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dimanche 24 juillet 2011

Accident au rébus !

Oubli tragique dans les résultats du rébus ! Nicolas qui m'avait envoyé la bonne réponse par mail (il ne peut pas commenter en sa qualité d'administrateur du blog), Nicolas donc, a échappé à mon attention sur la ligne d'arrivée, occupé qu'il était à fournir un échantillon d'urine pour le contrôle anti-dopage.

Sur le podium, on se marche sur les pieds



Mon discours de congratulation aux heureux lauréats du 113ème rébus sera succinct, il y a des jours comme ça. D'autant plus qu'il me reste une jolie série de gagnants à mettre en lien…

Une chose m'étonne tout de même ce soir : je ne vois pas en quoi l'énigme d'aujourd'hui était plus facile que celle de la semaine dernière, ou celles d'autres dimanches pareillement placés sous le signe de la simplicité ? Pourtant, le nombre de bonnes réponses bat vraisemblablement le record depuis le début de ce jeu. 

Bref, j'adresse toutes mes félicitations à MM. et Mmes :

dimanche 17 juillet 2011

Les vaillants du rébus

Le héros du rébus d'aujourd'hui tient beaucoup moins de place dans les livres d'histoire que sur Wikipédia, qui parvient à tirer une page du personnage quand les premiers l'expédient en sept ou huit lignes (j'ai perdu le lien, vous chercherez)… Il s'est même trouvé de mauvaises langues pour prétendre que son existence est une légende ; une sorte de roi Arthur sans lustre, qui n'aurait pas eu la veine d'inspirer les poètes. Venu au monde une cinquantaine d'années avant ce dernier, il fut le fruit d'une copulation de sa mère Danoise avec la mer un jour de baignade, ou avec une créature marine —les témoignages manquent de précision.

 L'histoire a été en réalité ingrate pour un homme que tout le monde connaît cependant, puisque de ses gonades jaillit notre première dynastie de souverains. Née dans le sang et la gloire avec la participation de notre héros à la défaite d'Attila, cette noble lignée s'illustra sur son déclin par un sens du progrès réellement prémonitoire, inventant la RTT royale seize siècles avant l'heure.

Si vous n'avez pas encore deviné de qui je parle, j'ajouterai encore un indice décisif en précisant que selon une autre légende notre homme, qui résidait à Tournai, a été l'inventeur des moules-frites.



Ces quelques éléments étaient bien connus des valeureux vainqueurs de ce jour, que j'ai le plaisir de nommer à présent : Philzone, Vincent, Solveig, Claribelle, Olympe,



P-S : dans la dernière version de Blogger et la page de la modération en attente, un curieux bug rajoutait des a au bout de tous les pseudonymes : Philzonea, Vincenta, Solveiga, Claribellea, Olympea…



dimanche 3 juillet 2011

Dix échappés en tête du rébus

L'heure est venue d'annoncer les gagnants du rébus, dont le héros, quoi que vous ayez pu en penser, n'était pas von Opel.


Quand vous achetez une voiture neuve, une Opel Corsa avec une boite de vitesses semi-automatique par exemple, dans les six mois qui suivent vous recevez un questionnaire d'enquête de satisfaction. L'auto sent encore le neuf la moquette est épaisse, les sièges moelleux, le volant sport doux dans les mains, le moteur a l'air conçu par Rolex tellement son silence est chic : des fois, vous ouvrez les vitres en roulant pour vous assurer qu'il tourne vraiment. On est un peu couillon dans une nouvelle bagnole. Alors vous y allez de votre pleinement satisfait à chaque ligne du questionnaire, ou presque —une note très moyenne pour le saligaud de commercial qui vous a fourgué un modèle que vous ne recherchiez pas au départ ; de toute façon, par principe moral vous notez toujours mal un commercial. Même si vous ne savez pas pourquoi, lui le sait.



