Yann, Juan, et Nicolas sont à l'origine d'une sorte de chaîne sur l'avenir des blogs de gauche en cas de victoire de la gauche en 2012. Tous trois pronostiquent plus ou moins clairement la mort des blogs de gauche, parce que la critique devient moins aisée quand vos amis ou les amis de vos amis sont au pouvoir… C'est une évidence pour la presse proche aujourd'hui de l'opposition, mais je ne crois pas du tout que le citoyen de base mettra sa langue dans sa poche pour autant. En particulier si le prochain monarque électif à sortir du chapeau doit être DSK, alors qu'aucun pas n'aura été fait vers la démocratie. La télévision et la radio seront peut-être un petit peu moins dociles qu'aujourd'hui, parce qu'à gauche, on manque de conviction pour gueuler : « au pied ! ».
Quant à savoir ce que deviendra ce blog dans 18 mois, je l'ignore totalement, n'accordant qu'un intérêt limité à sa survie. Il y aura apparemment un billet ce soir, et sans doute d'autres dans les jours à venir, mais je n'ai signé aucun engagement avec moi-même. À mon âge, c'est un peu comme dans la jeunesse : 18 mois ça fait loin, trop loin pour savoir si on sera encore là, bien que le temps passe beaucoup plus vite qu'autrefois.
Néanmoins, si la gauche revient aux affaires, ce que je souhaite ardemment, je n'en continuerai pas moins à pester contre d'éventuels choix de gouvernement que je n'approuverais pas. Si j'ai encore un blog sous la main, cela devrait s'exprimer dans son cadre, parce que c'est finalement plus gratifiant que de ronchonner dans sa cuisine.
Tenez, avant de prendre connaissance des propos pessimistes de mes amis sur la mort des blogs de gauche, je méditais plutôt un billet vengeur sur le Foutage de gueule Public, que je défendis l'autre jour sous l'appellation désuète de Service Public… Au lieu de m'étouffer de rage au téléphone, comme ce fut le cas en fin de matinée, je pouvais concocter une froide vengeance à faire partager dans la blogosphère…
Il n'est malheureusement plus temps de vous raconter en détails comment nous avons trouvé samedi un avis de passage du facteur concernant un paquet de bouquins arrivé en notre absence. Le paquet sera disponible demain à La Poste du village, à partir de 10h30. Pas aujourd'hui, lundi, à huit ou neuf heures, non : mardi, à partir de 10h30. Naïvement, j'ai voulu appeler le bureau de notre patelin de 668 habitants, pour m'enquérir auprès du postier sympa que je connais, si par hasard le colissimo ne serait pas déjà disponible, malgré tout.
Je cherche le numéro d'appel dans l'annuaire… 36 31, aïe ! Vous imaginez la suite ! «Si vous voulez parler à un conseiller financier, faites le 1 ; si, si…» Quand j'ai obtenu une conseillère, travaillant je ne sais où en France, il m'a été impossible de la convaincre de me passer mon bureau de poste. «On ne peut pas déranger la file d'attente au guichet »… Quatre personnes dans le local, et c'est la foule, chez nous. Bref, j'ai eu beau me montrer plus qu'impoli, rien n'y a fait, et la malheureuse qui appliquait son règlement n'a même pas été fichue de me dire que je devais attendre le paquet jusqu'à demain parce que le bureau de Claviers est fermé le lundi ! J'aurais dû le savoir, mais je l'ignorais encore ; vous aussi, mais vous voilà prévenus.
Quant à savoir ce que deviendra ce blog dans 18 mois, je l'ignore totalement, n'accordant qu'un intérêt limité à sa survie. Il y aura apparemment un billet ce soir, et sans doute d'autres dans les jours à venir, mais je n'ai signé aucun engagement avec moi-même. À mon âge, c'est un peu comme dans la jeunesse : 18 mois ça fait loin, trop loin pour savoir si on sera encore là, bien que le temps passe beaucoup plus vite qu'autrefois.
Néanmoins, si la gauche revient aux affaires, ce que je souhaite ardemment, je n'en continuerai pas moins à pester contre d'éventuels choix de gouvernement que je n'approuverais pas. Si j'ai encore un blog sous la main, cela devrait s'exprimer dans son cadre, parce que c'est finalement plus gratifiant que de ronchonner dans sa cuisine.
Tenez, avant de prendre connaissance des propos pessimistes de mes amis sur la mort des blogs de gauche, je méditais plutôt un billet vengeur sur le Foutage de gueule Public, que je défendis l'autre jour sous l'appellation désuète de Service Public… Au lieu de m'étouffer de rage au téléphone, comme ce fut le cas en fin de matinée, je pouvais concocter une froide vengeance à faire partager dans la blogosphère…
Il n'est malheureusement plus temps de vous raconter en détails comment nous avons trouvé samedi un avis de passage du facteur concernant un paquet de bouquins arrivé en notre absence. Le paquet sera disponible demain à La Poste du village, à partir de 10h30. Pas aujourd'hui, lundi, à huit ou neuf heures, non : mardi, à partir de 10h30. Naïvement, j'ai voulu appeler le bureau de notre patelin de 668 habitants, pour m'enquérir auprès du postier sympa que je connais, si par hasard le colissimo ne serait pas déjà disponible, malgré tout.
