lundi 1 février 2010

Janvier tout nu

Je n'ai pas retrouvé le coin de billet où j'avais fourré les statistiques de fréquentation du Coucou du mois dernier, alors que je voulais les comparer à celles de janvier. Donc, je vais m'en passer, avec l'impression désagréable que les chiffres sont en baisse. En tout cas, ce blog a reçu 5571 visites en janvier 2010, pour 8881 pages vues et 3210 visiteurs uniques. Le temps moyen passé sur le site est de 1,52 minute —soit un fléchissement net puisque je me souviens encore d'une durée supérieure à 2 mn en décembre.

Les principaux apporteurs de visites ont été:
direct 1507
google 748
wikio.fr 383
sarkofrance.blospot.com 257
jegpol.blogspot.com 137
twitter.com + twitterfeed 200
netvibes 90
betapolitique.fr 87
nouvelhermes.blogspot.com 83
sarkobasta.blogspot.com 79
sebmusset.blogspot.com 75
jegper.blogspot.com 71
pensezbibi.com 52
facebook.com 50
falconhill.blogspot.com 47
le-gout-des-autres.blogspirit.com 47
mtislav.blogspot.com 43
eag64.hautetfort.com 42
captainhaka.blogspot.com 40
cestjustehistoirededire.blogspot.com 39
fut-il-ou-versa-t-il.blogspot.com 34
jen-airienadireetalors.20minutes-blogs.fr 33
ruminances.unblog.fr 33
lepost.fr 28
epaminondas-lesesperluettesdepamin.blogspot.com 23
ladywaterlooblogdunegrandmereindigne.blogspot.com 23
blog.plafonddeverre.fr 21
lespriviliegiesparlent.blogspot.com 21
mrs-clooney.fr 20

Merci à toutes et tous, merci aux visiteurs !

Source illustration : Wikimedia Commons

P-S une fois le billet publié, grâce au libellé statistiques, je m'aperçois qu'en fait, les chiffres sont en légère hausse…

dimanche 31 janvier 2010

Winners day's

La rumeur dit que Dedalus est grippé. En lui souhaitant un prompt rétablissement, je m'attaque donc à la publication des résultats du rébus de ce dimanche sans le secours des interprétations loufoques dont il a le secret.

Les participants, pour la plupart ont compris qu'il ne s'agissait pas d'une basse-fosse du Louvres, où l'on torturerait un U guénot, sous le regard de Catherine de Médicis en tenue sado-maso, tandis que des ligueurs font risette dans l'ombre. Beaucoup ont trouvé la bonne réponse, même si l'explication de la partie finale de l'énigme manquait…

Madame.B, comme souvent, est arrivée avec une réponse parfaite moins de 7 minutes après la publication du rébus. Philzone qui devient un habitué du palmarès, s'est présenté ensuite, puis Lol , suivi par Arf, et CC
La Famille Castor, toujours inspirée est venue avec un déchiffrement complet, juste avant FalconHill qui entre enfin dans la confrérie des vainqueurs de ce jeu! Poison-Social a trouvé également le mot de l'énigme et m'a soufflé la risette. Olivier P, a gagné aussi, j'en suis bien content, de même que Céleste, précédant une mystérieuse Berthe aux grands pieds. Mtislav est du tableau, bien sûr, comme Choule[bnkr] au pseudo bucolique. Il me faut aussi souligner la belle victoire de M. et Mme Eric Citoyen, tandis que MathRo ferme ce palmarès de quinze lauréats… Bravo à tous!

Un rébus pour le dimanche


Trouvez dans ce rébus le prénom et le nom d'une personnalité du monde politique. Celle-ci peut-être notre contemporaine ou appartenir à l'Histoire —de n'importe quelle région du monde. Cliquez sur l'image pour l'agrandir
(les commentaires sont modérés pour tenir les réponses secrètes jusqu'à ce soir)

samedi 30 janvier 2010

La censure du No Sarkozy Day ne passera pas!

Depuis la publication de ce billet, l'origine de la censure du groupe a été identifiée. Cela rend ce texte erroné dans les faits, mais non dans son esprit, car les motivations de la personne ayant procédé à la censure demeurent une source d'interrogations et de soupçons. On trouvera à la suite du billet, que je ne supprime pas, par égard pour les commentateurs, le communiqué des organisateurs du No Sarkozy Day…

Le groupe du No Sarkozy Day a été supprimé hier soir, sans avertissement ni explication. Il paraît que ce n'est pas la première fois que ce genre de chose se passe sur Facebook. On peut, au minimum, imputer cette disparition aux responsables français du site: ils doivent estimer qu'ils peuvent tout se permettre. Leurs motivations dans ce cas précis n'en restent pas moins sujettes à interprétations. Éliminer d'un clic de souris un groupe fort de plus de 360 000 membres n'est pas chose anodine. On imagine que la personne responsable de l'exécution y réfléchit à deux fois… Quelqu'un l'a fait, pourtant.