Croyez-vous que la maison Opel vous enverra un autre questionnaire de satisfaction quand votre Corsa aura huit ans, plus de 90 000 kms, et la fraîcheur d'une poubelle ? Non, bien entendu, ne soyez pas naïfs ! Vous croyez qu'ils ont envie de savoir que les coutures de votre volant sport ont commencé à s'effilocher et à vous faire loucher en conduisant dès la troisième année ? Vous croyez que ça les intéressera d'apprendre que les deux boutons en caoutchouc du klaxon incorporés à ce volant, se sont déchiquetés et sont à présent revêtus de ruban adhésif ? Il ne fallait pas klaxonner comme à Beyrouth ! rétorqueraient-ils peut-être. Voyons un peu… Il y a trois virages dans mon chemin à voie unique, plus un autre sur la route départementale, franchement dangereux, où il est recommandé de s'annoncer. Disons deux aller-retour par jour pour compter large : 16 coups de klaxon par jour, tantôt avec le bouton de gauche, tantôt avec celui de droite ; 5840 par an ; 46720 en huit ans ( tantôt avec le bouton de gauche, tantôt avec celui de droite). Ce n'est pas énorme, sur la même durée je parie qu'un beyrouthin aurait klaxonné dix fois plus —d'autant plus que je n'use systématiquement de l'avertisseur que les jours pairs, et depuis un accrochage sur le chemin.

Croyez-vous qu'il auront envie d'entendre parler du plus beau, le noyau de cerise sur les reliefs de gâteau ? Le plus beau, c'est la boite semi-automatique qui conditionne le démarrage électronique… Depuis des jours, au bout de huit ans et de 90 000 km, la boite en question refuse de s'enclencher chaque matin quand il me faut partir. Jusqu'à présent, après deux remorquages inutiles chez Opel, j'avais trouvé une parade : j'ouvrais le capot puis tournais sept fois autour de la voiture dans le sens des aiguilles d'une montre en criant : «putain de saloperie de Corsa !», puis sept fois encore en sens opposé. Ensuite, je claquais le capot, elle démarrait.

Ce matin vers 10 heures, après un coup d'œil au blog pour vérifier que le rébus était bien sorti, que je n'avais pas oublié de modérer les commentaires, je me suis préparé à partir au village chercher le pain et vider la poubelle du tri sélectif qui déborde… La voiture a refusé de démarrer, même après que j'eus longuement sacrifié au rite d'exorcisme. Au bout d'une heure d'impuissance, dévoré de male rage, j'ai regonflé les pneus de mon vélo chinois et je suis monté à Claviers sous un soleil assassin. Il y a cinq ou six ans, je parvenais encore à gravir la côte d'une traite, mon chien trottant près de moi… Là, j'ai mis pied à terre avant la première épingle à cheveux, dépassé régulièrement par des échappés du Tour de France qui jetaient un coup d'œil goguenard sur ma dégaine de sortie d'usine : jean rapiécé, tee-shirt, mocassins, vélocipède gris-bleu à guidon droit. Il ne manquait qu'une épingle à linge à la jambe de mon pantalon.

Pantalon qui m'amène naturellement à dévoiler pour conclure les noms des gagnants au rébus de ce dimanche : Omnibus, La Mère Castor, ElZede, Claribelle, Solveig, Boronali, Philzone, Elia, Olympe, Epamin',

dimanche 26 juin 2011

Un peu de logique et tout s'éclaire, même un rébus

 
«[…] il y eut grande tempête sur la mer, au point que le vaisseau menaçait de se briser. Les matelots prirent peur; ils crièrent chacun vers son dieu, et, pour s'alléger, jetèrent à la mer la cargaison. […] Et, s'emparant de Jonas, ils le jetèrent à la mer, et la mer apaisa sa fureur. Les homme furent saisis d'une grande crainte de Yahvé; ils offrirent un sacrifice à Yahvé et firent des vœux. Yahvé fit qu'il y eut un grand poisson pour engloutir Jonas. Jonas demeura dans les entrailles du poisson trois jours et trois nuits. Des entrailles du poisson, il pria Yahvé, son Dieu. Il dit :
De la détresse où j'étais, j'ai crié vers Yahvé,  
et il m'a répondu;
des entrailles du shéol, j'ai crié,
tu as entendu ma voix.
Toutes tes vagues et tes lames
ont passé sur moi.
Et moi je disais: Je suis rejeté
de devant tes yeux.
Comment contemplerai-je encore
ton saint Temple ?
Les eaux m'avaient environné jusqu'à la gorge,
l'abîme me cernait.
L'algue était enroulée autour de ma tête
à la racine des montagnes. […]
Yahvé parla au poisson, qui vomit Jonas sur le rivage.» 
 ( La Bible - Livre de Jonas)

