Nicolas Sarkozy est un grand homme. Si, si, ne souriez pas ! Le mot grand peut se comprendre de plusieurs manières, et ici c'est du point de vue historique qu'il faut le considérer. En fait, l'expression qui conviendrait le mieux à sa personnalité serait «grande figure», car celle de «grand homme» est trop associée à l'idée d'une action positive pour lui convenir. I
Il y a eu dans le passé des hommes qui méritaient les deux épithètes, comme de Gaulle, belle figure de notre histoire qui fit grande impression de par le monde. Il y en eut aussi dont la renommée traversa les siècles, portée par une légende pittoresque comme Dagobert et sa culotte à l'envers —ou charriant au contraire l'horreur depuis le fond des âges, tel Attila.
Personne ne contestera, je suppose, qu'Attila soit une grande figure de l'histoire. Tout le monde sait que partout où son cheval passait l'herbe ne repoussait plus. Eh bien ! Sarkozy, est un type dans son genre : partout où il fourre son nez, la solidarité disparaît. Les générations futures donneront un jour son nom aux pesticides de l'avenir. Les rats de bibliothèque, eux, apprendront qu'il fut un chef d'état sans scrupule ayant rabaissé le président au niveau du caïd de quartier.
Car, revenons au présent, et aux défauts de l'homme qu'il nous faut subir: le moindre de ceux-ci n'est certes pas le népotisme. La tentative partiellement avortée de favoriser le destin politique de son fils Jean n'était qu'une amusette, comparée aux intentions que l'on prête à M. Sarkozy aujourd'hui. D'après Médiapart, repris par le Nouvel-Obs, la mise en pièces du régime de retraites viserait à privilégier discrètement les affaires du frère du président, Guillaume Sarkozy.
Guillaume Sarkozy et son groupe Malakoff Médéric, associés à la Caisse des dépôts et consignations et à la Caisse nationale de prévoyance (deux entités dépendantes de l'état), s'apprêtent à lancer un fonds de pension. Misant sur l'appauvrissement des retraités que va générer la réforme en cours, ils espèrent rafler une bonne part de marché d'un futur système par capitalisation.
Faire plier Sarkozy devrait donc être d'autant plus difficile qu'à l'orgueil de l'autocrate se rajoutent les intérêts financiers de son clan, mais c'est indispensable et à la portée des Français. Samedi 16, mardi 19, à l'impudence du gouvernement Sarkozy nous pouvons répondre par une détermination plus forte encore à renvoyer ce projet aux oubliettes.
P-S : chez Dedalus, Kolyada botte le cul d'Hamlet, et Christophe a déjà publié deux textes pendant que je regardais ailleurs…
Il y a eu dans le passé des hommes qui méritaient les deux épithètes, comme de Gaulle, belle figure de notre histoire qui fit grande impression de par le monde. Il y en eut aussi dont la renommée traversa les siècles, portée par une légende pittoresque comme Dagobert et sa culotte à l'envers —ou charriant au contraire l'horreur depuis le fond des âges, tel Attila.
Personne ne contestera, je suppose, qu'Attila soit une grande figure de l'histoire. Tout le monde sait que partout où son cheval passait l'herbe ne repoussait plus. Eh bien ! Sarkozy, est un type dans son genre : partout où il fourre son nez, la solidarité disparaît. Les générations futures donneront un jour son nom aux pesticides de l'avenir. Les rats de bibliothèque, eux, apprendront qu'il fut un chef d'état sans scrupule ayant rabaissé le président au niveau du caïd de quartier.
Car, revenons au présent, et aux défauts de l'homme qu'il nous faut subir: le moindre de ceux-ci n'est certes pas le népotisme. La tentative partiellement avortée de favoriser le destin politique de son fils Jean n'était qu'une amusette, comparée aux intentions que l'on prête à M. Sarkozy aujourd'hui. D'après Médiapart, repris par le Nouvel-Obs, la mise en pièces du régime de retraites viserait à privilégier discrètement les affaires du frère du président, Guillaume Sarkozy.
