des élections pour lesquelles la démocratie aurait été respectée, alors non ! À Claviers, seule la lettre d'une loi électorale si immorale qu'il devient civil de la rejeter, a pu permettre pareille offense à la démocratie. La démocratie, c'est d'abord le respect des citoyens, c'est ensuite le respect des citoyens, c'est enfin le respect des citoyens. L'individu qui a trompé ses électeurs, détourné nos votes, cet individu et sa bande de combinards ne seront jamais acceptables dans leurs fonctions. JLF

Anonyme a dit…

Commentaire sur le commentaire de "anonyme".
Démocratie: Forme de gouvernement dans laquelle l'autorité émane du peuple.(DFC)
Les législateurs ont conçu les élections de façon à ce que l'expression du peuple permette une majorité et une minorité.
Les élus de la majorité prennent le pouvoir, ceux de la minorité deviennent l'oposition.
C'est ça la démocratie!
Dans tous les pays démocratiques(ou présumés tels) oû cette règle n'est pas respectée, c'est la révolution ou la dictature.
A CLAVIERS, la règle n'a pas été respectée. Les élus au Conseil Municipal ont été élus sur une liste avec un programme. Ceux qui s'en sont désolidarisée n'en n'ont pas fait part à leurs colistiers pas plus qu'à leurs électeurs avant l'élection du Maire.Ce n'est pas illégal c'est illégitime!
Dans ce cas ils ne sont pas libres de leur voix. Imaginez vous Marie Georges BUFFET, élue Communiste, voter pour l'UMP Jean François COPPE?
Elle reste libre de sa voix sur un projet tel que la peine de mort ou l'avortement(et encore), mais pour un vote sur une personne, j'en doute.
Maintenant il faut sortir de cette situation et retrouver la sérénité qui convient à un village comme CLAVIERS. Alors qu'est ce qu'on fait? La révolution?
Certainement pas! Parlons nous.