Les visiteurs de peu de foi qui doutaient de la possibilité de loger deux prénoms dans un poisson seront édifiés, j'espère. Si Dieu a pu garder un homme vivant dans un grand poisson malgré l'inconfort dont se plaint celui-ci, pourquoi un fragment d'état civil, insensible par nature aux odeurs de vidures, ne tiendrait-il pas à l'intérieur d'un thon ?

Si vous cherchiez encore, je suppose que la solution du rébus de ce dimanche illumine à présent vos esprits. Il était à vrai dire très facile : même Gildan a pu en venir à bout —au terme d'une journée d'intense réflexion, il est vrai—, c'est vous dire ! Ne soyez donc pas étonnés de retrouver son pseudonyme dans la cohorte des gagnants :

dimanche 19 juin 2011

23, par Toutatis !

Le papa du bonhomme mis en vedette par le rébus de ce dimanche, voulut devenir roi. Raison pour laquelle ses compatriotes le zigouillèrent promptement. Dévoilant ceci, je me doute que vous vous dites déjà : «ah ! il parle de la nouvelle de Kipling, L'Homme qui voulut être roi». Et vous pensez qu'il s'agit par conséquent du fils de Sean Connery, dont le prénom vous échappe… Eh bien, non ! Inutile de vous fatiguer à chercher, ce n'est pas lui.

Le fils de l'homme ci-devant occis n'était ni Écossais ni Afghan, mais Arvégnat comme on disait à l'époque. Lui et ses semblables vivaient sous la sandale d'un occupant âpre et sans pitié, ils finirent par se révolter. Retenant la dernière leçon reçue de son père, notre héros se mit aussitôt au service ses concitoyens comme simple chef sans couronne.

Après de difficiles débuts dans la chefferie, dont nous ne dirons rien faute de temps, il regroupa tous les indignés du pays : Pictons, Sénons, Parisiens, Turons, Cardurques, Aulerques, Lemovices, Andes, Santones, Mandubiens, Redons (pour les Viducasses, je ne suis pas sûr, mais les meilleurs historiens disent et cætera, alors…)

Bon, je ne vais pas vous raconter toute l'histoire, vous la connaissez déjà, et puis elle finit mal : un dimanche soir, il vaut mieux un happy end. Brisons donc sur les heures glorieuses de l'union de la gauche au bon vieux temps (pour éliminer un candidat monarque, il fallait bien qu'ils fussent de gauche !) et proclamons les résultats du jeu. Voici :

Minijupe, Nefisa (elle vient de rouvrir son blog, courrez !) , la Mère Castor et son Fidel d'époux, Rimbus, Elmone, Marco, Hermes, Philzone, Jeandelaxr, Omnibus, Claribelle, Vincen, Captainhaka, Jazzman, Solveig, Zette, ElZede, K@, Nicolas (par mail), Elia, Olympe (par message), Mtislav.

23 liens à faire : je vous salue bien bas, et je me mets au boulot…

P-S : j'ai oublié Anne de Mars que je rajoute après coup avec mes excuses !

dimanche 12 juin 2011

La vérité sur Frédégonde

Frédégonde était une salope. Alors qu'elle occupait la place de femme de chambre chez les Chilpéric, elle n'eut aucun scrupule à faire des mamours au patron dans la salle de bain et à lui dire du mal de la patronne, Mme Audovère Chilpéric.  

Les hommes sont souvent couillons quand on les flatte où il faut : M. Chilpéric divorça de la pauvre Audovère et mit la boniche dans son lit. Comme on peut l'imaginer, cette situation déplut au plus haut point à Mme Galswinthe Chilpéric, l'autre épouse du maître de maison. Ah, oui ! j'avais oublié de préciser qu'à l'époque, les hommes de chez nous avaient parfois plusieurs épouses. 