Guillaume Sarkozy et son groupe Malakoff Médéric, associés à la Caisse des dépôts et consignations et à la Caisse nationale de prévoyance (deux entités dépendantes de l'état), s'apprêtent à lancer un fonds de pension. Misant sur l'appauvrissement des retraités que va générer la réforme en cours, ils espèrent rafler une bonne part de marché d'un futur système par capitalisation.
Faire plier Sarkozy devrait donc être d'autant plus difficile qu'à l'orgueil de l'autocrate se rajoutent les intérêts financiers de son clan, mais c'est indispensable et à la portée des Français. Samedi 16, mardi 19, à l'impudence du gouvernement Sarkozy nous pouvons répondre par une détermination plus forte encore à renvoyer ce projet aux oubliettes.
P-S : chez Dedalus, Kolyada botte le cul d'Hamlet, et Christophe a déjà publié deux textes pendant que je regardais ailleurs…
8 commentaires:
C'est le Premier Ministre Nouveau de Jegoun qui ne sera pas bio :(
http://www.20minutes.fr/article/608077/lyon-lun-pionniers-viticulture-biologique-mort
l'objectif actuel, ce sont les fonds de pension, un système privé de retraites par capitalisation,il y a beaucoup d'agent à faire... et bientôt ce sera la sécurité sociale qu'on détruira pierre par pierre...on a pas fini d'être dans la rue ;-)
Vallemain,
ah, triste nouvelle !
Isabelle,
et pour l'assurance privée de santé, le même Sarkozy est aussi sur les rangs…
beau billet camarade coucou !
On est pas loin de Buonaparte qui place ses frères… les coquins et les copains disait le vieux borgne, qui restera lui aussi comme une grande figure de la politique française.
Ben oui, évidemment, refiler le cadeau bonux au frangin d'appartenance Medef (mais ne savais pas qu'il fomentait dans la conspiration autour du retraité, Nabot 2)
"Les générations futures donneront un jour son nom aux pesticides de l'avenir".
Merveilleuse formule, j'adooooore.
Ce billet est un conseil boursier : achetez des actions Médéric.
Cher(s) Amis,
Le troisième épisode de la bataille parlementaire au Sénat est arrivé : http://www.dailymotion.com/video/xf6q01_bataille-parlementaire-sur-la-refor_news#from=embed
Dans le cadre de la lutte contre le projet de loi sur les retraites, nos sénateurs du Parti de Gauche ont mis en place un dispositif permettant à tous de suivre les débats au Sénat. En effet, les sénateurs sont appelés à se prononcer sur ce texte qui remet en cause le droit à une retraite à 60 ans à taux plein depuis le mardi 5 Octobre.
Au Parti de Gauche, comme au Front de Gauche, le cœur de notre projet politique est la « Révolution citoyenne ». Ainsi, nous pensons qu’il est important que tous les citoyens qui le souhaitent puissent s’impliquer activement dans ce débat sur les retraites, symbole de notre contrat social.
Pour ce faire, nos sénateurs Marie-Agnès Labarre et François Autain vous invitent à vous rendre sur le site du Parti de Gauche, http://www.lepartidegauche.fr, pour suivre tous les deux jours des comptes-rendus de la bataille parlementaire au Sénat (en haut à droite sur le site). En effet, tous les deux jours, sur les coups de 20h, sera mise en ligne une petite vidéo revenant sur l’évolution de la discussion au Sénat. Cette petite série s’intitule « Chronique de la bataille parlementaire contre le projet de loi sur les retraites ». La première vidéo est d'ores et déjà en ligne.
Vous pouvez aussi la retrouver sur dailymotion : http://www.dailymotion.com/video/xf6q01_bataille-parlementaire-sur-la-refor_news#from=embed
Sacha Tognolli
Aïe ! Je n'avais pas reçu les notifications de commentaires… Les mails tombent seulement ce matin…
Rimbus, merci
Mike,
tu as déjà le nom du produit, il ne te reste plus qu'à inventer la formule chimique et monter l'entreprise…
Nicolas,
voilà, et ne pas oublier ma commission.
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