En somme, la finance, c'est un peu comme le scorpion de l'histoire —je dis: la finance, plutôt que «le monde de la finance», expression de plus en plus désuète depuis que la finance est devenue le monde… Vous connaissez l'histoire du scorpion qui traverse une rivière sur le dos d'une grenouille, et qui ne peut s'empêcher de la piquer en plein milieu des eaux. C'est plus fort que lui, sa nature est de piquer, tant pis s'ils coulent tous les deux…
La finance c'est un peu pareil: les peuples ont déboursé des milliards de dollars et d'euros pour maintenir la finance à flot, et pendant que les peuples rament sur la crise, paf! La finance plante son dard, injecte son venin.
Certains trouveront sans doute que j'amalgame des secteurs différents: la banque, la bourse, les fonds spéculatifs, les agences de notation, tout ça… Possible, mais cochon, pigeon, c'est toujours de la volaille aux yeux des affamés. Les peuples en ce moment, peuvent passer pour affamés, affamés d'une vie décente, de sérénité…
La Grèce subit la purge des Dr Purgon et Diafoirus, respectivement diplômés du FMI et de l'Europe bancaire. L'Espagne et le Portugal suivront peut-être, selon la lecture que feront les doctes agences de notation du thermomètre fourré depuis peu dans leurs culs…
Nous avons sauvé les banques du désastre, et par la même occasion toute la galaxie de corps noirs gravitant autour de l'argent, dont font partie les dites agences. Certes, on ne nous a pas demandé notre avis, sinon, il est probable que nous aurions nationalisé les banques en même temps, mais c'est l'argent public, le nôtre, qui les a tous sauvés…
Et voilà que dans leur implacable logique, les naufragés d'hier imposent aux peuples, Grec pour le moment, une régression sociale dont eux-même seront évidemment épargnés…
Sait-on que la Californie est au bord de la banqueroute, dans une situation «plus grave que celle de la Grèce»? La Floride ne va pas beaucoup mieux. Il paraît que là-bas, on envisage de licencier à tour de bras les enseignants pour économiser… On le fera peut-être, et ce ne sont pas les milieux fortunés, ou même simplement aisés, qui pâtiront.
Ce matin, il paraît que des militants communistes grecs avaient déployé sur l'Acropole une banderole clamant: «Peuples d'Europe, soulevez-vous»… En grec, bien sûr, mais aussi en anglais, pour que nous comprenions tous.
P-S Balmeyer se fait du souci, Arf se demande si bloguer, c'est bio? M. Poireau s'entête…
La finance c'est un peu pareil: les peuples ont déboursé des milliards de dollars et d'euros pour maintenir la finance à flot, et pendant que les peuples rament sur la crise, paf! La finance plante son dard, injecte son venin.
Certains trouveront sans doute que j'amalgame des secteurs différents: la banque, la bourse, les fonds spéculatifs, les agences de notation, tout ça… Possible, mais cochon, pigeon, c'est toujours de la volaille aux yeux des affamés. Les peuples en ce moment, peuvent passer pour affamés, affamés d'une vie décente, de sérénité…
La Grèce subit la purge des Dr Purgon et Diafoirus, respectivement diplômés du FMI et de l'Europe bancaire. L'Espagne et le Portugal suivront peut-être, selon la lecture que feront les doctes agences de notation du thermomètre fourré depuis peu dans leurs culs…
Nous avons sauvé les banques du désastre, et par la même occasion toute la galaxie de corps noirs gravitant autour de l'argent, dont font partie les dites agences. Certes, on ne nous a pas demandé notre avis, sinon, il est probable que nous aurions nationalisé les banques en même temps, mais c'est l'argent public, le nôtre, qui les a tous sauvés…
Et voilà que dans leur implacable logique, les naufragés d'hier imposent aux peuples, Grec pour le moment, une régression sociale dont eux-même seront évidemment épargnés…
Sait-on que la Californie est au bord de la banqueroute, dans une situation «plus grave que celle de la Grèce»? La Floride ne va pas beaucoup mieux. Il paraît que là-bas, on envisage de licencier à tour de bras les enseignants pour économiser… On le fera peut-être, et ce ne sont pas les milieux fortunés, ou même simplement aisés, qui pâtiront.
Ce matin, il paraît que des militants communistes grecs avaient déployé sur l'Acropole une banderole clamant: «Peuples d'Europe, soulevez-vous»… En grec, bien sûr, mais aussi en anglais, pour que nous comprenions tous.
P-S Balmeyer se fait du souci, Arf se demande si bloguer, c'est bio? M. Poireau s'entête…