Donc, Mme Chilpéric bis, piqua une crise de jalousie carabinée et passa un savon à son mari. On ne sait s'il se montra très penaud, mais en tout cas, la garce de Frédégonde jugea plus prudent de faire assassiner la Galswinthe…  

Et c'est ainsi que naquit l'hostilité bien compréhensible de la sœur de Galswinthe Chilpéric, épouse Sigebert, envers cette traînée de Frédégonde. Je ne vous raconte pas la suite : les multiples assassinats et parties de jambes en l'air émaillant la querelle de ces dames, ni qui l'emporta à la fin. Mon attention était simplement d'introduire ici Mme Sigebert, héroïne du rébus de ce dimanche.

Elle n'était vraiment pas difficile à identifier, je crois. Il n'empêche qu'au moment d'arrêter le jeu, je constate qu'il n'y a que deux gagnants : Omnibus et Solveig. Gloire à eux !

dimanche 5 juin 2011

Mystère chez le Faucon, mais le rébus a deux gagnants

La Maison du faucon est en liesse : un enfant vient d'y naître. Enfin, c'est une façon de parler, Mme Falconette n'ayant pas mis au monde son bébé dans le blog de M. Falconhill, l'heureux père… Néanmoins on s'y presse depuis six heures du matin et des poussières pour féliciter les parents. Tout le monde aime bien Falconhill, même moi, quoiqu'il soit une sorte d'oiseau gaulliste. 

On ne connaît pas le prénom du nouveau-né, et du coup, Nicolas a transformé son billet de congratulation en énigme consistant à deviner le prénom du petit ange… Il prétend qu'il y aurait un rapport entre celui-ci et mon rébus d'aujourd'hui. J'avoue ma perplexité puisqu'il ne s'agit apparemment pas de Charles (à priori aucun archange, ange, ou chérubin ne se nommait ainsi), ni de Michael. L'enfançon aurait été une fille, j'aurais risqué Cunégonde, mais c'est un garçon… Bref, le mystère reste pour l'heure entier.


En revanche, dans mon 106ème rébus, le prénom ne posait vraiment aucune difficulté, je crois. Le patronyme était un peu plus ardu à trouver, mais certes pas inaccessible avec le secours d'internet. Du reste, deux bonnes réponses sont finalement tombées, celles de Claribelle et Mtislav, que je salue bien bas, l'une et l'autre !

dimanche 29 mai 2011

Présumés gagnants

Ce blog a beau être dédié principalement à la chose politique, la courtoisie m'oblige néanmoins à envisager que certains visiteurs attirés le dimanche par le jeu du rébus puissent ne pas partager mes idées. Par conséquent, je ne voudrais choquer personne avec des allusions à l'actualité du jour qui ne respecteraient pas la présomption d'innocence. Les gens de gauche voudront bien me pardonner si la décence m'oblige à ....quer quelques mots de ce billet. De toute façon, même si cela ne leur plaît pas, je passe outre puisque c'est moi le pa.... ici.

Le héros de l'énigme du jour arborait il y a peu encore la ....che à crinière des preux d'hémicycle du passé (c'est peut-être encore le cas, d'ailleurs ?). Il tire le verbe au vent comme un spadassin l'aurait fait jadis de flamberge et n'aimerait surtout pas passer pour pol..... Ironie des choses, c'est afin de garder au frais l'honneur de son ancien affidé, Georges ...., qu'il me faut caviarder ce billet !

Comme on l'aura remarqué, il y avait un second rébus, plus petit, à la suite du premier. Celui-ci était certes destiné à consoler ceux qui, par extraordinaire, auraient trouvé le premier difficile, mais aussi à tester le fonctionnement du blog. En effet, au moment de programmer le rébus, hier soir, Blogger refusait obstinément l'insertion du dessin. Ce qui m'a conduit à improviser ce dessin à la va vite pour effectuer je ne sais quel essai, et je l'ai conservé une fois les choses rentrées dans l'ordre.