Je cherche le numéro d'appel dans l'annuaire… 36 31, aïe ! Vous imaginez la suite ! «Si vous voulez parler à un conseiller financier, faites le 1 ; si, si…» Quand j'ai obtenu une conseillère, travaillant je ne sais où en France, il m'a été impossible de la convaincre de me passer mon bureau de poste. «On ne peut pas déranger la file d'attente au guichet »… Quatre personnes dans le local, et c'est la foule, chez nous. Bref, j'ai eu beau me montrer plus qu'impoli, rien n'y a fait, et la malheureuse qui appliquait son règlement n'a même pas été fichue de me dire que je devais attendre le paquet jusqu'à demain parce que le bureau de Claviers est fermé le lundi ! J'aurais dû le savoir, mais je l'ignorais encore ; vous aussi, mais vous voilà prévenus.
8 commentaires:
"Yann, Juan, et Nicolas sont à l'origine d'une sorte de chaîne sur l'avenir des blogs de gauche en cas de victoire de la gauche en 2012. Tous trois pronostiquent plus ou moins clairement la mort des blogs de gauche, parce que la critique devient moins aisée quand vos amis ou les amis de vos amis sont au pouvoir… "
Bon, vu ce qui se passe, ils sont tranquilles.
On pourra continuer à écrire pour un moment.
S'il est vrai que la victoire de la gauche en 1981 à coûté la vie au Matin, la mort des blogs de gauche en 2012 est loin d'être assurée.
Les éléphants du PS, aidés efficacement par MM Valls et Montebourg inclinet à penser que MM Sarkozy et consorts sont installés dans les palais de la République pour un long moment.
Le temps de finir de dynamiter la protection sociale à la française...
ahahahaùùet dire que Ségolène vient de se déclarer....on n'a pas fini de rigoler, entre DSK, Ségo, Nico et Marine qui choisirons-nous? Et honnêtement, vu le choix qui nous est déjà préparé, qui peut croire un seul instant qu'un seul blog "degôôche" va fermer comme par magie, au lendemain de l'élection? J'ai plutôt l'impression qu'il y aura de plus en plus de râleurs, moi!!
Nos propos sur la mort des blogs de gauche ne sont pas pessimistes ! Ils signifient une victoire de la gauche en 2012... (quelle gauche ? beuhhhh)
Faudra faire comme Guy Bedos en 81...taper sur la gauche comme sur la droite, plus peut-être, parce qu'on en attend plus ... mais c'est curieux , la gauche aux affaires dans 18 mois ?...je n'arrive pas à y croire, surtout représentée par DSK...
Faisons tout d'abord pour que la gauche gagne, quelle qu'elle soit, elle sera de toute façon multiple. Après pour les blogs, certains disparaîtront peut être avant, d'autres vont naître, c'est la vie normale des blogs. Nous verrons après qui aura gagner l'élection présidentielle et puis il y a tant à dire et à écrire que même avec Dominique, Ségolène, Martine ou François présidents ou ministres on continuera à commenter leurs décisions.
Le-goût-des-autres,
je ne crois pas que la défaite menace autant qu'on ne le dit. Les gens en ont vraiment marre de Sarkozy ! L'important c'est qu'un / une candidate soit désignée au bon moment, et que tout le monde le / la soutienne sans rechigner. Là est le danger.
Toff,
moi, à priori je choisi Ségo, mais s'il se présente quelqu'un d'irrésistible à gauche, ma fois… (je pourrais aussi choisir E. Joly, si elle avait une chance réelle.)
Nicolas,
en fait , c'est exact, tout cela partait plutôt d'une bonne nouvelle de principe.
Solveig,
bien sûr, on peut parfaitement être critique avec son propre camp. D'ailleurs je ne m'en prive pas.
Pazmany,
faisons tout pour qu'elle gagne, la gauche, pourvu que cela ne signifie pas que l'on nous impose un candidat choisi par la seule direction du PS. Je préfère perdre.
J'ai oublié de compter le nombre de morts annoncées pour les blogs. Pas plus la victoire de la gauche que la peste ou le choléra ne fera que les gens arrêteront de s'exprimer !
:-))
[Chez nous comme en bcp d'autres endroits, le facteur passe déposer l'avis sans sonner. Par contre, on récupère le colis chez un marchand de journaux plutôt qu'à la Poste, ça donne plus d'amplitude horaire ! ;-) ].
M Poireau,
de droite, de gauche, je serais aussi surpris que les gens cessent d'utiliser internet pour s'exprimer (et se montrer) si aucune censure ne survient.
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