Une première explication vient à l'esprit: c'est une besogne de supplétifs de l'UMP. Des sympathisants, ou des adhérents de ce parti, dénonçant jour après jour le groupe aux régulateurs du site, en arguant que serait publié sur sa page des contenus illicites. Ils auraient pu agir individuellement, par dépit, mais la possibilité d'une action concertée et planifiée apparaît tout de même plus vraisemblable.

Ce dernier cas de figure fait alors irrésistiblement penser à un acte de censure initié par Nicolas Sarkozy et son entourage, dès lors que le succès croissant du N.S.D. leur apparaît comme une menace crédible. L'Élysée a-t-il du temps à perdre pour se soucier de bâillonner les contestataires? La réponse est oui, c'est parfaitement possible.

M. Sarkozy a transformé la république en un régime dont la tête veut et peut décider de tout: du refus de la relaxe de Dominique de Villepin par la Justice, au coûteux raccordement de la villa de sa belle-famille au réseau de tout-à-l'égout. On sait qu'il va faire surveiller nos ordinateurs, on sait que préfets et responsables de l'ordre public savent qu'il peut leur en cuire de laisser des citoyens le conspuer, on sait qu'il défend la pelouse de ses amis… On sait en résumé que le crime de lèse-sarcozy est inscrit dans les édits implicites du chef de l'état.

Alors oui, même hypothétique, l'intervention de l'Élysée dans la censure du groupe No Sarkozy Day est parfaitement réaliste. On ne prête qu'aux riches.
Accessoirement, cet incident de parcours permet de mettre face à leurs contradictions les défenseurs de la pseudo-démocratie française. Est-ce la marque d'une démocratie, cette censure d'un mouvement de protestation populaire? Évidemment non ! Il est donc permis d'espérer que tous ceux qui, au non de la démocratie, firent la fine bouche au départ du No Sarkozy Day, vont à présent le rejoindre.

Peu importe que cette censure ait été exigée par le président, ou qu'elle soit simplement l'effet de la complaisance de gestionnaires à l'égard du pouvoir, nous ne nous laisserons pas intimider. Le droit de manifester n'a pas encore été aboli dans ce pays, et par conséquent les entraves à la préparation d'une journée de protestation anti-Sarkozy apparaissent illégitimes.
Un nouveau groupe a été créé sur FaceBook, où les adhésions sont attendues, nombreuses.
Faisons du 27 mars 2010 : une journée pour dire NON À SARKOZY !
Inscrivez-vous, encouragez vos amis à s'inscrire!

Un communiqué des organisateurs du No Sarkozy Day:
« La censure est venue de l'intérieur
Vendredi 29 janvier peu après 20h40, le Groupe Facebook « No Sarkozy Day 27 mars 2010 » disparaissait subitement de nos écrans, et les publications de ce Groupe sur nos fils d’information avec.

Devant l’instantanéité de la chose, nous avons très vite pensé à une indisponibilité technique de notre groupe.

Puis les minutes et les heures passant, nous fûmes convaincus d’un acte de censure sur ce Groupe, forcément dû à une action externe.

Notre premier instinct fut de crier notre révolte de voir disparaître ainsi l’outil de Rassemblement et de Cohésion de ce formidable élan citoyen et démocratique qu’est le No Sarkozy Day… 365 000 membres réduits au silence, effacés, instantanément… ça fait froid dans le dos !

Toute la nuit d’hier, et toute la journée de samedi, nous avons oeuvré à inviter nos contacts, activer nos réseaux, pour remonter un nouveau groupe.

Vous avez été nombreux à vous mobiliser avec nous, pour relayer l’information de la disparition du Groupe Facebook des plus populaires du moment !
Nous vous remercions chaleureusement de votre implication sans réserve, et de vos nombreux témoignages de soutien !

Le Groupe No Sarkozy Day 27 mars 2010 n’avait pas pu être effacé d’un instant sur l’autre. C’était une certitude…
La disparition du Groupe No Sarkozy Day sur Facebook n’était pas due à un problême technique du Réseau Facebook, ou autre intervention externe…
Et nous devons faire notre mea-culpa de l’avoir pensé trop fort, trop vite…

Après 24 heures de travail sans repos, nous avons du nous rendre à cette évidence :

Le ver était dans le fruit.

Un des administrateurs du groupe a trahi la confiance que nous lui avions accordée, pour user d’une astuce très simple consistant à rendre le groupe inaccessible.

« Rien ne nous protège contre l’orgueil de certains. Et c’est essentiellement pour cela que la lutte est difficile. » (parole d’indien).

Nous remercions, du fond du cœur, encore une fois, toutes celles et tous ceux qui nous ont soutenus pendant ces dernières 24H00.

Nous tenons à nous excuser auprès de vous tous, de cet incident qui nous a tous profondément choqués.

Le Groupe Facebook « No Sarkozy Day 27 mars 2010 – Objectif 1 million » est à nouveau accessible !

L’aventure continue.