Ceci dit, voici à présent la liste des honorables gagnants autorisés à plas....ner :

Gildan, Omnibus, Marco, La Mère Cas.or, Cla.ibelle, Elia, La Passante, Mtislav, Zette, Jazzman, Philz.ne, Solveig, ElZede, Elmo.e, Nefisa.


dimanche 22 mai 2011

On remballe, tous au camion !

L'énigme d'aujourd'hui a rappelé à Philzone, habitué du rébus, un jeu de mot en classe de sixième : c'est vous dire si elle était facile à résoudre. Je me demande qui ne l'a pas fait dans son enfance, ce jeu de mots ? Gildan s'en souvenait peut-être puisque le dessin à peine publié, il me l'a servi, mais sans remarquer qu'il tenait du même coup la bonne réponse. Étonnant !

La célébrité du héros du jour est indiscutable à l'aune des foules qui se déplacent pour l'admirer —enfin, ce qu'il reste de lui. Par contre, la valeur de son action politique approchait l'insignifiance s'il faut en croire les gens informés. Quoi qu'il en soit, il faisait un sujet en or pour un rébus, je n'allais pas passer à côté, non plus que les seize gagnants de ce dimanche :

Nicolas*, Claribelle, Nefisa, Marsupilamima, Jazzman, Elia, Lol, Philozone, La Mère Castor, Solveig, Mtislav, Omnibus, Mongraindesel, Olympe*, Elmone, Joufflette.

Un grand bravo à tous !

*la réponse de Nicolas qui ne peut commenter directement m'est parvenue par mail, celle d'Olympe par un message sur Twitter.

dimanche 15 mai 2011

Il en reste dix

Ce matin, je me suis fendu moi aussi de mon édition spéciale en ajoutant un indice au rébus, fine allusion à l'actualité chaude du jour. Ce personnage disparut plus mystérieusement, mais aussi abruptement de la scène politique que DSK. Je ne sais pas ce que vaut mon pronostic sur l'avenir présidentiel de DSK, mais côté indice, je dois avouer qu'il était des plus légers. Les personnages ayant disparu du jour au lendemain de la scène politique sont légion au cours des siècles. Tenez, prenons près de nous un cas célèbre, celui de Marcel Barbu, candidat à la première élection présidentielle au suffrage universel de la Ve République… La dernière fois que l'on entendit parler de lui fut le soir du premier tour de l'élection, à la proclamation des résultats.

Bref, quoique exact, cet indice n'en était pas vraiment un. Heureusement, tous les joueurs n'ont pas perdu de temps avec ça, puisqu'ils sont une dizaine à avoir donné la bonne réponse : Nefisa, Lol, Omnibus, Jeandelaxr, la Mère et Fidel Castor, Anaik, Mtislav, Claribelle, Solveig. Bravo à tous !

dimanche 8 mai 2011

Question d'accent

L'énigme de ce dimanche était un peu particulière —en fait non, c'est seulement pour moi qu'elle différait des précédentes. J'ai eu chaud, parce que j'étais encore sans dessin hier en fin d'après midi, n'ayant pas eu la possibilité de le préparer à l'avance comme d'habitude.

Par chance, un rébus aussi simple à dessiner qu'à déchiffrer m'est venu à l'esprit, alors qu'un couple de très bons amis était de passage à la maison. Je leur soumets un croquis de mon idée sur un bout de papier… Ils trouvent la réponse, mais je vois au même moment une lueur d'ironie s'allumer dans l'œil de Christian. «Ben quoi ! Quelque chose cloche ? —Non, non ! Si les noms propres n'ont pas d'orthographe, on peut estimer que la prononciation aussi… Moi, je n'aurais pas dit seize, mais …ssess

Encore un coup de mon oreille gauche ! Depuis qu'un éléphant phocéen a barri près de ma tête, quand j'étais petit, je suis devenu comme qui dirait daltonien de l'ouïe. Je confond le jaune et le rose d'une pomme. Bref, j'étais ennuyé, que faire ? Beaucoup plus tard, j'allais programmer un rébus méridional quand j'ai pensé qu'il suffisait de corriger le son sur la copie…

En tête des gagnants nous trouverons ce soir La Mère Castor et son Fidel Castor d'époux qui le méritent puisqu'ils ont été les seuls à décortiquer la petite énigme sans rien omettre. Le plus rapide a cependant été Omnibus, suivi de Solveig, Nefisa (qui a encore verrouillé son blog, une manie !), Lagentula, Gildan, Mike Hammer Papatam Andropov, Hermes, Fulmicoton, Elmone, Claribelle, Mtislav, Philzone, et Anne de Mars (laquelle ne s'est pas fatiguée : il manque un morceau à sa réponse)…


dimanche 1 mai 2011

Baldi de Saint-Gare de Dedalus


Si je n'avais pas peur de me répéter, je dirais que les réponses au jeu du rébus sont souvent déconcertantes. Bon, je me suis répété sans frémir : voilà au moins un domaine où je suis courageux, et je le prouve. Ce qui est déconcertant, c'est que d'un dimanche à l'autre, je vois des habitués au succès brusquement s'égarer alors qu'ils ont résolu dans le passé des énigmes plus difficiles. À l'inverse, des esprits réfractaires à ce jeu avec persévérance sont soudain saisis d'une illumination. C'est le cas aujourd'hui de mon Directeur technique et du meilleur légume de la blogosphère —lequel légume boite d'ailleurs fort bas dans sa réponse, mais je ne suis pas dans un jour pinailleur.

Bon, je vous sens impatients, alors je vous livre sans plus tarder l'analyse de l'ami Dedalus :

« Une personnalité politique, deux identités. Comme l'Emile Ajar de Romain Gary, qui n'est pas une personnalité politique. Comme le Karol Wojtyla de Jean-Paul II, puisque c'est l'actualité gonflante du jour. Comme le Vladimir Ilitch Oulianov de Lénine. Ou comme le Joseph Djougachvili de Staline. Ou l'inverse, évidemment. Comme le Petit Père des People de Nicolas Sarkozy ? Non, j'en doute. En tout cas un pape ou un dictateur. Ce qui d'ailleurs, si l'on veut bien y réfléchir un instant, sereinement, objectivement, n'est pas très éloigné. Deux saints. Une gare. Ils s'en vont. Et une balle de tennis qui parle.

Baldi de Saint-Gare (balle dit deux saints gare) »

De cette brillante analyse, il faut évidemment retenir : «balle dit — bal di ». Vous l'aurez immédiatement compris en vous demandant comment Dedalus a fait pour passer à côté d'une solution qui lui crevait les yeux et qui vous éblouit à présent. Le mérite des gagnants d'aujourd'hui n'en sera pas moins grand :
Nicolas*, Solveig, Lol, M.Poireau, Captainhaka, Isabelle B., Nefisa, Fulmicoton, Jazzman, Anne de Mars, Hermes, Claribelle, Fidel Castor, Philzone, Mtislav, Gildan.
Bravo à tous !

*la réponse de Nicolas, dont les commentaires ne peuvent être modérés puisqu'il est administrateur de mon blog, m'est parvenue par mail 3 minutes après la publication du dessin.

illustration

dimanche 24 avril 2011

cocorico

J'ai de la chance : chaque fois que j'ai du vague à l'âme et un poil dans chaque main, si raides et longs qu'ils me gênent pour atteindre le clavier, un visiteur se présente qui me laisse un commentaire assez généreux pour m'aider à pondre le billet du dimanche soir.

«Non mais il est dingue ce type ! D'abord, cet accoutrement, y a pas idée ! Et puis il le voit bien que la ville brûle, non ? Quoi, il manque à ce point d'imagination qu'il ne devine, derrière les murs de la ville, ces hommes et ces femmes qui périssent, leurs atroces souffrances ? Quoi, les enfants non plus ? Il n'entend pas leurs cris, leur immense douleur, dans les maisons en flammes ? Non, lui, tranquillement sous la lune, accroupi sur ses deux pieds chaussés, le voilà qui couve le feu de son immense éteignoir. Parce que c'est joli, sans doute. Non mais quel bouffon !»

C'est une partie de ce que l'ami Dedalus a vu dans le rébus n° 100… Au passage, vous remarquerez que ce nombre rond se serait prêté à coqueriquer dès l'aube dans toutes les basses-cours du web. J'étais debout, les plumes au vent, mais je n'y ai pas songé. Alors je m'en tiendrai à un chétif cocorico du crépuscule, dans mon coin de poulailler.