L’équipe du No Sarkozy Day»

vendredi 29 janvier 2010

Un droit des femmes à défendre

Je n'ai pas eu le temps de m'occuper de ce blog aujourd'hui, mais après lecture de deux courts billets, chez Nicolas, et Osem, je trouve utile de renvoyer les lecteurs et lectrices à la lecture de ce billet : «IVG en danger?».
En complément, un site à découvrir et faire découvrir: Infos IVG

jeudi 28 janvier 2010

L'âge charnière

Cinquante-cinq ans est un âge charnière pour un homme. Comme trente-trois, quand on cache encore tant de dons au monde, qu'il risque de ne jamais connaître parce qu'on va mourir à l'âge du Christ. Comme quarante, sept ans plus tard, parce que la jeunesse tirée, on commence à se demander combien de gouttes il peut bien en rester. Cinquante-cinq ans, c'est autre chose.

Avec l'allongement de la durée de la vie, pour un non fumeur buveur d'eau sans nitrates, nourri au bio, et adonné au jogging matutinal depuis des lustres, on peut dire que c'est la mi-parcours. Ce type là, l'œil clair fixé sur l'horizon des 110 balais, se fiche des charnières. En revanche, pour le commun des quinqua + 5, c'est le moment où l'on comprend que ces longues études de la vie ne valent pas tripette: pour pas grand chose, la charnière soulève le couvercle de la poubelle. On vous fourre dedans, la société n'a plus besoin de vous.

À cinquante-cinq ans, on ne s'en rend pas compte immédiatement, mais il va falloir s'habituer à devenir vieux, s'habituer à ce que chaque année s'ouvre sur un nouvel âge charnière. La somptuosité du cadeau que l'on peut recevoir ne change rien à l'affaire, sauf s'il est pourri, le cadeau.

Ce qui m'amène naturellement à penser aux cinquante-cinq ans de ce pauvre Nicolas Sarkozy. Je me demande quelle gueule il fera ce soir, dans l'intimité. Est-ce qu'il va casser la vaisselle du mobilier national pour calmer la rage qui doit l'habiter? La justice vient de lui faire un présent particulièrement pourri avec la relaxe de Dominique de Villepin. Et du même coup, elle a peut-être fait une fleur divine à l'opposition dans ce pays.

Imaginez: le PS semble sortir doucement de sa longue maladie, les élections régionales devraient être un échec pour l'UMP sarkoziste… La cote du président laisse, certes, à désirer —je veux dire qu'elle pourrait être légitimement plus mauvaise encore—, mais ne chipotons pas… En toute hypothèse, M. de Villepin devrait se porter candidat à la présidentielle de 2012. Ou mieux: refaire à son ennemi le coup de Jacques Chirac à Giscard d'Estaing, en favorisant mine de rien la candidate de l'opposition ( je considère le cas idéal — de mon point de vue—, où M. Strauss Kahn ne se sent pas désiré, et ne quittant pas la bonne auberge du FMI, il ne m'oblige pas à voter contre lui).

Bref, cinquante-cinq ans, c'est un âge charnière, comme 2010 est une année charnière dans le mandat de Nicolas Sarkozy. Cela pourrait sonner son entrée dans une période crépusculaire, tandis que pour les Français fatigués de sa personne viendrait l'aube.

mercredi 27 janvier 2010

Deux choses sur le Davos Day de Sarkozy

Avant hier, je n'avais aucune envie d'assister au numéro de Nicolas Sarkozy, qui aurait séduit 4,9 millions de téléspectateurs sur les 8,6 millions qui l'ont regardé, tandis que 14 millions de Français s'intéressaient à d'autres programmes… Aujourd'hui par contre, je l'aurais volontiers écouté discourir à Davos, si j'en avais eu le loisir. J'ai tout de même prêté l'œil et l'oreille une ou deux minutes à ce qu'il disait, le temps de saisir deux choses qui m'ont fait bondir.

La première, c'est son affirmation qu'il n'y a plus de paradis fiscaux… Toujours le même culot dans la forfanterie et le mensonge! Dans le dernier numéro du Nouvel-Obs se trouvait une interview d'Eva Joly qui affirmait le contraire. Tout dépend des critères que l'on retient pour définir la crapulerie financière: selon les plus réalistes, il reste un beau paquet de paradis fiscaux, comme les îles Caïmans de nos voisins britanniques, et quelques 70 autres. Un plus vaillant que moi en donnera peut-être la liste exhaustive un de ces jours…

Nicolas Sarkozy a aussi lancé des objurgations à la pécunieuse assemblée de Davos, l'appelant à faire preuve de davantage d'audace encore contre le monstre de la crise. Et c'est alors que j'ai sursauté la seconde fois… Cette audace qu'il appelle de ses vœux, il réclame qu'elle s'attache, entre autres, à «réformer nos systèmes de protection sociale», car «si nous ne faisons pas cela, la reprise ne sera qu'un répit»

Quand on sait ce que réformer signifie dans sa bouche, quand on sait tous les dégâts que sa politique a déjà provoqués en ce domaine, on ne peut que frémir à l'idée de la suite. Vivement les régionales pour lui infliger un premier revers électoral mérité, et vivement le No Sarkozy Day du 27 mars pour lui dire avec force: deux ans de casse sociale, ça suffit!

Signer l'appel au No Sarkozy Day…