Donc, Dedalus a su voir et entendre tout ce qui se cache de drame dans le dessin, mais négligeant mon conseil, il a vu et entendu trop de choses : bien qu'ayant saisi l'essentiel, sa réponse est fausse. Comme vous le verrez, la solution était d'une grande simplicité, elle n'a pas échappé à Jazzman, Omnibus, et La Mère Castor. Ils auraient mérités des liens en chocolat, mais je ne sais pas encore les faire.

dimanche 17 avril 2011

Trois pour un geai rare

Voilà encore un dimanche où je n'aurais pas été étonné de recevoir un flot de bonnes réponses, tant le rébus proposé me paraissait facile.

Ceux et celles qui participent au jeu depuis longtemps auraient pu se rappeler d'un dessin publié en novembre 2009, basé sur le même oiseau. Le prénom du personnage leur aurait été donné du même coup.

Il fait partie de ces prénoms, à la fois répandus et difficiles à décomposer en images, qui me posent des problèmes pour imaginer un rébus totalement différent. Je suis donc tenté, voire obligé de répéter à peu près le même sujet…

Il n'empêche que beaucoup de joueurs ce sont cassés les dents sur cette énigme, puisqu'il n'y a que trois gagnants à quelques minutes de la fin de partie. La Mère Castor et son Fidel Castor d'époux sont arrivés en tête, comme souvent, suivis en fin de journée par Claribelle. Bravo à tous les trois pour leur perspicacité !

dimanche 10 avril 2011

La sortie des artistes

Omnibus, Claribelle, Fidel et la Mère Castor, Lol, ZapPow, Philzone, Mtislav, Epamin' : tels sont les noms de guerre de celles et ceux qui se sont attaqués avec succès au rébus du jour. Le chaperon rouge et bleu de la victoire leur revient.

Oui, aujourd'hui c'est un chaperon qui remplace la couronne de lauriers ou la médaille d'or virtuel. Je ne l'ai pas dessiné, faute d'avoir pu me faire une idée de l'allure exacte de ce chaperon rouge et bleu, signe de ralliement des révolutionnaires de l'époque. Vous aurez compris je pense qu'il n'a pas grand chose à voir avec le bonnet phrygien cher à Marianne.

Il ne s'agit pas en effet du grand chamboulement de 1789, mais plutôt d'un coup d'essai loupé, qui a été à la révolution ce que le célérifère est au vélib'. Le personnage au cœur de l'énigme d'aujourd'hui en fut le chef d'orchestre dans un temps où le pays traversait une crise profonde. On se chamaillait à mort pour savoir s'il fallait dévaluer la monnaie ou non, pour augmenter les impôts… Bref, tout foutait le camp, et pourtant Sarkozy n'était même pas né !

Ceci dit, la personne en question n'a pas été choisie en fonction d'une quelconque actualité, mais parce qu'il était simple de la représenter en dessin, pour aboutir à un rébus des plus faciles. Cela n'amoindrit en rien le mérite des neuf gagnants, que je salue chaleureusement!

dimanche 3 avril 2011

Vive Mtislav !

Je retarde mon dîner pour apprendre au monde ébahi qu'il y a un vainqueur au jeu du rébus de ce dimanche… Un grand bravo pour Mtislav !

Blasonner le rébus


Le rébus d'aujourd'hui n'a pas inspiré les joueurs : aucune bonne réponse à l'heure de lever la modération des commentaires. Le jeu se poursuit donc.

L'énigme n'est pourtant pas aussi difficile qu'il y paraît. Voyez : Dedalus a subodoré qu'il y a du blason dans son cas, et il n'a pas complètement tort. Il confond juste le vin et la bouteille, le cornet et la glace, le préservatif et l'organe adéquat. Ce qui m'oblige à fournir quelques explications en héraldique de cuisine, vu mon ignorance de cette science —que l'héraldicomane égaré par ici voudra bien excuser.

Le dessin représente un écu de forme tardive (XVIIIe / XIXe), par commodité. C'est sur cet écu, évocation du bouclier des origines, que prennent place les armes, emblèmes du quidam propriétaire des armoiries (c'est à dire écu et ornements divers).

Le blason, lui, n'a d'existence que dans le discours du spécialiste qui décrypte des armoiries, c'est une description.

D'autre part, l'écu du rébus est d'azur, ce qui n'a strictement aucune importance pour la solution, mais il fallait bien choisir l'un ou l'autre des cinq émaux admis par l'héraldique : va pour le bleu.

Au milieu, on aura noté la présence d'un labrador, ce qui est une licence de ma part, la coutume incitant plutôt au choix d'un lévrier. De toute façon, ceci est accessoire, l'essentiel était d'y voir un chien. Les clebs figurent en effet au nombre des meubles couramment admis dans l'art du blason.

Enfin, il n'est pas inutile de préciser que la place occupée par un meuble dans l'écu n'est jamais fortuite. Si vous mettez une chaise en plein milieu de la chambre bleue, par ailleurs vide, on peut supposer que vous l'aurez fait exprès. Évidemment, l'héraldique est nettement plus compliquée que ce bref traité consacré à un dessin simpliste, que je blasonnerai ainsi : d'azur un chien péri bouffe une lettre. J'espère qu'il se trouvera des lecteurs attentifs pour repérer les indices qui parsèment ce billet…

dimanche 27 mars 2011

Ils n'ont pas loupé le car


Au jeu du rébus, elle tire plus vite que mon ombre ! Figurez-vous que sa bonne réponse m'est parvenue hier soir, avant la sortie normale du rébus, ce matin à 10 heures. Une erreur de date dans la programmation et le dessin s'est retrouvé en ligne prématurément.

Juste le temps de m'affoler sur des onglets introuvables à cause de la nouvelle présentation de Firefox, de bloquer les commentaires et de supprimer le billet : la réponse de Nefisa m'attendait déjà sur Twitter.

La palme de la rapidité lui revient de droit. Pour le reste, avec une énigme aussi facile, je m'attendais à devoir mettre en lien autant de champions que de visiteurs. Heureusement, il n'en est rien puisqu'ils ne sont qu'une petite vingtaine (ou une grosse vingtaine si d'autres se présentent d'ici quelques minutes). Ces gagnants que je félicite de bon cœur se nomment donc :

Nefisa, La Mère Castor, Marsupilamima, Jeandelaxr, Falconhill, Solveig, Mtislav, Jazzman, Olivier P, Elmone, Lol, Rimbus, Raquel, Olympe, Passante, Ferocias, ZapPow, Éric Citoyen, Claribelle, Epamin', Philzone.

Photo


dimanche 20 mars 2011

À vaillans cuers, pas de rébus impossible

À vaillans cuers, riens impossible : telle était la devise du héros de mon rébus d'aujourd'hui. Si j'en crois le Mourre —mon phare en histoire plutôt que ma bible, laquelle se trouverait davantage du côté de Michelet—, il avait commencé dans la vie par se compromettre avec un faux-monnayeur. Et pourtant, ce n'était pas un jeune issu des «quartiers», comme on dit de nos jours, à moins de parler de celui des pelletiers où son père tenait grosse boutique.

Sa biographie est d'abord celle d'un homme d'affaires heureux, avec tout ce que cela suppose de trafics plus ou moins ragoûtants. Si son nom a trouvé place dans les petites énigmes de ce blog, c'est qu'il fut aussi le ministre des finances du roi en un siècle où ce titre n'existait pas encore. Un homme flamboyant, comme son temps permettait qu'il y en eut, le cuer si vaillan qu'il s'éleva assez pour tomber de haut.

Ceci dit, ce rébus était très simple, mais cela n'a pas suffit à rassembler assez de gagnants pour battre le record de novembre 2010, lequel était de 24 bonnes réponses. Ce soir, ils sont néanmoins onze à mériter tous mes compliments : Gildan, Zette, la famille Castor, ZapPow, Nefisa, Anne de Mars, Éric Citoyen, Lol, Mtislav, Claribelle. Bravo à eux !